somewhere-over-the-rainbow

Skies are blue...

Mardi 2 décembre 2008 à 12:52

 
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" Ce soir, j'ai mobilisé femmes et enfants pour la grande distribution de cadeaux. Chacun a le droit au sien, chacun l'a bien mérité, pour le simple fait de se prêter au jeu. C'est l'occasion de réunir toute la famille pour partager ensemble ce sentiment de bonheur intense. Nous avons tous l'enfant que nous étions quelque part à l'intérieur, et nous le retrouvons à ce moment là, où les soucis, les problèmes de la vie quotidienne restent suspendus pour laisser place à d'innocents sourires enfantins. Les chagrins disparaissent, et les coeurs gelés se réchauffent grâce à l'ambiance chaleureuse qui flotte dans les rues. Les rires des enfants et les cris de joie raissonnent dans la ville. Celle ci est devenue méconnaissable. Habillée de son grand manteau de fourure blanche tachetée de milles couleurs, elle est bien élégante, ce soir ! Lumières, lumières, lumières. La ville est un arc en ciel de coloris et de nuances, mélangée aux paillettes de soir de fête.

Emmitoufflés dans leur grosse pelure pour ne pas attrapper froid, les yeux des gamins s'émerveillent face à de telles beautés, tout comme le regard de leur parent s'attendri, assistant à cette scène.

Je ne m'étais encore jamais rendu compte à quel point tout est différent pendant ces quelques heures. Le temps semble s'être arrêté juste pour nous laisser savourer cet instant tellement unique. Notre mémoire immortalise chaque image pour les garder bien au chaud et les ressortir telles de vieilles photos, un jour où la vie semble avoir perdue de sa gaité, et où ses semblent s'être estompés.

Le sapin de Noël attire l'oeil de la foule. Il faut dire que l'étoile à son sommet brille comme un soleil au milieu de la nuit. Des étoiles s' allument dans le regard de chacun. Assiter à un moment comme celui ci fait tellement de bien. Mon coeur ridé par le temps bat comme celui d'un enfant, léger et pourtant lourd d'émotions.

Je m'éclipse pour prendre les commandes du petit train de Noël. Tout le monde à bord ! Il est tant de vous faire entrer en plein coeur de ce monde magique !

Je souris aux enfants qui montent, et les petits traits qui apparaissent au coin de mes yeux sont la marquent de sourires gravés. Les enfants me regardent avec admiration, un petit sourire timide collé aux lèvres.

Direction le pôle Nord !

Une délicieuse odeur de sucrerie flotte dans l'air frais. Un étalage de petits gâteaux, de petits sablés, de glaces pistache, vanille, fraise. Des caramels moux, des bonbons à volontés. Une fontaine de chocolat sur laquelle flottent des navires de fruits. Des bûches de noêl de toutes les tailles, et de toutes les saveurs. Et puis, un peu plus loin, un tournée de Barbe à Papa. Quel délice !

"Papa, j'ai du sucre sur la joue ?"

Bisous sur la joue.

"Plus maintenant !"    "

Lundi 1er décembre 2008 à 21:56

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  Il n'y aurait jamais de Je t'aime entre nous. Nous nous étions mises d'accord. Même si quelques mots doux nous réunissaient dans de somptueux moments de tendresse, où venaient se méler caresses sensuelles et baisers passionés, nous ne voulions pas nous attacher. Ou plutôt, Elle ne voulait pas s'attacher, déjà fermement liée au terme de Libertinage qui ne la quittait jamais. Elle y était comme ligotée. Ce mot qui la résumait disait elle, était tatoué sur sa peau, et aucun de mes baisers ne pourraient jamais l'effacer. Je le savais. Et moi aussi, ce mot qui m'allais si bien en apparence semblait de pas vouloir se gommer de mon vocabulaire. Ainsi, la parole a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée.. et ce costume me va bien. Cependant, il commence à me géner, à me troubler et me déranger..

Ses mots étaient parfois si étrangers à cette image qu'elle se construisait, et que j'avais d'elle même, à cette débauche dont elle m'avait habituée.

"J'aimerais bien t'avoir rencontrée à un spectacle. Je t'aurais vue danser et je me serais dit "wouah.." . Et puis, à la fin de ta représentation, je serais venue te voir. J'en aurais profité pour te poser des questions débiles... "Tu aimes le chocolat ?" Tu m'aurais répondu que tu adores ça, on se serait donné un rendez vous, on aurait bu un coup.
J'aurais voulu te voir danser et tomber amoureuse de toi sur scène, aussi...
Quand j'irai me coucher, je fermerai les yeux, et repenserai à ton visage et à ton sourire. J'esserai de t'imagine, ou plutôt de te rêver en train de danser.. parmi les étoiles ? A côté de la lune ? J'espère trouver une échelle assez grande pour venir te rejoindre dans les cieux.... "


Je sentais parfois mon coeur s'emballer comme si il me criait quelque chose que je refusais d'entendre. Des mots incensés que je comprenais pas. Que je ne voulais pas comprendre. Pourquoi ? Aucune idée.

Elle était plongée dans son monde qui sentait la poésie et le bonbon. Il transpirait de couleurs toutes aussi belles les unes que les autres, et il y flottait des parfums ennivrants, étourdissants, qui chassaient les idées noires pour les repeindre en rose, en bleu ou en vert. Ses mots étaient doux comme une plume qui glisse avec lenteur sur la peau, et fait frémir de plaisir. Elle était dans son monde. J'avais le mien aussi. Semblable au sien, doux et sucré. Parfois, je la rencontrais en secret. Alors que moi, je n'avais pas ma place chez elle.
Nous prenions du plaisir ensemble, à partager des rires et des regards pleins d'affection. Mais les siens me berçaient subreptisement d'illusions. Alors j'essayais de les ignorer, ou de les imaginer vide.
Elle me demanda de faire attention à ne pas tomber amoureuse. J'acquiesça, bien entendu, persuadée qu'elle aurait pas eu besoin de préciser. Mais avec le temps, ses mots résonnaient dans ma tête, paradoxalement à toute cette douceur qu'elle m'offrait si généreusement. Je m'accrochais à cette dissolution que je m'étais promise de ne jamais quitter pour ne pas avoir à souffrir. M'attacher m'a toujours fait peur, et les rares fois où je me fit prendre dans des filet, j' eu tant de mal à m'en défaire...
Nos conversations me réchauffaient le coeur, certains soirs. Et cette façon si attendrissante qu'elle avait de me regarder, me procurait de délicieuses sensations. C'était vague, je ne pouvait pas y poser de mots. Mais c'était tellement agréable et plaisant.
Les fois où mon coeur se sentit oppressé furent les fois où elle s'ouvrait et me racontait. Cette fille dont elle me parlait avec une adoration renversante et fabuleuse, avait elle seule le pouvoir de lui faire verser quelques larmes. Elle me contait ce vide qu'elle ressentait et qu'elle n'arrivait pas à combler. Elle me décrivait ce sentiment enfouie tout au fond d'elle, et qui la faisait vibrer de temps à autre, lorsqu'elle le ressortait pour le contempler et se rappeler. Elle me retraçait ses plus beaux souvenirs, ceux qu'elle n'oublierait jamais et qui faisaient partie intégrante d'elle à présent. Elle pleurait cette absence insoutenable, abominable, infernale et impossible, qui la rongeait jour après jour sans qu'elle ne puisse rien faire. Elle me disait qu'elle aimerait tant pouvoir oublier et passer à autre chose.
Et moi, j'étais là. J'écoutais. Je ne disais rien, buvant ses paroles sans modération. Je me noyais petit à petit...
J'aurais voulu lui crier d'ouvrir les yeux, de me regarder. J'étais là, moi ! Et c'était pourtant comme si j'étais imperceptible, invisible. Comme si elle ne pouvait pas voir et se rendre compte de ma présence. J'avais l'impression que mes baiser étaient inconsistants, alors qu'elle étaient en fait plein de tendresse. Que les caresses que je lui offrais étaient vaine et superficielles, alors qu'elles ne s'appellaient que Douceur. Que mes mots étaient creux, que mon regard était vide. Mais je ne disais rien, je l'écoutait. Elle n'avait pas besoin de savoir, elle pleurait pour une autre, et moi, mon coeur pleurait pour elle.

"-J'aimerais caresser ta peau, embrasser tes lèvres. Je veux prendre le temps de te connaitre, et faire des choses avec toi. Et ensuite, pourquoi pas, tomber amoureuse... ?

-Tu m'as demandé de faire attention à ne pas tomber amoureuse. J'aurais le droit de désobéir ?

-Oh non, il ne faut pas tomber amoureuse... M'aimer est une mauvaise idée. Je suis volage, tu me connais.."


Je n'avais pas le droit d'espérer qu'elle puisse m'appartenir un jour. Mais elle se l'autorisait. Ce n'était pas juste... Mais je lui avais promis. Et puis, de toute façon, ses mots, ce n'étaient que de belles paroles. Les mots s'envolent dans l'air du temps. Il brillent un instant, font espérer, croire. Puis disparaissent, lâchement. Il s'enfuient et se cachent, là où on ne les retrouvera jamais... De toute façon, je n'avais pas envie de chercher.
Elle vivait comme une adolescente heureuse et épanouie. Elle était différente, et c'est ce que j'appréciais chez elle. Elle avait su garder assez d'imagination pour se créer un monde, et se construire une échelle assez grande pour pouvoir aller flaner sur son nuage. Tant de fois j'aurais voulu la rejoindre ! Mais j'étais persuadée que je n'avais rien à y faire. Elle m'avait choisie pour passer de bons moments, comme Don Juan avait choisi Charlotte, ou Mathurine. Je n'étais qu'un passage dans sa vie, un baiser au milieux d'une vastitude d'autres, un regard parmi des milliers.

J'aurais tellement voulu savoir ce que ça aurait été. Avoir un aperçu de ce que nous aurions pu vivre ensemble. De ce que nous pourrions être. Nous ne vivrons jamais ensemble dans le même monde. Je suis trop sentimentale derière mes regard discrets et insignifiants, trop attachée malgré cette indépendance que je mets en avant. Et elle est trop hargneuse, trop libertine. C'est comme un bateau de croisière qui n'attend pas, naviguant tout feux allumés te résonnant des fêtes qui s'y donne, tandis que la mer, calme ou démontée, conscent à ce qu'on la parcoure. Nous agitons la main depuis nos rivages solitaires, jusqu'à ce que les reflets brillants de l'eau disparaissent en même temps que la musique argentée, et nous nous retrouvons seul alors dans la nuit, sur la terre aride, à poursuivre nos nocturnes explorations sans entraves.

 Il n'y aurait jamais de Je t'aime entre nous. Nous nous étions mises d'accord. Et je me demandais comment elle faisait pour ne pas sentir, lorsque nos regards se croisaient, que je la fusillais d'amour...
Plus tard, j'apprendrai qu'au fond elle le savait. Mais elle avait décidé, depuis le début, de garder les yeux fermés. Pour se protéger elle d'abord.

Le plaisir était toujours le même entre nous. Délectable et savoureux. Mais son coeur, vagabon, un jour, ne revint pas. Une distance étrange s'installa entre nous. A tel point que chacune ses expressions dont je m'étais impreignée,  m'étaient presque devenues inconnues. Jamais je ne l'avais éprouvée si intensément. Je me sentais partir à la dérive, étrangère. C'était une sensation que je ne connaissais pas, mais qui paraissait vouloir m'apprivoiser.
Les moments comme celui là son vrais, et on y survit. Ce sont juste des moments vides de tout sentiments, autrefois si entrepenants. Il sagit simplement de se tenir à côté d'un corps qu'on a plus le droit ni l'envie de toucher. Que l'on soit la personne qui quitte, ou celle qui est quitée. Que nos bras se réclament avec envie et désir, et se rappellent qu'il ne sont plus convoités.
Mon esprit s'enroula autour de la triste nouvelle, comme un animal se mettant en bouledans sa coquille, dure et grise, refusant d'en sortir. Aucune lumière ne l'atteindrait.
Cette impression d'inutilité m'envahissait de plus en plus. Je me sentais tellement vide... comme si j'étais un morceau de tissu troué. Doux, soyeux, rassurant, mais troué de partout. Comme si à trop se servir de moi, elle m'avait usée. Elle le savait bien, et m'abandonnait. J'essayais de me tenir droite, la tête haute, de me sentir grande, même si mes pieds s'enfonçaient dans le sol, qui s'écroulait au fil des secondes.


"-Excuse de ne pas avoir pu te donner ce que tu attendais.Si tu attendais quelque chose, biensur..
 
- Tu m'as déjà donné quelque chose. Un jour, tu ne t'y attendras pas, je me servirai de toi aussi."


Un jour, oui, je me servirai de toi. Un jour, tu verras.. tu seras ma muse.
  "

 

Samedi 29 novembre 2008 à 16:22

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Est ce que c'est possible de se sentir Pleine et Vide en même temps ?
Oui.
Quand on est vide de "plein" et plein de vide...
C'est une sensation assez  paradoxale. Saugrenue.
Comme si j'étais heureuse et triste en même temps. Comme quand j'écoute cette chanson, où l'on parle d'inventer des mots incensés que l'autre comprendra, et où le rouge et le noir n'épousent...
Touchée par la tristesse de ces paroles, mon coeur s'emballe de joie en souvenir d'un bon moment passé à l'écouter, avec toi.


Je tourne en rond. Chez moi, comme dans ma tête. Je m'ennui. J'aime m'ennuyer, parce je prends le temps de réfléchir et de poser mes mots.


Parfois, il vaut mieux ne pas savoir. Mais maintenant je sais. Et je ne peux plus ne pas savoir... voilà qui m'ennui. Je ne sais plus penser, tout s'embrouille. Tout se froisse... à commencer par mon coeur. Puis mon admiration pour Elle. Je dois défroisser la feuille et l'aplatir du mieux que je peux.. mince. Y'aura toujours les plis, les marques...
Bon, je sais maintenant. J'ai découvert. Que faire ? Parler ? Blesser l'un, pour son bien ? Comment peut être faire du mal et dire que c'est pour son bien.. ? Ridicule.
Bon, je me tais. Je ne dis rien. Je garde ça pour moi. J'essaie d'oublier ? Hum... je peux toujours essayer. Même si je sais que ça ne mènera à rien. Tant pis. Je garde ça quelque part au fond de moi. Je le ressortirai un jour, peu être..
Au début, je ne comprenais pas. J'étais en colère. Je la haîssais d'avoir osé faire ça. D'avoir pu Lui faire ça. Mais avec le recule, je ne lui en veux pas, je ne lui en veux plus.
Je suis assez grande pour savoir qu'avec le temps, les sentiments changent.
Aujourd'hui, même si elle l'aime toujours, je sais que ce n'est pas le même Amour.
Elle l'aime, elle recherche juste autre chose aujourd'hui.
Peut-être le bonheur.

"Quoi ! Tu veux qu'on se lie à deumerer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui et qu'on ai plus d'yeux pour personne ? La belle chose de vouloir se piquer du faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion et d'être mort, dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ! Non, non, la constance n'est bonne que pour les ridicules..."
[Don Juan]
Ou pour les innocents, les candides. Ceux qui veulent y croire.
Plus pour moi.

Mardi 25 novembre 2008 à 12:13


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Octobre. Novembre.

J'ai toujours associé Octobre et Novembre à une douceur enfantine. Sweet November... Une plume qui glisse sur la peau. Un baiser dans le cou. Une caresse. Un sourire. La tiédeur d'un petit vent qui souffle. Un effleurement. Une glace à la vanille. Un câlin avec une peluche dont l'odeur éveille d'onctueuses pensées.
Un ange ! La tendresse d'un miel où joue, caressant, un soyeux rayon de soleil. Diaphane, doré, duveteuse, douceur chaude et légère, plume envolée de l'ail blonde d'un ange, et qui vous tisse un nid où la vie coule de source.

La fraîcheur de l'atmosphère fait bouilloner mon esprit, et les couleurs rouges orangées, jaune dorée, me réchauffent le coeur. Je frisonne de bien être. J'aime cette saison, où la nature se met à nue. Elle n'a rien à cacher.
Les feuillent jonchent sur le trottoire comme des confétis aux couleurs vives après le passage d'une parade, et chaque fois je suis étonnée, car je ne pense jamais en avoir vu de si belles. Ces couleus intenses me font vibrer, avec leur orange et rouge grenade. Je meurs d'envie de me plonger dans ces couleurs chaudes. J'ai envie de les respirer, de me les approprier. Du moins, je ne veux jamais les oublier. J'enjoinds ma mémoire de s'y accrocher : qui sait, un jour peut être, j'aurais besoin de leur réconfort.
Chaque année, mon coeur est impatient de retrouver les rouges passionés et chauds, les jaunes et les dorés.

En cette saison, ce qui raisonne dans ma tête, c'est toujours et surtout des mots, des couleurs.

Mardi 25 novembre 2008 à 11:19

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Le soleil vient tout juste de se lever, et ses fins rayons d'or viennent apporter un peu de chaleur à ce matin de Novembre. Un peu de gaité. Et quelques frissons qans ils vous caresse la peau. Les chansons défilent en mode aléatoire sur mon mp3. Mes humeurs s'obstiennent à touner sans moi... Little me fait me sentir légère. Un sourire effleure mes lèvres, et un ouragan de pensées et de souvenirs m'envahie. J'aime. Je suis autant rattachée au passé qua j'ai d'ambition pour la suite. "Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l'avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours, ou nous rappelons le passé  pour l'arrêter, comme trop prompt, si imprudents que nous errons dans des temps qui ne sont pas les nôtes et ne pensons point au seul qui nous appartient. C'est que le présent d'ordinaire nous blesse. Nous le cachons car il nous afflige. Et s'il nous est agréable, nous regrettons de le voir échapper.. L'avenir est notre fin, ainsi, nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant toujours à être heureux il est inévitable que nous le soyons jamais..." dit Pascal. Je ne fais pas partie de ceux là. Et moi qui me croyais si paradoxale, je me sensvexée quand on me dis normale... [Ce titre tourne en boucle. J'ai mis "répéter" sans faire attention. ] Moi, je suis heureuse. Je regarde dans le passé sans le regretter, et je fixe l'avenir sans trop l'envier. Ici, là où je suis, je suis bien. Je ne suis pas impatiente, mais ça ne m'empêche pas d'avoir de l'ambition.  L'ambition enivre plus que la gloire... Marcèle Proust. Et moi, je suis ivre de rêves et de projets.

En ce moment, je m'étonne même à vouloir ralentir le temps. Il passe trop vite, bien trop vite. Je ferme les yeux un instant, me noyant dans un océan aux couleurs d'arc en ciel et quand je les rouvre, on est déjà demain. Je temps passe. Et la fin approche. Ou le début ? Dix sept années, c'est long. Deux cent quatre mois. Environs six milles deux cent cinq jours. Et quelques cent quarante huit milles neuf cent vingts heures.Et ce n'est qu'un début. Mais c' est aussi une fin.
Je suis effrayée de quitter ce cycle scolaire auquel j'ai fini par tant m'habituer. J'ai peur de voir chacun partir dans sa direction sans le voir se retourner.  Et bizarement, je n'ai pas confiance en ces On se reverra, ni d'ailleurs en ces on se perd pas de vue ! Paroles innocentes d'enfants n'ayant même pas commencer à vivre, mais se croyant déjà les rois du monde, et pensant avoir un pouvoir infaillible sur ce qui les attends après chaque virage.. Ah ! La jeunesse ! Un âge où l'on ne doute de rien, parce qu'on ne se doute de rien !
Moi, j'ai arrêté de promettre. Je ne veux as décevoir, ni même être déçue. Je verrai bien où les vagues de la vie me mènent, où les vents me portent. Oui, je verrai bien. Alors peut être qu' un jour en pleine tempête j'appercevrai un sourire familier, reconnaitrai un regard apprivoisé. Surprise. Puis Jubilation. Bonheur. Tous ces visages oubliés qui reviennent à la charge...

La vie continue.
 
Je ne m'arrête pas et je marche. Je vole. Je me sens légère et heureuse. Comme quoi, il en faut vraiment peu !
Vole vole vole petite coccinelle, laisse moi compter tes vies sur tes ailes....




<3 De tout coeur... <3

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