somewhere-over-the-rainbow

Skies are blue...

Samedi 29 novembre 2008 à 16:22

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Est ce que c'est possible de se sentir Pleine et Vide en même temps ?
Oui.
Quand on est vide de "plein" et plein de vide...
C'est une sensation assez  paradoxale. Saugrenue.
Comme si j'étais heureuse et triste en même temps. Comme quand j'écoute cette chanson, où l'on parle d'inventer des mots incensés que l'autre comprendra, et où le rouge et le noir n'épousent...
Touchée par la tristesse de ces paroles, mon coeur s'emballe de joie en souvenir d'un bon moment passé à l'écouter, avec toi.


Je tourne en rond. Chez moi, comme dans ma tête. Je m'ennui. J'aime m'ennuyer, parce je prends le temps de réfléchir et de poser mes mots.


Parfois, il vaut mieux ne pas savoir. Mais maintenant je sais. Et je ne peux plus ne pas savoir... voilà qui m'ennui. Je ne sais plus penser, tout s'embrouille. Tout se froisse... à commencer par mon coeur. Puis mon admiration pour Elle. Je dois défroisser la feuille et l'aplatir du mieux que je peux.. mince. Y'aura toujours les plis, les marques...
Bon, je sais maintenant. J'ai découvert. Que faire ? Parler ? Blesser l'un, pour son bien ? Comment peut être faire du mal et dire que c'est pour son bien.. ? Ridicule.
Bon, je me tais. Je ne dis rien. Je garde ça pour moi. J'essaie d'oublier ? Hum... je peux toujours essayer. Même si je sais que ça ne mènera à rien. Tant pis. Je garde ça quelque part au fond de moi. Je le ressortirai un jour, peu être..
Au début, je ne comprenais pas. J'étais en colère. Je la haîssais d'avoir osé faire ça. D'avoir pu Lui faire ça. Mais avec le recule, je ne lui en veux pas, je ne lui en veux plus.
Je suis assez grande pour savoir qu'avec le temps, les sentiments changent.
Aujourd'hui, même si elle l'aime toujours, je sais que ce n'est pas le même Amour.
Elle l'aime, elle recherche juste autre chose aujourd'hui.
Peut-être le bonheur.

"Quoi ! Tu veux qu'on se lie à deumerer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui et qu'on ai plus d'yeux pour personne ? La belle chose de vouloir se piquer du faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion et d'être mort, dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ! Non, non, la constance n'est bonne que pour les ridicules..."
[Don Juan]
Ou pour les innocents, les candides. Ceux qui veulent y croire.
Plus pour moi.

Mardi 25 novembre 2008 à 12:13


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Octobre. Novembre.

J'ai toujours associé Octobre et Novembre à une douceur enfantine. Sweet November... Une plume qui glisse sur la peau. Un baiser dans le cou. Une caresse. Un sourire. La tiédeur d'un petit vent qui souffle. Un effleurement. Une glace à la vanille. Un câlin avec une peluche dont l'odeur éveille d'onctueuses pensées.
Un ange ! La tendresse d'un miel où joue, caressant, un soyeux rayon de soleil. Diaphane, doré, duveteuse, douceur chaude et légère, plume envolée de l'ail blonde d'un ange, et qui vous tisse un nid où la vie coule de source.

La fraîcheur de l'atmosphère fait bouilloner mon esprit, et les couleurs rouges orangées, jaune dorée, me réchauffent le coeur. Je frisonne de bien être. J'aime cette saison, où la nature se met à nue. Elle n'a rien à cacher.
Les feuillent jonchent sur le trottoire comme des confétis aux couleurs vives après le passage d'une parade, et chaque fois je suis étonnée, car je ne pense jamais en avoir vu de si belles. Ces couleus intenses me font vibrer, avec leur orange et rouge grenade. Je meurs d'envie de me plonger dans ces couleurs chaudes. J'ai envie de les respirer, de me les approprier. Du moins, je ne veux jamais les oublier. J'enjoinds ma mémoire de s'y accrocher : qui sait, un jour peut être, j'aurais besoin de leur réconfort.
Chaque année, mon coeur est impatient de retrouver les rouges passionés et chauds, les jaunes et les dorés.

En cette saison, ce qui raisonne dans ma tête, c'est toujours et surtout des mots, des couleurs.

Mardi 25 novembre 2008 à 11:19

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Le soleil vient tout juste de se lever, et ses fins rayons d'or viennent apporter un peu de chaleur à ce matin de Novembre. Un peu de gaité. Et quelques frissons qans ils vous caresse la peau. Les chansons défilent en mode aléatoire sur mon mp3. Mes humeurs s'obstiennent à touner sans moi... Little me fait me sentir légère. Un sourire effleure mes lèvres, et un ouragan de pensées et de souvenirs m'envahie. J'aime. Je suis autant rattachée au passé qua j'ai d'ambition pour la suite. "Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l'avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours, ou nous rappelons le passé  pour l'arrêter, comme trop prompt, si imprudents que nous errons dans des temps qui ne sont pas les nôtes et ne pensons point au seul qui nous appartient. C'est que le présent d'ordinaire nous blesse. Nous le cachons car il nous afflige. Et s'il nous est agréable, nous regrettons de le voir échapper.. L'avenir est notre fin, ainsi, nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant toujours à être heureux il est inévitable que nous le soyons jamais..." dit Pascal. Je ne fais pas partie de ceux là. Et moi qui me croyais si paradoxale, je me sensvexée quand on me dis normale... [Ce titre tourne en boucle. J'ai mis "répéter" sans faire attention. ] Moi, je suis heureuse. Je regarde dans le passé sans le regretter, et je fixe l'avenir sans trop l'envier. Ici, là où je suis, je suis bien. Je ne suis pas impatiente, mais ça ne m'empêche pas d'avoir de l'ambition.  L'ambition enivre plus que la gloire... Marcèle Proust. Et moi, je suis ivre de rêves et de projets.

En ce moment, je m'étonne même à vouloir ralentir le temps. Il passe trop vite, bien trop vite. Je ferme les yeux un instant, me noyant dans un océan aux couleurs d'arc en ciel et quand je les rouvre, on est déjà demain. Je temps passe. Et la fin approche. Ou le début ? Dix sept années, c'est long. Deux cent quatre mois. Environs six milles deux cent cinq jours. Et quelques cent quarante huit milles neuf cent vingts heures.Et ce n'est qu'un début. Mais c' est aussi une fin.
Je suis effrayée de quitter ce cycle scolaire auquel j'ai fini par tant m'habituer. J'ai peur de voir chacun partir dans sa direction sans le voir se retourner.  Et bizarement, je n'ai pas confiance en ces On se reverra, ni d'ailleurs en ces on se perd pas de vue ! Paroles innocentes d'enfants n'ayant même pas commencer à vivre, mais se croyant déjà les rois du monde, et pensant avoir un pouvoir infaillible sur ce qui les attends après chaque virage.. Ah ! La jeunesse ! Un âge où l'on ne doute de rien, parce qu'on ne se doute de rien !
Moi, j'ai arrêté de promettre. Je ne veux as décevoir, ni même être déçue. Je verrai bien où les vagues de la vie me mènent, où les vents me portent. Oui, je verrai bien. Alors peut être qu' un jour en pleine tempête j'appercevrai un sourire familier, reconnaitrai un regard apprivoisé. Surprise. Puis Jubilation. Bonheur. Tous ces visages oubliés qui reviennent à la charge...

La vie continue.
 
Je ne m'arrête pas et je marche. Je vole. Je me sens légère et heureuse. Comme quoi, il en faut vraiment peu !
Vole vole vole petite coccinelle, laisse moi compter tes vies sur tes ailes....




<3 De tout coeur... <3

Mardi 18 novembre 2008 à 11:21


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Suis - je assez grande pour me lancer à la découverte du monde, dans cette aventure qu' on appelle la Vie ?
Du haut de mes 1m60, je me sens minuscule et je ne représente pas grand chose aux yeux du monde.
Mais celui ci à l'air de m'acceuillir les bras grands ouverts !
Mais est-ce pour me caliner et me montrer avec délicatesse et patience les merveilles de cette planète ?
Ou est-ce plutôt pour m'étouffer et me faire regretter d'être partie trop tôt , sans avoir attendu d'être prête ?
Ma vie est plutôt bien, oui, mais je voudrais la rendre exceptionelle.
Alors, mes conVerses noires aux pieds, qui me rappellent un merveilleux séjour à Londres, mon sac sur le dos, j'emporte avec moi juste mes souvenirs et ma bonne humeur, mon sourire. Pour le reste, on verra bien...

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