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Skies are blue...

Samedi 14 novembre 2009 à 10:32

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J'ai toujours eu beaucoup de respect et d'admiration pour ces êtres généreux qui décident de partager en toute humilité, les mystère de la littérature, les utopies du monde, sa beauté, et nous aide à déchiffrer ces pages de sous-entendus, petites lumières de la vie.

On s'attache vite à ce genre de personnage. Je m'attache vite.
J'éprouve tant curiosité face à cet enseignement littéraire, parce qu'il me semble être la clée de beaucoup de portes, la réponse à beaucoup de question. 

Les filière scientifiques se noient dans les exercices de calculs et de mesures, ils agonisent presque, alors que les filières littéraires n'ont qu'à nager de pages en pages, glisser de mots en mots, pour le pur plaisir de l'esprit. J'ai toujours aimé me dire que mes devoirs, c'était la lecture. Quel bonheur. Les devoirs étaient un exercice de solitude, de concentration, des voyages à travers les paysages de monde, à travers le temps, et les esprits des hommes.

J'ai aimé cette femme qui, par beau temps ou par tempête, nous livrait ses pensées les plus profondes, ses idées tant d'années mûries dans son esprit. Elle nous donnait son coeur en même temps. Se révélait à ceux qui voulaient bien le voir. Elle donnait, même à ceux qui s'en foutaient et ne voulaient pas recevoir. Elle donnait sans compter, son coeur et ses émotions.

A la manière dont elle nous enseignait les livres et leur contenu, je voyais que ça lui tenait à coeur. Et à moi aussi.
J'avais cette drôle d'impression de représenter quelque chose pour elle. Ses yeux brillaient quand elle voyait dans l'un de nous un minimum goût et de désir pour toutes ces trésors qu'elle nous livrait. Trésors déguisés en corvée aux yeux de beaucoup.
A travers les pages de ces livres, et l'esprit de ces auteurs, notre imagination valdinguait et certaines de mes réflexions sur l'existence ou la vie, s'éclairaient majestueusement. Et j'aimais ça. Assise dans cette salle de classe, je domptais le monde et ses mystères. Ses profondeurs n'avaient plus de secret pour moi. Il était à mes pieds.

Elle me comprenait. J'en avait le sentiment. Elle s'intéressait à moi et à mes mes idées.
Mais un an plus tard, c'est bien comme si je n'avais jamais existé.
Je me sens blessée par cette indifférence qu'elle pourrait me témoigner après m'avoir tant donner, après m'avoir tant appris.

Vingts quatre autres ont pris notre place.
Je me suis livrée à cette femme pendant une année entière. Je lui ai confié certains de mes doutes sur l'avenir, certaines de mes idées sur l'amour, quelques réflexions sur l'existence. Je lui ai laissé accéder à moi, comme si nous allions perpétuer notre relation de longues années durant.
La vie m 'a balayée de la sienne, et je n'ai plus personne à qui livrer mes mots.
Pourquoi s'attacher tant à celle qui propose pour la première fois des réponses à nos questions, pour finalement s'en écarter comme si c'était évident ? Pourquoi nous donner tant si c'est ensuite pour nous abandonner ? Pourquoi nous frustrer à ce point ? Pourquoi nous remplacer aussi rapidement, aussi facilement... ?

Je ne vous oublierai jamais. Je vous remercie simplement de tout cet amour partagé, et toute cette passion donnée. Merci. Vous serez toujours dernière chacune de mes lignes, car c'est grâce à vous qu'elles existent, vous les avez libéré. Par votre amour de la littérature, vous avez enrobé mon esprit et mon coeur de mots.
Merci.

Lundi 7 septembre 2009 à 11:42

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Un petit bout de temps que je n'ai pas tapé sur ces touches pour laisser quelques traces de mon âme.
Pourquoi ?
Je ne sais pas exactement. J'avais des choses à dire, à raconter, à plaindre... mais face à cet écran, à cette feuille virtuelle, vide, je me sentais aussi blanche qu'elle.
Il est temps d'abréger les vacances de mon esprit, même s'il ne l'a jamais vraiment été, en vacances, et de le remettre au travail. De laisser les mots l'amadouer et le charmer.


On croise parfois des gens, dont la rencontre aurait été plus qu' improbable. On les croise. Puis encore. Et ensuite on s'aperçoit qu'on n'aura plus jamais à les croiser, parce qu'ils sont dans notre vie. Ils s'y sont installé pleinement. On nous, on les a laissé faire.

Je l'ai regardé s'installer dans la mienne. Je n'ai rien dit. Je l'ai laissée faire. Elle a fait ça avec efficacité et élégance, toujours.
Frappant aux portes de ce coeur marqué par des guerres et des bombardements passés, elle n'a pas pris peur, n'a pas eu pitié du décor. Et lui, méfiant, il a seulement entrouvert ses volets. Mais elle s'est faufilée, immiscée , glissée dans cette petite ouverture. Elle aurait même été capable de passer sous la porte...
Sa présence m'apaise. Il ne faut parfois pas grand chose pour aller bien... moi, il me faut la chaleur de sa présence dans ma vie. L'empreinte de ses sourires, la saveur de ses rêves, le son de ses rires. L'harmorie de notre joie de vivre. La couleur de notre bonheur.

En peu de temps, elle a su prendre une place dans ma vie, dans mon coeur. Et aujourd'hui, même consciente des coups de pute de la Vie, je ne vois plus ma vie sans elle.
Elle m'apporte quelque chose que je n'ai pas vraiment su trouver ailleurs. Quelque chose d'indéfinissable.
Cela ne veut pas dire que je n'ai besoin que d'elle. Non, du tout. Mais je sais que je pourrai toujours compter sur elle, qu'elle seras toujours là. Et ça fait tellement de bien, de pouvoir se reposer un peu sur les autres...

Je ne suis pas amoureuse. Ce n'est pas ce genre d'amour là... C'est quelque chose de bien plus fort, de bien plus précieux. Quelque chose qui durera toujours. Normalement... puisque rien ne pourrait venir nous nuir. Nos disputes (si disputes il y a) seront vaines, et nous seront toujours ratrappée par cet élan du coeur, cet amour porté à l'autre. Des fous rires pour amortir la chute. Des regards et des baisers pour apaiser les blessures.

"Non pas qu'elle m'aime, non, mais je la reposerai toujours de ses errances.
[...]
En tournée, de ville en ville, elle peut séduire, laisser sur son passage une légère trace de regret, je ne nie pas qu'elle puisse même avoir quelques passagères aventures, mais rien ne peut nuir à notre union : Le lendemain, nous reprendrons ensemble le train, notre fidélité est sans faille, et quoi que lui apportent les séductions de l'étape, jamais, au matin, lorsque nous devrons repartir, elle ne manquera."
  (J.L Lagarce - Nous, les héros)

Nourries de rêves et de projets, nous vivrons l'éternité. L'éternité la plus éternelle.
J'aimerais lui dire tant de choses, lui livrer mes peurs et mes angoisses, mais aussi mes joies, mes rêves. Mes envies de vivre. Mais je ne sais pas vraiment parler... je vois les mots dans ma tête, mon coeur en ressent la chaleur, ou au contraire, le goût glacial. Et rien ne veut sortir. Peut être parce que les mots prononcés sont transparents, s'effacent en un rien de temps. Ils tombent dans l'oubli, ce puit sans fond. De toute façon, je les trouve fade...
Alors je préfère les garder vivants. Ici. Couché sur le papier, mais tellement éveillés.

Je ne la laisserai jamais. J'ai besoin d'elle. Besoin qu'elle appartienne à mon avenir. Besoin de partager avec elle tant de choses. Des envies, des folies, des futilités et de grandes décisions. J'ai tout simplement besoin de partager ma vie avec elle.
Il se pourrait, et c'est certain, que chacune prenne sa route, pour aller vivre à l'autre bout du monde. Un jour. Mais même à l'autre bout du monde, elle m'accompagnera dans ce que je vivrai, das ce que je ferai. Et je la retrouverai souvent par surprise, ou pas, au coin d'une rue, dans un café, une salle de concert, où nous continuerions de collectionner les souvenirs.
Un autre jour, je viendrai la chercher. Je prendrai sa main dans la mienne, et la trainerai jusqu'à ce voilier qui nous attendra.
Beaucoup de rêves... à nous de nous donner les moyens de leur réalisation.

Notre relation a ses conditions. A sa condition. Ne jamais tomber amoureuses l'une de l'autre, pour que tout reste simple.
Mais j'ai peur. Un peu peur de disparaitre... Peur d'être remplacée, effacée. Peur qu'elle trouve mieux ailleurs et qu'elle se rende compte que je ne lui apporte pas tant que ça finalement. J'ai peur de devenir une étrangère pour elle.


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"Je n'aurais pas même eu besoin de mourir pour disparaitre. J'étais sans importance. "  (J.L Lagarce - Juste la fin du monde)

Mais je lui fait confiance, et essaie de ranger cette possessivité qui m'enlace avec une tendre violence, quand je sais que je ne serai pas la seule à pouvoir fondre sous son regard, à pouvoir m'envoler, accrochée à son rire, à me sentir exister sous ses mains.
Quelle gloutonnerie affective...
Peut-être ne suis-je qu'un ogre, qui couve jalousement ceux que j'aime. Je serais prête à dévorer tout cru qui s'approche trop près de ma couvée. Et j'étouffe mes protégés sous le poids d'un amour dévorant.
Je ne veux pas être comme ça. Et je dois commencer à accepter, à respecter le contrat, sa vie privée et ses amours.
Son coeur ne m'appartient pas.
Pas complètement.
Mais ce qui me console, c'est que ce petit bout de coeur, celui qui porte mon nom, lui, m'appartiendra toujours.

Dans l'abandon où elle pourrait me laisse un jour, je sentirai la présence affective pourtant, de cette solitude amère. Le chagrin sera de tous les voyages, rangé quelque part dans une de mes poches. Je ne m'abandonnerai pas à la détente, au calme, au sommeil, à la paresse, à la caresse du soleil, non. Je refuserai de me retrouver en tête à tête avec moi même, avec mes pensées, de peur d'en ressortir effondrée.
Parfois oui, je me souviendrai, et j'offrirai à ces souvenirs, les sourires heureux qu'ils méritent.

Heureusement, mes nuits sont bercée par l'odeur de ce t shirt, que j'attends de retrouver chaque soir pour m'aider à me retrouver dans les dédales de mon imaginations, et de mes rêves. Et comme fidèle compagnon, j'ai une coccinelle qui m'accompagne partout... Et j'aime quand elle galope dans mes pensées à l'image de la Reine Mab, dans Roméo et Juliette.

Mais de toute manière, je n'ose pas imaginer qu'elle puisse me laisser un jour.

J'aurais vécu des moments inoubliables avec elle. Accrochée aux ailes de cette petite coccinelle, nous nous laissons porter par le vent.
C'est quand on commence à goûter à l'onctuosité de ces moments là, qu'on est prêt à tout pour vivre plus longtemps, pour ne jamais quitter cette douceur. Qu'on se pense prèt à se battre, à ne jamais s'arrêter de se battre, même et surtout contre les plus gros démons. J'ai l'impression que rien ne pourrait m'arrêter dans ma course. Et il n'y a rien de plus plaisant, de plus agréable, que de se sentir invincible. Vivante.

"Mon rire s'est mélé au tien, et il résonnera toujours. Il sera toujours l'écho de ta joie de vivre."


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J'aime passer de doux moments avec elle. C'est onctueux, ces instants où les mots n'ont pas lieu d'être. Où on se sent bien, juste parce que l'autre est là.

Elle m'a embrassé là.
J'ai dit quelque chose mais si bas qu'elle ne pouvait pas l'entendre.
J'ai dit ; " S'il te plait, ne me laisse jamais, parce que quand tu n'es pas là, il me manque un morceau de moi même et je n'ai nulle part où aller où je ne sois pas en morceaux..."

Je voudrais simplement la marquer, laisser quelque part en elle une empreinte, une trace indélébile, pour qu'elle se souvienne de moi, pour qu'elle se souvienne que la vie vaut la peine d'être vécue et que jusqu'au bout, il faut y croire.
Je voudrais qu'elle sente ma main sur son épaule, qui la soutient.
Je voudrais qu'elle sente pour toujours, même quand je ne serai plus,  ma main dans la sienne, qui la tire et l'encourage à avancer, et à Vivre tout ce qu'elle a toujours voulu vivre.
Ses rêves et ses passions.
Cette vie dont elle rêve. Lui faire comprendre qu'il est temps d'ouvrir les yeux, et de commencer à se battre pour la Vivre.

"Vis pour deux, ma puce. Je t'aime."


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Mercredi 1er juillet 2009 à 22:14


http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/SDC10312.jpgAujourd'hui, J'ai touché le bonheur du bout des doigts....



Si on m'avait dit que le bonheur n'était pas cette chose inaccessible que l'homme recherche tout au long de sa vie sans finalement, vraiment se satisfaire, ni le trouver, je ne l'aurais pas cru. Si on m'avait dit que ce n'était pas cette étoile que l'astronaute rêve d'atteindre tout en sachant sa conquête impossible, je ne l'aurais pas cru non plus.

Aujourd'hui, c'est différent.

Je crois que le bonheur naît dans les choux et les roses. Il pousse sur les branches, se faufile entre les feuilles. Il est dans chaque croc d'une pomme verte, dégustée en plein soleil.
Il est là alors que nous ne le soupçonne même pas. Mais il se manifeste en nous chatouillant, d'où naissent des éclats de rire, des sourires. Une ambiance magique.

Les miettes de ces éclats ont été ces millions d'étoiles dans le ciel noir, ce soir là.

Je pourrais dire que j'ai plus vécu en quatre jours avec Eux, que jusque là. Je pourrais dire ça oui, car c'est cette impression là qui se déverse sur moi. Douce et rafraîchissante. Une bouffée d'air pur.

La maladresse de mes mots ne me permet pas de les remercier correctement. Dommage. S'ils se bousculaient un peu moins, j'aurais peut être pu essayer...

Je marche. Quelque chose me gène dans ma chaussure. Je m'assoie et la retire, puis la retourne et tape doucement dessus. Les dernières miettes de poussière de sable en tombe... je souris. Je suis heureuse. Merci.

"Ne pleure pas parce quelque chose est terminé, mais souris parce qu'elle a eu lieu"

http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/butchtrain.jpgLe voyage commence... on court à travers les paysages pour aller Vivre.


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Le célibat. Une carapace. Pourquoi ?
Pour me protéger. Pour les protéger. Ne pas trop s'attacher, pour ne pas avoir trop de chose à détacher, ne pas avoir trop de choses desquelles il faut se séparer. Pour ne pas Perdre trop, tout simplement.
Je veux juste faire le moins de mal possible. Qu'on m'aime sans trop m'aimer. Qu'on me remarque tout en étant discrète. Qu'on me regrette sans trop me regretter.
Je veux juste qu'un jour, mon Adieu sonne comme un Au revoir. Et que tous l'entende comme ça.
Mais pour ça, il ne faut pas trop s'attacher. Juste un peu. Juste ce qu'il faut.


Je ne veux pas vivre, ou finir de vivre, seule. Ce n'est pas mon but, mon désir. Je veux vivre le plus possible avec tous. Tout ceux là, ceux que j'aime.
Mais je ne veux personne trop proche de moi. Je veux imposer une distance. Et de cette distance, j'aurais le pouvoir d'être spectatrice de la vie. Je prends du recul et regarde. Je scrute chaque détail. Chaque détail, afin de m'en souvenir, comme quelque chose de propre, à chacun.

"On voudrait songer à des choses nobles, ce mot, des choses nobles, et on se laisse glisser vers des détails, les détails imbéciles au milieu de ce qu'on voudrait être les heures les plus importantes de sa vie, on imagine ça, toujours on imagina ça, les heures les plus importantes de sa vie...Je reste préoccupée par cette question, ces détails imbéciles et j'ai tort, je ris, je crois bien, et je ris d'avoir tort, et pourtant de ne pouvoir m'éloigner de cette idée."

Jean Luc LAGARCE - J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne.



Je ne veux être indépendante.

Je ne veux pas des "je tombe, tu tombes". Ridicule. Aucun sens.
"Je tombe, tu restes debout et continues d'avancer tête haute". Plus correct selon moi.

Un peu comme si je montais en haut d'un rocher, et que je les regardais, en bas, vivre.
Les observer. Voir, apercevoir la vie sans moi. Leur bonheur fait le mien. Et je souris.

Mais je reprends mes esprits. Je descends de ce rocher, et les rejoints. Je suis là, je veux profiter d'eux tous. Sans exception.

Merci à tous. Merci de me permettre de Vivre.

http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/butch1.jpg1h35 du matin. Macdonald's. On prend des forces, on a encore de la route à faire....


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Récit d'une conquête.



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GayPride...


Après 1 année d'attente, le joue J était enfin là, juste là. Nous étions toutes portées par une euphorie des plus incroyable. Les chars défilaient, la musique abondait, les gens dansaient. Ils étaient heureux, et nous aussi. Nous, surtout.
Nous étions ivre de bonheur. Les quelques bouteilles ont aussi contribué à cette ivresse, mais le bonheur et cette béatitude, légère, y étaient pour beaucoup. Nos lèvres ne cessaient de sourire, toutes seules. Nos yeux pétillaient sans répit. Notre coeur battait au rythme de la musique tandis que notre respiration s'accélérait, ralentissait. Le souffle coupé par un trop grande bouffée d'émotion.
Les corps se frôlaient, se touchaient, se frottaient. Au milieu d'une foule immense, nous étions les Reines du Monde. Plus rien n'avait d'importance, rien. Mis à part cet instant.
Il faisait chaud. Le soleil n'avait pas pitié de nous, et se donnait en spectacle, brillant de toute sa beauté. Quel astre Orgueilleux... peut importe. Notre joie de Vivre nous rendait toutes plus belles et plus rayonnantes. Plus lumineuses.

Cette journée fait partie des jours que l'on oubliera pas. Pas seulement parce que c'était la Gaypride, évènement tant attendu. Mais parce que nous étions Tous là. Tous réunis. Parce que vous étiez là.



http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/train-copie-1.jpgDans le train. On s'occupe comme on peut... on rêve de ce qu'on veux. On s'échappe où on veut. De toute façon, on arrive bientôt...


On monte dans le train. Un compartiment où l'on s'assoit pour se retrouver face à face, ou côte à côte. On se regarde et on est heureuses, tout simplement.
Chacun s'occupe comme il peut. Certains à travers les mots, d'autres un peu plus modernes se fatigues les yeux à la DS.
Une fois mon livre fini et refermé, j'ai laissé mon esprit s'échapper à travers la vitre. Le paysage défilait, non, s'échappait, à toute vitesse. Pourtant, pour moi, le temps s'était arrêté.
Nous n'imaginions pas encore que nous reprendrions ce train, ou rentrerions chez nous, la tête chargée de souvenirs fastueux.
Le train traversait les villes et ont se sentait comme aventurières.
A nous le monde... !



http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/ombres.jpgLes ombres nous suivent partout, prenez garde. Elles nous espionnent.



La nuit tombée, elles sont là. Elle apparaissent sans rien demander. Elle sont là. Les ombres.
Elles nous suivent. Elles sont un deuxième nous. Et pour faire ce chemin du retour, nous étions alors deux fois plus, et nous avons deux fois plus profité, deux fois plus ris, aussi. Nous étions deux fois plus heureux. Et j'ai deux fois plus réalisé à quel point la vie est belle, et le bonheur, simple.
Suivant les railles, (et non les rames, Tsiampa >_<") du tram, nous avons traversé le monde. La nuit nous était présente jusqu'à la fin. Jusqu'au début du jour. Charmante compagnie. Douce présence, que ce voile sombre trempé de petites lumières semblant nous guider.

Le monde dormait pendant que nous vivions. Tous rêvaient les yeux clos, pendant que nous rêvions éveillés.
Tous étaient immobiles, cloitrés dans leur lit, pendant que nous courrions, criions Liberté et planions, cherchant à s'accrocher aux étoiles.
Tout étaient muets, pendant que nous chantions.
Personne n'étaient, alors que nous, nous étions. Nous étions là. Et nous le savions.

Jamais je ne me suis sentie aussi Vivante que cette nuit là.

Jamais je ne me suis sentie aussi bien que ces jours ci...


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Dimanche 10 mai 2009 à 14:14


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Aujourd'hui, j'ai dit "au revoir". Je lui ai dit "au revoir". Au Revoir. Ca veut dire qu'on se reverra ?
Je n'ai pas pu lui dire àDieu, car je ne crois pas en Dieu. Et se donner rendez vous à un endroit qui pour moi n'est que pure fantaisie, aurait été ridicule.
Alors, j'ai dit Au revoir.

J'ai un besoin oppressif de m'isoler, de m'enfermer avec moi même et de me retrouver seule avec mes pensées. Pascal disait que c'était la pire des choses pour l'homme, que de se retrouver seul avec ses pensées, que de le contraindre à les regarder en face et à les assumer. Qu'il fallait être courageux pour se passer de n'importe quel divertissement, pour Penser.
L'isolement, ce mur invisible... L'isolement se promène dans la foule. Mais comme un fantôme. Un mur invisible le sépare des vivants. Une cage de verre, une glace sans tain. On y voit tout, mais personne ne nous voit...

Penser, oui. Penser. Cette pensée m'obcède.
J'ai besoin de m'élever au dessus de tout, de tout le monde, de moi même aussi, et d'être spectatrice de la Vie.
Je dois penser sur moi, sur eux, sur Elle.
Elle, en parlant d' Elle... J'espère qu'elle me pardonnera mes humeurs, mes pulsions solitaires qui m'attrapent parfois et ne me lâchent pas. Et je ne sais pas pour combien de temps je resterai prisonnière de toutes ces questions, et de cette envie de fuir le Monde. J'espère revenir un jour...
Et Elle ne devrait pas m'attendre. Pourquoi toujours attendre ? Et plus on attend, plus on sent le poids du temps. Plus on attend, plus on se sent condamné à attendre. 
Peut-être aurait-il été été plus raisonnable, et moins égoïste de lui souffler :

"Envole toi, envole toi bel oiseau de Paradis. Vas découvrir le monde, vas, ne m'attends pas. J'ai les ailes brisées et ne sais pas si je tiendrai tout le voyage. Sinon, je suis prête pour le grand saut, chute libre depuis les nuages, jusqu'à l'océan. C'est mieux que la Terre aride... Mais toi, vole jusqu'à l'autre bout du Monde. Vole, et ne te pose pas tout de suite. Vole loin, très loin. Qu'ici rien ne te retienne. Change d'univers. Vole mon Amour, devient souffle, ou soit Colombe, pour t'envoler..."

Mais je suis ai dit : Au revoir.


Parfois j'aimerais tout recommencer. Une nouvelle vie, un nouveau départ, de nouvelles bases. Saines. Sans image ni étiquette à me coller dessus.

Tout était clair. Enfin presque. Mais ça l'était assez pour que ça le soit pour moi. Mais je ne sais pas. Je suis sans cesse poussée par ce besoin de me poser des questions, même quand ça n'est pas utile. Et à force, je me suis perdue au milieu de tant de points d'interrogation. Et aucun ne m'indique le bon chemin à prendre, il se demandent tous lequel c'est... (?.. ?)
Alors je ne sais plus non plus. Je ne sais plus si j'ai envie de ne désirer qu'Elle. Si j'ai envie d'aller voir ailleurs. Si j'ai envie d'Aimer. Si j'ai envie d'être Aimée.
Et je ne sais plus non plus si j'ai vraiment besoin des autres. Je ne sais pas si, finalement, je n'ai pas besoin d'Elle, juste d'Elle.
Parce qu'en ne voulant penser à rien, et faire le vide, je ne pense qu'à elle. J'ai ma tête qui tourne, de nos souvenirs heureux. Ivresse nostalgique.
Pardoxale. Car je n'imagine pas demain sans Elle.
Ivresse de remords et de regrets.
L'amour se fâne avec le temps, il se flétri et laisse un sempiternel parfum de nostalgie, flotter. Jusqu'à ce qu'un nouveau vienne le remplacer. Ou pas. Mais quoi qu'il en soit, chaque parfum est unique et rien ne pourra l'effacer pour toujours. Rien ne pourra nier sont existence, même passée.

Je reviendrai quand j'aurais trouvé quelques réponses. Je reviendrai quand les points d'interrogations, se seront redressés, et de leur dos courbé, seront devenus raides comme des piquets, se tenant droit, avec une élégance exclamative.
Je reviendrai... mais pour le moment, je dois panser mon coeur et penser ma vie..

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"J'aime tant la regarder.
La voir sourire.
J'aime tant l'écouter.
L'entendre rire.
J'aime tant la toucher.
La sentir frémir.
J'aime tant en parler.
Et j'aime la lire.
J'aime tant l'aimer.
Nous créer des souvenirs.
Je ne peux pas la quitter.
J'ai trop de choses à lui dire.
Je ne veux pas la blesser.
Mais la voir s'envoler et vivre."


Mardi 28 avril 2009 à 11:59

http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/parceque.jpgParce que la vie ne m'a doté que d'un coeur fragile, et indécis.
Parce que même en cherchant, je ne sais toujours pas qui je suis.

Parce que ma beauté n'est faite que de défauts, et mon histoire, d'erreurs.
Parce que j'ai appris seule à lutter contre la peur.

Parce qu'elle est est là, juste là, et moi, je n'ose pas la regarder.
Parce qu'elle me dit que son coeur bat, mais moi, je ne me harsarde pas à l'écouter.
Parce qu'elle a la tendresse même au bout des doigts, mais moi, je ne veux pas qu'elle se risque à me toucher.

Parce qu'elle ne voit pas le danger, et moi je ne veux pas qu'elle se brûle.
Parce qu'elle entourée d'une carapace de rêves et moi, je ne veux pas éclater sa bulle.

Parce qu'elle me tend la main, et moi je n'ose pas la saisir.
Parce qu'elle me dit de rester, mais moi, j'aimerais mieux partir.
Parce que je l'aime à en être égoïste, parce que je pourrais nous détruire.
Et parce que je voudrais qu'il reste quelque chose de nous.

Parce que malheureusement je sais que tout est joué.
Parce que je connais la fin.
Mais aussi parce que j'ai pour toujours sur ma peau l'empreinte de ses baisers,
Et de ses caresses au creux de mes reins.

Parce que
je l'aime à en mourir, mais elle ne le sait peut être pas.
Parce qu'elle est ma raison, mon lendemain, mon idéal.
Mais même le Bien je le fais Mal.
Parce qu'en étant parti de rien, elle est devenu tout pour moi.

Parce qu
'elle m'offre son coeur, et moi, je n'ose pas l'aimer,
Peut être par fierté, ou bien par faiblesse et par peur de tomber.


Parce qu'un jour, j'aurai l'audace de crier
Que plus jamais, je n'aimerai comme je l'ai aimée...



 
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" Regardez-moi, parce que même si je vous crie dessus,
même si j’ai souvent hurlé et pire râlé à tout bout de champ,
même si parfois j’ai été égoïste, égoïste à en mourir, et même si jamais je n’ai su vous aimer ni dire quoi que soit de bon ou de réconfortant quand il aurait fallu être bon et réconfortant,
même si j’ai disparu tant de fois en laissant seule ma propre famille,
même si je n’ai pas été l’ami qu’il aurait fallu être, et que souvent j’ai préféré me plaindre plutôt que vous écouter,
même si souvent ma haine a été plus forte et plus puissante et plus créatrice que tout mon amour,
même si je le sais, même si je n’ai pu porter ceux qui auraient dû être portés réellement et noblement par mon dos et par ma chair et par mon sang et par mon amour et par ma fureur,
même si je n’ai pas su surprendre tous ceux qu’il aurait fallu surprendre pour que la vie puisse enfin encore une fois, encore une petite fois, être un peu, un tout petit peu magique et surprenante,
même si je n’ai pas serré fort la main des nouveaux contre mon coeur et les aimer et tomber définitivement et entièrement avec eux dans la boue et aimer ça la boue avec les nouveaux, même si jamais je ne serai cet homme noble et fort et bon et aimant qu’il aurait fallu être pour que tout ça ne soit pas si long et si chiant, et si sombre, et si…

Je vous ai aimés, mon Dieu comme je vous ai aimés, vous tous là devant moi,
et même si vous ne l’avez jamais senti, mon souffle, il s’est mis dans le vôtre et maintenant que je dois disparaître mon souffle lui sera désormais au plus profond de vous,
mon Dieu comme je vous aime, je n’aurai jamais cessé de vous tenir silencieusement la main, à chaque putain de seconde je me serai mille fois tué pour chacun de vous, mes bons et doux amis, pour vous porter loin dans les siècles des siècles, chacun de vous,
mon dieu comme je vous ai aimés…

Mais maintenant c’est fini. C’est fini.

Pardon, j’ai trop parlé... "
 Vincent Macaigne


   <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/eyes003sv0.jpg                                                                                                                                         <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3

J'ai bien essayé de trouver des solutions. Mais l'amour est il un problème ?
J'ai juste voulu essayer...

Je ne contrôle plus rien. Ni mes sentiments, ni mon désir, ni ma vie. Je ne suis qu'un vulgaire jouet, qu'un " je ne sais qui" se plait à manipuler. Je suis ma propre marionette.
J'ai ce foutue besoin d'aller voir ailleurs, pour me rendre compte que j'ai le meilleur. J'ai besoin de savoir qu'elle est la seule à me faire être celle que je suis.
Mais je suis poussée en avant par une force étrangement intérieur, qui m'oblige à jouer.

Quand on est accro au jeu, y'a plus rien à faire
Sauf peut être, parfois, regarder en arrière..
"Merde, si j'avais su..."


"Et si.....?!" "Et si...." "Et si.... ??!!!!"
"Chut !"
"Pourquoi chut ?"
"Parce que tes Si ne servent à rien. Avec des Si, on pourrait refaire le monde !"
"ça tombe bien.. refaire le monde, c'est ce que je veux.. !"
"..."


Et Si je fonçais, tête baissée ? Et Si je courais, vite, très vite, sans jamais m'arrêter, ni me retourner ? Et Si j'arrêtais de penser, de me noyer, et sortais la tête de l'eau ? Histoire de respirer un peu....
Et Si je trouvais des réponses à mes question ?
Et Si..... Et Si je me mettais à l'aimer, et à accepter d'être aimer ?
Et Si je vivais...non... et Si on vivait ?


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