somewhere-over-the-rainbow

Skies are blue...

Mercredi 15 décembre 2010 à 22:20

Depuis quelques mois, j'écoute l'amour en Italien. Je ne comprends pas tout. Mais je ressens beaucoup.

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Voici un paysage au dessus duquel je pourrais voler infiniment.  Liberté. Des sens et de l'esprit. Un gouffre de bonheur pour les yeux.

Mon thé est froid. Je repose ma tasse orange presque vide sur mon gros livre, celui que je lis en ce moment. Celui que je lis, quand j'ai le temps.
"One Day", de David Nicholls.
Je ne sais pas très bien ce que j'écris, je sais juste que mes doigts tapent inlassablement sur les lettres éparses de mon clavier.
J'étais motivée pour écrire une ou deux phrases sur ce qui tourbillonne en moi en ce moment. Mais au fur et à mesure que j'écris, mes pensées s'effacent. Un peu comme un message écrit sur le sable, et que la mer vient avaler, pour le garder en elle, ce message. La mer, elle est pleine de messages. Des prénoms, des "je t'aime", des marques d'instants de vie bien précis, d'un peu tout le monde qui a vu la mer au moins une fois dans sa vie. La mer, elle a faim de vie humaine. Ou peut être simplement de sa saveur. De son goût délicat, crépitant sous son écume.
Je pourrais écrire là dessus. C'est un sujet intéressant, la Mer. Le ventre de la mer. Sans copier Alessandro Baricco, je pourrais écrire là dessus.
J'ai ma propre idée de la Chose.

Un temps

J'ai été me refaire un thé. Il est trop chaud. Je viens de me brûler la langue. Je ne pourrai plus jamais parler.
Je regrade les photos collées sur mon mur. Et je pense à tous ces fragments de vie qui ne sont plus. Qui ne sont plus que dans mon esprit. Et sur mon mur. D'une photo à une autre, j'ai l'impression d'avoir vécu deux vies. Certains souvenirs me parraissent tellement loin, qu'ils ne me semble presque pas les avoir vécu. Pourtant si. Et ils font ce que je suis aujourd'hui. Une filler chiante et insupportable. Dont le caractère pourrira la vie. Mais avec un coeur énorme, et si bien caché. On sait jamais, soyons prudents...

La regarder dormir. Qu'est ce que j'aime ça. SOuvent je me réveille et je la regarde. Je ne bouge pas, pendant de longues minutes. Et je colle à elle, j'enfouie mon visage dans ses cheveux. Et je m'endore, heureuse. Amoureuse, un peu plus.
J'aime aussi passer mes doigts dans ses cheveux, caresser sa nuque, lorsqu'elle conduit. Des fois elle laisse tomber le poids de sa tête dans ma main. Je souris. J'aime quand elle me fait sourire. Quand elle me fait rire. Rire aux éclats. Ou même pleurer de rire.
J'aime la regarder fumer. Une grande dame. Une élégance rayonnante. Et je comprends Flannery qui trouve tous les charmes possibles à la bouche d'Anne, lorsqu'elle boit son café, ou fume sa cigarette. Je découvre la même beauté et la même grâce  tatouées sur les lèvres de Sa bouche à Elle. Et bien plus même. J'aime l'observer. Sa façon de bouger, de parler, de regarder, de se taire, de penser. Je la rencontre sous tous ses visages. Et je les aime tous.
J'aime lorsqu'elle chante. J'ai aimé qu'un soir d'été, elle me chante l'Amour en Italien. Je n'ai pas tout compris, mais j'ai beaucoup ressenti.
Et j'aime plus que tout lorsqu'elle danse....

Suite à suivre... (une idée de plus pour un article, un autre soir...)


Voilà quelques temps que je veux écrire quelque chose qui me tient à coeur. L'écrire, pour pouvoir y réfléchir, poser mes mots, pour pouvoir essayer de lui dire. Ou pour qu'elle le lise. Je sais qu'elle lit, parfois...
Je veux dire (mon thé est toujours trop chaud, ça me déconcentre...) que je me suis rendue compte de quelque chose, qui me semble important. Et seules quelques personnes pourront me comprendre.
C'est qu'aujourd'hui, je me retrouve conne.
Il n'y a qu'une fois qu'on a trouvé la bonne personne que l'on se rend compte que c'est vraiment différent. Ce que l'on croyait être tout, avant cette fois ci, n'était pas grand chose. Du mois, c'est beaucoup moins. C'était l'aventure. Et j'ai trouvé mon trésor.
"Alors c'est ça, l'amour... C'est ça aimer. Putain, j'en étais loin, quand même... maintenant je sais. C'est fait un peu mal parfois mais c'est tellement bon, à chaque réveil, à chaque couché..."

Oui, c'est ça. J'ai plus à chercher. Plus besoin, plus envie.
Attention certains cherchent toutes leurs vie. Ou restent plantés dans un mirage. Mais ce n'est pas si grave si c'est tout ce qu'ils connaissent...aucun regret.
C'est un bonheur que tout le monde ne connait pas.
Ou une tragédie que beaucoup ne comprennent pas.
Car lorsque on le laisse échapper, pour telle ou telle raison, on s'en veut à vie. On ne se pardonne pas toujours. Car en partant, il nous a pris le coeur. Il nous a pris la Vie. Envolé le sourire, éteint, le soleil. On peut s'y noyer dans la peine. Et on se laisse couler, envelopper dans les souvenirs heureux.

Sujet à développer.

L'amour, le grand Amour, au sens le plus niais et le plus délicieux aussi, il a tatoué ma peau. Et je ferai tout pour le garder près de moi. Ne jamais le perdre. Ne jamais la perdre...


J'ai comprit beaucoup de choses à la vie durant ces dernières années.
Et cette peur de perdre qui m'enlace si tendrement m'irrite la peau.
Je vais la laisser vivre un peu. Un peu plus loin de moi.
Je veux la sauver de cet amour dévastateur qui me prend aux tripes quand je la vois. Quand je pense à elle.
Est ce qu'elle ressent la même chose. Je ne veux pas parler pour son coeur, mais je pense que non.

La distance, même très minime, lui crira peut être que je lui manque. A elle, à son corps, à ses mains, à sa bouche...
On a pas le même état d'esprit. Pas les même besoins. Ni les mêmes exigences. Mais je sais qu'on s'aime extrêment fort.
Je rêve parfois de ne l'avoir qu'à moi. Des jours entiers, à la couvrir de cadeaux, de baisers, de romantisme, de bons moments, de rires et de tendresse. Je rêve de moments à partager rien qu'à deux. Nous, deux seuls témoins d'une histoire naissante et grandissante à chaque heure.
Puis parfois, partager notre bonheur avec les autres. Avec eux.

Maintenant j'y pense...

"Sempre Sempre
Quelques mots d'amour que tu m'as laissés
Si cet amour est tellement vrai
C'est un vide auquel je ne m'habitue pas
Dans mon âme il y a cet éclat
Cette lueur que l'on éteint jamais quand on a trop aimé"


Demain, levé 5.00.
Départ de la maison à 6.30 (embouteillages peut être...)
Arrivée à la gare à 8.00
Départ de Paris à 8.13
Arrivée à Londres à 9.27, heure locale.

Ce n'était qu'un brouillon de pensées, celles qui m'ont frôlées la veille de mon départ. Celles qui m'ont sourie avant de m'éloigner de tout ça.



Je pars pour un voyage duquel je reviendrai pleine de nouvelles choses. Avec de nouveaux yeux, de nouvelles idées, de nouveaux projets, de nouveaux rêves, des valises de souvenirs, un coeur encore plus gros. Et des milliards de "Je t'aime"  pleins la bouche. Collés aux lèvres. Se battant pour arriver jusqu'à elle.
Elle m'aura trop manquée...

Par topinambour le Mardi 21 décembre 2010 à 16:15
Sublime... La facilité avec laquelle tes mots fusent...
Par ElwEline le Samedi 2 avril 2011 à 23:50
Je n'y arrive plus, je n'arrive plus à écrire.
Qu'est-ce qui est cassé chez moi ?
K.&.A.
Aide moi.
 

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