somewhere-over-the-rainbow

Skies are blue...

Samedi 27 février 2010 à 18:03

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Je me sens obligée d'écrire là dessus parce que cette "semaine", 4 jours en réalité, ces 4 jours, ils m'ont fait comprendre certaines choses, découvrir d'autres, et m'engager dans d'autres encore. Alors il est important pour moi d'écrire ce qui m'émeut, ce qui me touche, le coeur, l'âme, cette sensibilité qui m'enveloppe, ces souvenirs que j'ai ramené, que j'ai embarqué, accrochés à mon sourire, pendant que je repartais vers ma vie à moi.
Je ne vous demande pas d'apprécier ce que j'écris. Si ça ne vous plait pas, ne lisez pas. Il n'y a rien de pire que de ne pas aimer un ordre de mots.
Je pose simplement mes pensées comme je pourrai poser un petit bout de Vie qui m'aura été chère, et dans lequel mon esprit s'égarera lorsqu'il se sentira tomber. Il faudra bien une chose à laquelle penser pour se relever et se dire que, oui, a Vie est Belle. Ainsi, j'attendrai de rencontrer à nouveaus des moments comme celui ci, et piquer des souvenirs de ce délice là.

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Ca commence comme ça. Une intrusion. Un sourire trempé dans la folie, "cachez moi, j'ai pas le droit d'être ici".
En marchant dans ce couloir j'entrais un peu plus à chaque pas dans leurs mondes, leurs univers. Derrière chaque porte, une chambre, une maison, un monde, une Vie. Pour la plupart, cet Internat tombe en ruine, sa pourriture les agace, et bien plus même, et leur voeux serait de sortir de là.
Moi, je viens de l'extérieur. De la Vie normale, où l'on vit chaque journée, chaque soirée avec les membres de sa famille.
Ces jeunes ne se rendent pas compte de cette chance inouie qu'ils ont. Et c'est à l'intérieur de leur minuscule chambre que sont entassés leurs plus beaux souvenirs, peut être.

J'ai été au coeur même de leur Vie, de leur quotidien pendant quelques jours. J'ai pénétré dans leur Monde. Les murs sont tellement fins qu'ils ne sont jamais vraiment seuls. Mais leur porte fermée à clé, assis à leur bureau ou sur leur lit, ils ont la possibilité de s'enrober dans un silence individuel, une solitude. Ils sont coupés du Monde, et en même temps en plein dans une Vie mémorable.
Il y a entre eux quelque chose d'extraordinaire, un lien, une force, une unité. A vivre ensemble, ils apprennent à se connaitres, à respecter leurs différences, cultiver leurs ressemblances. Ils sont tantôt une oreille, des mots, un réconfort, tantôt une larme, une tristesse, une pudeur dévoilée, un secret partagé.

Ces vies qui ont croisés mon chemin, certaines d'entre elles en tout cas, je ne les oublierai pas. Elles resteront parallèles à la mienne, et parfois, se croiseront, peut être pour se rassurer et se dire qu'on est pas seul, peut-être pour ne pas être seul, pour se souvenir, car il est bon de plonger dans les souvenirs parfois, ça aide à avancer. Et pour partager aussi. Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé...

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J'ai fait un Pacte, aussi. Le plus beau de toute mon existence. "Si je me bats pour ma Vie, alors tu prends soin de la Tienne".
J'ai toujours eu du mal avec ce genre de comportements. Ils veulent se foutre en l'air, tuer leurs rêves, abandonner leurs Vie alors que d'autres, moi y compris, on cours après. Alors que moi, je donnerai tout pour avoir ne serai-ce qu'une fibre de ce sentiments d'immortalité, de cette impression de certitude d'arriver là où je voudrais arriver. Ce la m'arrive parfois, je crois. Ces instants où j'oublie même comment je m'appelle tant je suis heureuse, où rien n'a d'importance, si ce n'est de profiter du moment présent. Mais au milieu de ce tableau de bonheur, une tâche noire apparait, s'agrandit, et me rappelle que ma Vie ne sera peut-être jamais comme je l'imagine. Pas par faute de moyen. Juste par manque de temps.
J'avais alors une haine et une incompréhension immense face à Eux. Mais je ne sais pas, j'ai eu un déclic. Et il m'est apparu que la détresse pouvait être plus grande que la raison et l'engloutir en un instant, noircir les pensées heureuses d'un pessimisme rare, caresser d'une solitude irritante et insupportable, et gommer toute trace d'espoir. Je l'ai peut-être apperçu dans son regard à Elle, senti dans ses Mots.
Ma sensibilité développée, je comprends. Surement pas tout, surement pas grand chose. Mais l'essentiel.
Et je pense que c'est à Nous autres, Nous qui avons encore cette petite Lumière, Nous qui la voyons toujours briller (même si lui arrive de se cacher derrière une montagne de désespoir, cette étoile réapparait toujours, car en fait, il suffit de l'escalader, cette montagne...), c'est à Nous de la leur prêter, de leur en offrir quelques éclaircis, jusqu'à a naissance d'un nouvelle espoir, jusqu'à l'arrivée un nouveau sourire, d'une nouvelle envie de Vivre. Et je pense sincèrement que cette renaissance est possible. Et nécessaire. Il serait injuste de laisser partir les gens sur une mauvaise image de la vie, de ses surprises. Ils n'ont pas encore tout vu.

En ce qui nous concerne, Elle et moi, j'ai décidé d'essayer de lui prêter ma lanterne pour lui éclairer cette face du monde qu'elle ne voit pas, cette beauté et cette simplicité. Je ne l'éteindrai jamais. Je voudrais qu'elle sache que ma tendresse pour Elle est inépuisable, et je serai, si elle en a besoin, une oreille attentive. Et voudrai mes mots, parfois maladroits, réconfortants.
On ne se connait pas très bien. Pas du tout, d'un certain point de vue. Mais je connais son rire et ses regards, j'eus la chance de connaitre également ses bras. Alors je la connais assez pour pouvoir lui Promettre.

"Je m'engage alors, corps et âme, à m'accrocher à ma Vie, me battre pour qu'elle soit la plus longue possible, à apprendre à nager, à voler, à me relever, à avancer, à courir, à sourire même à travers mes larmes, à espérer même écrasée par le désespoir. Je m'engage à aimer la vie avec tout ce qu'elle comporte, si, et seulement si, Toi aussi, de ton côté, tu l'empêche de s'échapper, si toi aussi tu cherches avec ardeur, et lui trouves un sens, si toi aussi tu te bats pour réaliser tes rêves, et aller le plus loin possible, plus loin que tu n'aurais jamais pu l'imaginer. Enfin, seulement si, lorsqu'il t'arrive d'avoir envie de partir, tu penses à tout ce que je donnerais pour pouvoir rester. "Tu as cette chance de pouvoir profiter de ce cadeau. Moi, je ne pourrais peut-être jamais finir de l'ouvrir. Alors je me battrais jusqu'au bout, si toi aussi, tu marches avec moi."

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Une chose, importante, m'est apparue comme évidente. Une évidence qui m'habitait déjà, et qui s'est confirmée lors de ce séjours.
Et cette idée même me rend euphorique. Je l'aime j'en prends soin, elle me donne des ailes et me fait avancer avec ' envie d'aller plus loin. Encore plus loin.

Je veux, chaque matin que m'offrira la vie, me réveiller à ses côtés.
Je veux que mes sens s'éveillent par notre amour.  La sentir contre moi, sa peau contre la mienne, ouvrir les yeux et que sont visage d'ange soit la première image à cette sortie des Rêves. Je veux que ses lèvres contre les miennes soient la première saveur à laquelle je gouterai, dès le matin. Je veux que nos "je t'aime" soit les premiers mots échangés, la première parole du coeur. Je veux que son odeur soit le premier parfum qui embaumera mon esprit.
Je veux m'endormir chaque soir en ayant la certitude de sa présence au matin suivant.
Je veux rentrer de la danse, et savoir que nous serons réunies. Je veux faire vivre Nous, lui faire faire de projets, les réaliser, ne pas avoir peur de la folie et du risque, partir à l'aventure. Mais toujours avec Toi.

"Tu m'es essentielle. Tu es ma lumière, mon étoile. Tu donnes à ma vie tout son sens, à mon coeur toute sa vie, et à mon âme toute sa poésie. Sans toi, je ne suis plus rien."

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Quelques jours suffisent à une véritable leçon de vie, certaines prises de conscience et à renouveler les sourires et l'envie de Vivre. Ce sont tous ces moments qui me tirent vers le haut et m'empêchent de tomber dans le gouffre de la solitude dévastatrice, même si la solitude j'ai besoin d'elle, car sans elle, je ne pourrai pas me rendre compte des bonheurs, de la beauté de la Vie, et encore moins l'écrire.

http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/TextureIIbyCallu.jpg Anonymement Moi.

Dimanche 21 février 2010 à 17:50

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Cette foutue nostalgie m'a encore bien eu. Elle a vu que j'étais seule, tranquille, trop tranquille surement, et m'a poignardée dans le dos. Elle s'est penchée à mon oreille et m'a soufflée tous ces souvenirs, toutes ces choses qui m' habitent, qui me font du bien, et parfois qui me font du mal.
Je suis exigeante. Je voudrais absolument revenir en arrière, pour revivre certaines choses, et me noyer à nouveau dans l' idée que ce bien-être ne s'arrêtera jamais. Et comme ce n'est pas possible, je pleure cette incapacité, dans la peur de ne jamais retrouver ces sensations, tout en ayant l'espoir qu' elles reviennent un jour à la charge.
Je pleure le temps qui passe. Non pas parce qu'il passe. Mais parce que je ne le vois pas passer. Parce que j'ai l'impression à des moment très importants d'avoir les yeux fermés.

Depuis toujours, depuis que j'ai commencé à Penser, je Pense et me Questionne. Il y a plusieurs sortes de questions...

Y'a des moments, des odeurs, des lumières, de couleurs, qui me rappellent des choses précises. Je me laisse enivrer de ces instants passés, de leur saveur délectables. Et des points d'interrogations s'empressent aussitôt de venir me rejoindre dans cette rêverie.
"Est-ce que ça reviendra ?" "Est ce qu'elle s'en souviendra, comme moi ?"

Y'a des moments importants, des décisions à prendre. Sans se tromper, si possible...
"Est-ce que c'est la bonne décision ? "Est-ce que c'est ce que je veux ?" "Qu'est ce que je regretterai si je fais ça ?" "Ca vaut vraiment le coup ?" "Et si j'me trompe ?...je fais quoi ?"

Je crois que je me pose trop de questions. Et que je ne trouve pas assez de réponses. Parfois y'en a pas je crois. C'est possible qu'il n'y en ai pas... ?

Y'en a toujours des réponses, en fait. Elles sont là, juste là, il suffit de les voir. Elles impliquent des sacrifices parfois, mais si on ne sacrifie rien, on ira jamais nul part. Faut savoir quitter la route et s'aventurer un peu pour trouver un autre chemin, Son chemin. Et si c'est pas le bon, faut pas attendre qu'il soit trop tard pour en changer. Mais de toute façon, "trop tard", c'est dans très longtemps.

Mais surtout, n'aies pas peur de la Folie. Elle se trouve souvent sur le bon Chemin. "La saveur de la vie n'est que pour les Fous..."



"Pourquoi tu pleures ?"

"Parce que..."

"Parce que quoi ?"

"Parce que tu poses trop de questions."

"Oh... Mais toi, tu t'en poses jamais des questions ?"

"Si. Tout le temps."

"Et ça te fait pleurer ?"

"Oui, parfois."

"Pourquoi ça te fait pleurer ?"

"Parce que je trouve pas de réponses."

"Tu devrais arrêter de pleurer, et arrêter d't'e foutre la pression comme ça et de chercher trop loin."

"..."

"Des réponses, tu m'en donnes depuis tout à l'heure."


Jeudi 4 février 2010 à 13:14

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C'est drôle, j'ai toujours pensé que ce que j'écrivais passerait mieux sous un autre nom que le mien. Que ça serait plus beau, plus joli. Que ça ferait moins niais, aussi.
Et en me disant que ce n'est pas de moi, j'arrive presque à apprécier.
Petit problème d'identité ? Ou peut-être que je n'assume pas la sensibilité qu'il y a en moi.
Mais peut importe que j'écrive sous mon nom ou celui d'un ou d'une autre. J'écris. C'est ce qui compte.

On m'a dit...non, Elle m'a dit que c'était joli. Et je me suis dit "Pourquoi pas...?".



"Ce jour là, nos chemins ce sont croisés,
Nos regards mêlés et nos doigts entrelassés,
J'ai tatoué ton coeur dans mon âme,
Une empreinte indélébile, un miracle dans une vie banale.
Un regard, un sourire de toi
Et je sais pourquoi je suis ici,
Quelques mots, un baiser, pourquoi pas,
Et je sais pourquoi je suis en vie :
Pour ces deux mots faussement anodins
Et qui valent tous les mots du monde,
Pour ces silences qui suivent et sont chacun
Un flot, une bombe d'amour à chaque seconde.
Et le seul verbe à conjuguer,
Lorsque tu me regardes, prends mes mains dans les tiennes,
C'est le verbe Aimer,
Je t'aime Tu m'aimes On s'aime,
"Nous", vivra à travers les temps,
Tandis que notre amour flottera dans un sempiternel présent."

Anonymement Moi.

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