somewhere-over-the-rainbow

Skies are blue...

Lundi 22 décembre 2008 à 22:38

http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/1227715594small.jpg
 

 
Il y a les gens qui se lèvent tôt le matin, qui sortent de chez eux, marchent dans le froid et se serrent dans la moiteur d'un train bondé, où ils auront une à deux heures pour finir leur nuit, ou pour mieux se réveiller, puis qui marchent ensuite jusqu'à leur bureau, où ils s'installent devant leur ordinateur, la veste de leur costume posée sur le dossier de leur chaise jusqu'à ce qu'ils la récupèrent en fin de journée pour rentrer chez eux, manger, et s'endormir devant la télé.

Il y a ceux qui n'ont pas de toit, qui dorment où ils peuvent, ou pas, qui cherchent parfois un biscuit jetté par mégarde dans une poubelle, qui s'habillent pour se protéger et non pour se déguiser, boivent pour oublier, oublier qu'ils sont oubliés et que sans papiers ils ne sont rien, et, dévastés par un sentiment d'indifférence préfèrent finalement se laisser mourir sous le regard fuyant du monde.

Il y a tous les oubliés de la terre, qui vivent très loin, surtout de nos préoccupations, des enfants à l'école de la guerre, des femmes violées, recousues et soumises, des hommes rebelles mais enterrés, tous ceux là qui souffrent dans leur corps et dans leur tête et qu'on aide parfois pour se donner bonne conscience en offrant des clopinettes.

Il y a ceux qui consacrent leur vie à un homme "plus qu' humain", qui prient jour et nuit, agissent selon cette petit voix dictatrice qu'ils entendent dans leur tête, puis finissent parfois par devenir fous, par faire des sacrifices pour attirer la clémence ou par faire s'écraser des avion pour accomplir un certain devoir.

Il y a les sentimentales qui en ont marre de poursuivre un amour qui court trop vite, et qui décident de vendre leur corps, à la recherche d'un peu de douceur et de tendresse, d'amour inespéré, d'un regard attachant pourquoi pas,pour combler le trop grand vide qui s'est installé en elles, qui a commencé par ronger le cerveau, et finit par digérer le coeur.

Il y a les gens qui circulent en gros quatre quatren tous frais payés, bien costumés, leur malette en cuire à la main, étouffés de responsabilités sous la cravate, qui travaillent pour gagner, gagner toujours plus... et leurs enfants les attendent indéfiniment sans jamais les voir rentrer, et la femme vie dans l'ombre du gagneur, argent de poche à volonté, à défaut d'un peu d'attention négligée.

Il y a aussi ceux qui tremblent à l'idée de la mort, qui ne pense qu'à ça jour et nuit, nuit et jour, et qui finalement, à cause de cette conscience de finitude, passent leur temps à l'attendre, oublient de vivre et se noient dans leur crainte.

Il y a celles qui choisissent un amant qu'elles voient régulièrement ou rarement, puis rentrent chez elles, le coeur à peu près racommodé, qui embrasse leurs enfants et disent je t'aime à leur mari sans que celui ci n'adresse le moindre regard, et va se coucher, le coeur en pleure mais une tendre pensée vers leur sauveur.

Il y a les intellectuels qui se creusent les méninges à s'inventer des problèmes, les bien portants qui ont toujours mal quelque part et se bâffrent de médicaments ans l'espoir d'aller encore plus mal, les biens pensants prosélytes qui détiennent la vérité et veulent le faire savoir, les politiques avides de pouvoir qui décident, en toute autocratie, de la vie de leur concitoyens, tous ceux qui vivent les yeux fermés et refusent de les ouvrir, tout ceux qui parlent trop et feraient bien mieux de se taire...




Et il y a... les gens heureux !

Dimanche 21 décembre 2008 à 15:32

http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/papierfroisse.jpg

 
Bon. Imaginons que le coeur est semblable à une feuille de papier. Pure et blanche. Vide, vierge. Qu'est ce qu'on peut faire avec une feuille ? Comment peut-on lui donner vie ? On peut dessiner. Un clown ? Un paysage de rêve ? Un portrait ? Je sais pas. On peut écrire aussi. Ecrire de mots. Des maux aussi, mais pas seulement. Juste, des Mots. Profonds ou superficiels. Doux ou amers. Sucrés ou salés. Délicats ou maladroits. Affables, charmants ou acerbes, importuns. Chauds ou froids.

Tu as pris une feuille. La mienne. Sans me demander, tu me l'as piquée sans aucun droit. Tu as ensuite prit ton stylo, et de ta plus belle écriture, tu y a tatoué des mots bleux, mielleux et dorés. Douceur exquise de la plume qui glisse sur le papier, que l'encre embrasse avec une somptueuse délicatesse. Tu a l'air totalement pris par ce que tu fais, et il semblerait que ce soit ton coeur qui te dicte les mots. Puis tu réfléchis. Tu grifonnes. Tu ratures et barres. Tu recommences. Tu te rends peut être compte que tu perds ton temps. Ce ne te ressemble pas, de mettre tes pensées sur papier. Tu n'es pas comme ça. Alors tu poses ton stylo et tu plis la feuilles. Tu t'appliques. Tu en fait un avion en papier. L'encre n'était pas totalement sèche et a déteinte sur les ailes. Certains mots ne sont plus lisibles, mais l'empreinte que la plume a laisée demeurer sur le papier. Invisible mais présente. Tu n'y penses pas, c'est déjà du passé. Tu vise la corbeille. Tu lances l'avion, qui vole pendant quelques secondes dans les airs. Il ne vole pas très bien, il est trop lourd. Alors tu le ramasse et le froisse. Tu lance. 
Panier.

Jeudi 18 décembre 2008 à 17:31

http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/pensive.jpg


 
[ xxxLes humains ont le don pour désirer ce qui leur fait le plus malxxx ]

Je me suis toujours demandée si les maximes étaient valables pour tous. Je ne sais toujours pas. Mais celle ci, elle me correspond parfaitement, à moi, en tout cas.
Kant m'aurait surement suggéré de me référer à ma raison pour ne pas succomber au penchant, au désire sensible, à la tentation. Epicure m'aurait conseillé de me faire plaisir, car c'est comme ça qu'on atteind le bonheur, il parait.

Je résiste ou je cède ?
Je me résigne ou je succombe ?
La raison ou le coeur ?


Je me demande ce qui est le mieux. Finalement. Vivre une vie droite, plate. Ou avec des pics d'adrénaline. Et des vallée de larmes. Mais toujours avec la possibilité de remonter. Et le risque de retomber aussi.

Kant ? Epicure ? Pascal... " Le coeur a ses raisons que la raison n'a pas... "

Vendredi 5 décembre 2008 à 7:27



http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/courir.jpg

Comme beaucoup de gens marchent au rythme de leur musique, le matins, écouteurs dans les oreilles, moi je marche au rythme où les idées et les pensées fusent dans mon cerveau. Souvent, je me suis retrouvée à courir le sprint...

Mardi 2 décembre 2008 à 12:52

 
http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/cottoncandy.jpg

" Ce soir, j'ai mobilisé femmes et enfants pour la grande distribution de cadeaux. Chacun a le droit au sien, chacun l'a bien mérité, pour le simple fait de se prêter au jeu. C'est l'occasion de réunir toute la famille pour partager ensemble ce sentiment de bonheur intense. Nous avons tous l'enfant que nous étions quelque part à l'intérieur, et nous le retrouvons à ce moment là, où les soucis, les problèmes de la vie quotidienne restent suspendus pour laisser place à d'innocents sourires enfantins. Les chagrins disparaissent, et les coeurs gelés se réchauffent grâce à l'ambiance chaleureuse qui flotte dans les rues. Les rires des enfants et les cris de joie raissonnent dans la ville. Celle ci est devenue méconnaissable. Habillée de son grand manteau de fourure blanche tachetée de milles couleurs, elle est bien élégante, ce soir ! Lumières, lumières, lumières. La ville est un arc en ciel de coloris et de nuances, mélangée aux paillettes de soir de fête.

Emmitoufflés dans leur grosse pelure pour ne pas attrapper froid, les yeux des gamins s'émerveillent face à de telles beautés, tout comme le regard de leur parent s'attendri, assistant à cette scène.

Je ne m'étais encore jamais rendu compte à quel point tout est différent pendant ces quelques heures. Le temps semble s'être arrêté juste pour nous laisser savourer cet instant tellement unique. Notre mémoire immortalise chaque image pour les garder bien au chaud et les ressortir telles de vieilles photos, un jour où la vie semble avoir perdue de sa gaité, et où ses semblent s'être estompés.

Le sapin de Noël attire l'oeil de la foule. Il faut dire que l'étoile à son sommet brille comme un soleil au milieu de la nuit. Des étoiles s' allument dans le regard de chacun. Assiter à un moment comme celui ci fait tellement de bien. Mon coeur ridé par le temps bat comme celui d'un enfant, léger et pourtant lourd d'émotions.

Je m'éclipse pour prendre les commandes du petit train de Noël. Tout le monde à bord ! Il est tant de vous faire entrer en plein coeur de ce monde magique !

Je souris aux enfants qui montent, et les petits traits qui apparaissent au coin de mes yeux sont la marquent de sourires gravés. Les enfants me regardent avec admiration, un petit sourire timide collé aux lèvres.

Direction le pôle Nord !

Une délicieuse odeur de sucrerie flotte dans l'air frais. Un étalage de petits gâteaux, de petits sablés, de glaces pistache, vanille, fraise. Des caramels moux, des bonbons à volontés. Une fontaine de chocolat sur laquelle flottent des navires de fruits. Des bûches de noêl de toutes les tailles, et de toutes les saveurs. Et puis, un peu plus loin, un tournée de Barbe à Papa. Quel délice !

"Papa, j'ai du sucre sur la joue ?"

Bisous sur la joue.

"Plus maintenant !"    "

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast