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Skies are blue...

Dimanche 10 octobre 2010 à 22:58

Ebauche d'une pensée tremblante. D'un sensibilité suprême...


Si je prends le temps de me confier à vous, ce n'est pas seulement pour alimenter mon blog et respecter les délais de publication de Cowblog -car il m'arrive de me fondre dans une lourde absence à certaines périodes, le manque d'inspiration, le vide, ou le manque de temps, vous devez surement connaître ça aussi et donc comprendre-, mais pour livrer les mots qui me pèsent à l'intérieur à d'autres coeurs, à d'autres regards sensibles peut être, avides d'un quelconque jugement, mais également pour m'imprégner l'esprit d'un faux courage de lui écrire ce que je pense.
Vous savez, un peu comme ces lettres qu'on écrit du bout de l'âme en friche certains soirs de solitude, et qu'on laisse paisiblement dormir dans une boîte, elle même bien cachée, à l'abri des curieux.
Ce sentiment de soulagement intérieur. Tout est sorti. Mais emprisonné entre des fibres blanches. Et qui ne trouvera, pour la plupart des cas, jamais son face à face.

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Suspendue à ses moindres désirs, j'essaie de la combler.  Lui offrir le meilleur de moi même. Et je jure que j'en saignerais s'il le fallait. Elle est ma vie.
Et tout ça, sans vouloir l'écraser du poids de mes sentiments. Sans vouloir l'étouffer dans mes draps de désirs.
Le plus magique dans cette histoire, est la certitude de passer chaque jour à croisant son regard, à tenir sa main, et à goûter la chaleur de ses lèvres contre les miennes. Chaque jour. Chaque jour elle est ma femme, une bonne amie selon les regards qui nous observent, mais au fond toujours mon amour.
Chaque jour je la vois s'épanouir dans sa passion, qui est la mienne, aussi. Coup de chance ?
Et l'on se soutiendra toujours dans ce monde farfelu artistique qui nous demande de la détermination et de la confiance. Parce qu'elle m'en apporte quand j'en manque. Et que je pense faire pareil pour elle. On sera toujours l'une derrière l'autre à se pousser. Et ça me rassure, en un sens.

Mais parfois, je voudrais simplement lui manquer. Que notre commune présence ne soit pas machinale. Qu'elle soit heureuse de me voir, pas juste contente, qu'elle soit surprise. Lui manquer. et qu'elle réalise que je suis là, et que peut être, elle m'aime. Que ce ne soit pas acquis. Qu'elle se le dise à elle même, "putain, c'est fou c'que j'l'aime...". Que son amour ne stagne pas.

Je voudrais partir. Lui faire gouter l'absence pour qu'elle se rende compte de la véritable saveur de la présence. Je veux qu'elle ai mal de vide.
Et qu'elle se sente revivre à mon souffle dans son cou, devenu si rare. A mes mains sur son corps. A mes lèvres sur sa peau. Qu'elle ne s'habitue pas. Qu'elle ne pense pas posséder. Car même si je lui appartiens, je veux qu'elle ne le sache jamais. Connaître toujours ce petit frisson, cette sueur froide, cette peur de voir s'éloigner tous ces espoirs qu'elle a enfouie en moi depuis le premier jour.


Moi, je n'ai pas besoin de la savoir loin pour me rendre compte chaque jour, à chaque réveil, un peu plus, de la chance que j'ai de l'avoir. "De l'avoir"...
Je n'ai pas besoin qu'elle me manque, pour jouir de l'idée même qu'elle m'aime en retour.
Sa présence me suffit.
Elle, me suffit.

Ses "je t'aime" me sont précieux. Tellement.
Et je sais qu'elle se perd, en ce moment. Et je crois qu'elle voudrait que je lui manque. Pour être sure...?

Je voudrais lui manquer, et qu'elle me regarde comme avant. Sans certitude aucune de ce que l'avenir nous réserve. Mais avec celle de l'existence bien réelle de cet amour si spécial qui nous borde.



Je ne remets aucunement en doute son amour pour moi. Je le sais fort et bien précieux, délicat. Doux.
J'exprime simplement cette petit peur que j'ai au fond de moi et qui picote, celle de courir à ma perte, à notre perte, ma moitié noyée par ce trop plein d'amour que je lui offre, dont je l'inonde peut être, en voulant bien faire. Cette peur de voir sa flamme s'éteindre, peu à peu. Par la montée des eux, atteignant la mèche...

Que dire... Que je serai prête à souffler dessus une vie entière jusqu'à ce qu'elle soit sèche. Pour un jour tenter de la rallumer.

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Amoureusement, un coeur qui bat. Merci.

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