somewhere-over-the-rainbow - Skies are blue...http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.frCowblogfrSun, 07 Oct 2012 19:34:32 +0200180http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/le-cri-du-silence-ou-comment-dire-l-indicible-3210153.htmlLe cri du silence. Ou comment dire l'indicible.http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/lamour.jpgAimer en secret.

Dans le silence. Le silence le plus pur, le plus noble. Sans un mot.
Aimer et faire "mine de". Et faire semblant. Mais s'en satisfaire et aimer ça, aimer sous aucun regard, parce que c'est de cela dont est fait cet amour la, aussi.
Aimer et vivre chacun de son côté. Vivre, avoir sa vie et les mêler à des moments. Les confondre. Unifier. Et séparer. Sans vraiment séparer. Séparer quand même. Quitter. Et retrouver. Et aimer encore. Aimer en cachette. En secret. En secret scellé. Un secret d'or. Un secret secret.
Aimer sans avenir. Aimer au présent. Sans avenir mais en espoir, peut être.
Espoir du lendemain.
Et le lendemain espoir du lendemain.
Encore.
Partager en public. Partager la parole, converser. Et écrire entre les mots. Écrire des secrets. Souffler l'invisible. L'invisible évidence. Transparente. Sauf pour les gardiens. Gardiens des secrets. Et faire "mine de".  "Mine de" ne rien garder, de n'être le gardien de rien. Faire semblant de tout dire sans dire l'essentiel.
Sentir le feu, à l'intérieur. Taire le cœur. L'étouffer un peu pour ne pas éveiller de soupçons
. Pas de soupçons, pas de douleur.
Pas de douleur.
Plus de douleur.
Voiler le regard. Transpercer l'autre sans le toucher. Sans que ça se voit. En secret. Discrètement.  Et démentir. Ne pas mentir. Mais explorer une autre vérité. Une vérité vrai. À côté de la vérité mais en dehors du mensonge.
Et entretenir tout ça. Longtemps. Le plus longtemps possible. Protéger. Essayer de ne rien froisser, de ne rien abîmer.
Contenir les pulsions, à l'intérieur. Adorer leur brutalité. Leur violence. Mais ne rien montrer d'autre qu'un calme profond. Profondément trompeur.
Trompeur pour les Autres.
Salvateur pour soit.
Doux.
Et apaisant. Faire mine de sourire de sympathie.
Partager des moments de Plaisir en surface, quand ils se reflètent en Bonheur. Au fond des yeux. Du regard. Lovés près du cœur. Fondus dans l'âme. Respirés à chaque inspirations. Légers. Expirations. 
Puis un jour, un jour, un matin, un soir ou une nuit.
Une nuit, peut être, deux nuits, dix.
Cent nuits.
Toutes les nuits, toutes celles qu'il reste après. Après ou pendant, mais c'est souvent après.
Toutes ces nuits la, ces éternités, les passer à chercher les mots. Les mots justes. Les mots vrais.
Ceux qui collent qui se fondent et se confondent avec les émotions. Chercher à l'extérieur comment dire l'intérieur.
Chercher pour toujours. Trouver ou pas. S'en moquer de ne pas trouver. Puisque ça a été vécu. Puisque ça a existé. Et que ça existera toujours. Mais quand même, continuer de chercher. Poser des mots.
Des limites à l'illimité.
Essayer d'attraper l'innattrapable.
Comprendre l'incompréhensible.
Mais essayer.
Vouloir laisser une trace, vouloir laisser en vie dans un certain sens, même perdu dans un tiroir oublié à la serrure scellée. Scellée comme le secret. Un tiroir poussiéreux. Et laisser la poussière conserver ce secret. 
Et pourquoi pas, un jour, donner la possibilité à quelqu'un, à l'inconnu, de trouver ce tiroir. De souffler sur la poussière. Laisser l'inconnu découvrir les mots.
Laisser l'inconnu dans un silence pur. Un silence noble.
Le laisser réécrire sur des pages moins jaunies. Moins vivantes, aussi, mais laisser l'encre redonner vie. Une nouvelle vie. Aux mots. Et ces mots, sur ces nouvelles pages, bouleversants de nouvelles âmes, des âmes éparses, par ci par la, et les laisser en suspend.
En suspend devant ce secret secret. Les mettre dans la confidence. Les laisser croire. Croire que tout est la. Croire que le secret est révélé. Et ne jamais leur murmurer l'essentiel. Ne pas deçevoir, ne pas leur souffler qu'ils n'ont que de vulgaires miettes du Vrai.
Les laisser appeler ça Amour.
Qu'ils trouvent cela fort. Ce mot est le plus faible des mots.
Parce qu'il se vit. Se sent. Sous la peau. Dans le sang. Dans les tripes. Le cœur. Jusqu'aux os.
Parce qu'il se vit. Et ne s'écrira jamais. 


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secrètement, moi.
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http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/commentaires-3210153.htmlSun, 07 Oct 2012 19:34:32 +0200http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/le-cri-du-silence-ou-comment-dire-l-indicible-3210153.html
http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/essayer-de-dire-cette-chose-que-l-on-ne-peut-vivre-qu-emotionnellement-3189048.htmlEssayer de dire cette chose que l'on ne peut vivre qu' émotionnellement.http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/TheatredeDouailasalledespectacles.jpg

Dans quelques jours l'aboutissement de plusieurs longs mois de travail acharné.
Dans quelques jours, naissance concrète de la raison pour laquelle mon stylo s'est quelque peu desséché.

J'avoue qu'il m'arrive de regretter les mots. Je ne les ai pas lâchement abandonnés. C'est faux. J'ai simplement dû les laisser reposer dans un coin, le temps de Vivre.
Ecrire prend du temps. Et ce temps, il m'a fallu le donner à autre chose. J'espère que le Dieu des Mots me le pardonnera. Je l'adule tout autant, mais je ne peux plus me tourner exclusivement vers lui.
Je reviens parfois pour m'alléger et me retrouver. Je ne me suis pas vraiment perdue, depuis, j'ai juste mis en "stand-by" une partie de moi même. Mon Dieu qu'il me plait de me retourner sur celle ci à mes heures perdues ! Qu'il est doux, ce fragment de ma personne ! Je ne l'abandonnerai jamais !

La vie avale le temps, les seconde, les minutes, les heures, les mois. Les années. Un peu jeune pour vraiment m'en rendre compte, pour les année, mais je commence à y réfléchir, et à me rendre compte.
J'ai voulu ces (longs) derniers temps, vivre avec mes yeux, avec mes mains, avec mon corps, plutôt qu'avec mon encre.


Quelques jours seulement.
Je serai prête. Il ne restera que quelques minutes avant que le théâtre ne prenne vie.
Et moi, j'irai seule, comme à chaque fois, m'allonger sur cette scène. Rideaux fermé. Les yeux levés vers le plafond habillé de projecteur, avec le chuchotement de tous ceux qui me prêteront leurs regards quelques instant plus tard comme dernière musique, avant le commencement.
Je sentirai cette puissance qui émanera de la scène, se propager dans tout mon corps. Cette puissance, cet amour, cet honneur, cette fierté. Cette liberté aussi. Epanouissement, assouvissement. J'en aurai les larmes aux yeux, le bonheur frétillant dans chacun de mes membres.
Et il y aura aussi cette petite boule au ventre. Je l'aime bien, j'aime qu'elle me dérange un peu. Elle me permet de prendre conscience. De me sentir Exister.

Je penserai à tous ces yeux, pour qui je serai -nous serons- la seule cible, pendant presque 2 heures. Leur esprit sera là tout entier. Leur coeur. J'espère le toucher. Leur arracher des sourires, des rires, et leur donner l'émotion, la beauté. Un flottement tranquille. Nous serons l'histoire dans laquelle ils se seront jetés, il faudra les faire voler.
Faire face à tous ces visages, fondus dans la pénombre. Faire qu'ils ne se détournent pas. Accrocher leur regard, tenir leur attention, s'approprier le rythme de leur respiration.
Ne pas décevoir. Donner envie. Rendre fier les petites âmes éparses que l'on aime tout particulièrement.
Ma famille, surtout.
Qu'elle soit fière.

Quelques jours. Et ce sera comme si j'écrivais. Ecrire avec mon corps. Dans l'espace, sur cette scène, devant eux. Me mettre à nue ? Oui, un peu, quand même. Mais pas complètement. Pas déjà.
Donner, partager un maximum. Offrir. Et ne vouloir en échange que la reconnaissance bruyante contre la sueur de nos corps, contre ce don de nos âmes légères à présent. S'ouvrir à des inconnus et faire naitre leur joie, leur enchantement. Les faire voyager. Offrir quelques fragments de rêves, le notre s'exauçant sur le champs.

La magie du spectacle.


J'écrirai plus tard ce qu'il en aura été. Je prendrai le temps de choisir mes mots.
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http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/commentaires-3189048.htmlTue, 05 Jun 2012 11:49:00 +0200http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/essayer-de-dire-cette-chose-que-l-on-ne-peut-vivre-qu-emotionnellement-3189048.html
http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/mon-stylo-n-est-pas-sec-3161993.htmlMon stylo n'est pas sec... Eh Non ! Je ne suis pas complètement partie.http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/route.jpgJe n'ai pas qu'un pied dans la vie, mais un corps et un esprit. Mais aussi toujours un oeil sur les choses que j'aime, pendant ces instants silencieux où je trouve quelques miettes de solitudes. 

Je devrais y avoir les deux yeux fixés. Parce qu'il y a des choses que l'on ne peut pas se permettre d'égarer, d'oublier en chemin. Il y a des choses qui devraient rester. Toujours. On en a besoin, on le sait. C'est l'essentiel.
Mais le temps court , les minutes s'envolent. Et on oublie, on met de côté. Jusqu'à la prochaine fois.

J'ai laissé ça un temps, posé quelque part. Sur un coin de mon bureau. Dans un renfoncement de mon âme.
Je voudrais dépoussiérer tout cela en soufflant fort, ou doucement plutôt, pour ne pas abîmer, risquer d'abîmer.

Il y a des soirs comme celui ci ou je souffle dessus. Doucement. La "pointe de mon stylo" n'a pas séchée. L'encre y est toujours en attente d' Ëtre.
Ces moments sont rares, à présent. Mais il y a ces quelques minutes flottantes qui me rappellent que rien n'est perdu. Mon esprit n'est pas égaré. Il est simplement lové en observateur, pour plus tard, un jour,- bientôt ?! - s'ouvrir et laisser couler. Comme avant.

Non, je ne suis pas complètement partie. Puis-je dire, même, avec plaisir - et remplie d'évidence à cette idée - , absolument pas.



De quelque part, pas si loin, et toujours très tendrement...
 
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http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/commentaires-3161993.htmlWed, 11 Jan 2012 00:58:00 +0100http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/mon-stylo-n-est-pas-sec-3161993.html
http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/quatre-jours-deux-siecles-3099018.htmlQuatre jours. Deux siècles.http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/photolesbiennenoirblanc128.jpg

Quatre jours. Pas d'quoi en faire en plat.

"Tu t'attaches trop...", j'me dis. "Pas la peine de m'dire ça c'est déjà fait, et j'peux rien y faire..." j'me réponds. "Et c'est sans regret", je conclus.

A la voir tous les jours, à l'avoir tous les jours, toute la journée, à partager le même lit presque plus de sept soirs par semaine, pratiquement.
Oui, je le dis, je l'assume -ma niaiserie amoureuse-,  quatres jours, cela me parait quatre ans.
C'est incroyable, cet amour et cet attachement qu'elle peut exercer sur moi. Je sais déjà que chaque seconde que je la saurai loin lui sera consacrée.
A peine partie, je penserai à elle comme si elle me manquait depuis deux siècles.
Je ne cesserai de me demander ce qu'elle fait. D'imagine ses gestes, ceux qu'elle pourrait faire à l'instant même où j'y pense. Je ne cesserai d'imaginer ce qu'elle pense, au moment même où mon esprit s'arrêtera sur son image.
Son image. Je la colle à l'écran de mes paupières comme un souvenir suceptible de se flétrir au fils des années, fâner, jaunir, et disparaitre. 

Mais quatre jours, bon sang !  

Ces heures là seront les plus solitaires que j'aurais pu connaitre depuis bien longtemps, même entourée de tous ces corps et de tous ces esprits que je connais si bien et avec qui je vis tous les jours. Seulement, il en manquera un, de corps. Il en manquera un, d'esprit. Et ce coeur, avec lequel j'ai appris à synchroniser les battements du mien au quotidien. Et cette main, que j'ai appris à serrer, et ce regard, sous lequel j'aime tant exister.
Ils manqueront ces bras... Ses bras.

"Un seul être vous manque et tout est dépeuple", à écrit Lamartine. Je n'en ai jamais douté. Mais aujourd'hui je sais qu'il n'y a rien de plus vrai.

Quatre jours.  Il ne m'en faudra pas si peu pour sombrer dans le manque d'amour. Car je le sais, son amour, peut importe où elle se trouve.
Il ne m'en faudra pas si peu pour me noyer dans son absence, comme ceux qui partent loin d'eux même des mois durant.

Mais quatre jours, c'est tout juste ce qui me suffira pour savoir plus fort encore -car je le sais déjà depuis bien longtemps, elle n'a jamais eu besoin de partir pour que je puisse le penser et le sentir partout dans mon corps-, que je ne veux jamais être séparée d'elle.

C'est fou, l'amour. S'attacher à une personne à ne plus pouvoir s'en déccrocher.
Mais il faut savoir.

Lundi soir, je ne dormirai pas. Je le sais, trop prise par la hâte de retrouver son sourire.
Puis je me lèverai pour aller travailler. Je passerai ma journée à vouloir bousculer le temps, à vouloir négocier les heures pour qu'elles ne durent que quelques minutes.
Et à un si court fragement de temps de la retrouver, j'angoisserai. J'aurai une ces boules au ventre qui me détruira l'estomac. Le coeur tout serré mais tellement bruyant et explosif. Et les poumons tous petits, le souffle court.
Je serai pleine de l'absence qu'elle aura laissé en moi.
Mais tout ça ne sera rien comparé à la joie qui m'emportera à l'instant même où mon corps aura retrouvé son moule, où mon visage retrouvera la chaleur de son cou.

Je suis prise au corps par l'Amour.
J'ai l'âme ligoté à ces plaisirs et à ce bonheur qui rempli ma vie à présent.

Et toute cette sensibilité qu'elle me fait découvrir et qui m'habite à chaque seconde me fait écrire des textes idiots.

Mais merde. J'ai 20ans, laissez moi écrire l'histoire de ma vie comme je l'entends. Comme je le ressens.
Mon conte de fée ne fait que commencer. Et croyez moi, il se finira comme il se doit.

"Elles vécurent heureuses et eurent beaucoup d'enfants..."




Ps :Si je n'ai écris aucun "je t'aime", c'est qu'à présent, ces mots sont d'une faiblesse que je n'avais encore jamais rencontrée dans la langue française, dans le langage même, et dont je ne pourrais me permettre d'en employer le sens pour dire ce qui me brûle vraiment à l'intérieur.
Et puis, de tout façon, que je l'aime, cela coule de source.
Je l'ai écris entre chaque lettre, entre chaque mot...





                                                                                                 
         A présent occasionnellement, 
                                                                                                                     mais toujours très tendredrement,
                                                                                                                                                             Lola.
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http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/commentaires-3099018.htmlThu, 07 Apr 2011 10:13:00 +0200http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/quatre-jours-deux-siecles-3099018.html
http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/depuis-quelques-mois-j-ecoute-l-amour-en-italien-je-ne-comprends-pas-tout-mais-je-ressens-beaucoup-3069487.htmlDepuis quelques mois, j'écoute l'amour en Italien. Je ne comprends pas tout... Mais je ressens beaucoup.Depuis quelques mois, j'écoute l'amour en Italien. Je ne comprends pas tout. Mais je ressens beaucoup.

http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/fondecranmontagnesapertedevue.jpg


Voici un paysage au dessus duquel je pourrais voler infiniment.  Liberté. Des sens et de l'esprit. Un gouffre de bonheur pour les yeux.

Mon thé est froid. Je repose ma tasse orange presque vide sur mon gros livre, celui que je lis en ce moment. Celui que je lis, quand j'ai le temps.
"One Day", de David Nicholls.
Je ne sais pas très bien ce que j'écris, je sais juste que mes doigts tapent inlassablement sur les lettres éparses de mon clavier.
J'étais motivée pour écrire une ou deux phrases sur ce qui tourbillonne en moi en ce moment. Mais au fur et à mesure que j'écris, mes pensées s'effacent. Un peu comme un message écrit sur le sable, et que la mer vient avaler, pour le garder en elle, ce message. La mer, elle est pleine de messages. Des prénoms, des "je t'aime", des marques d'instants de vie bien précis, d'un peu tout le monde qui a vu la mer au moins une fois dans sa vie. La mer, elle a faim de vie humaine. Ou peut être simplement de sa saveur. De son goût délicat, crépitant sous son écume.
Je pourrais écrire là dessus. C'est un sujet intéressant, la Mer. Le ventre de la mer. Sans copier Alessandro Baricco, je pourrais écrire là dessus.
J'ai ma propre idée de la Chose.

Un temps

J'ai été me refaire un thé. Il est trop chaud. Je viens de me brûler la langue. Je ne pourrai plus jamais parler.
Je regrade les photos collées sur mon mur. Et je pense à tous ces fragments de vie qui ne sont plus. Qui ne sont plus que dans mon esprit. Et sur mon mur. D'une photo à une autre, j'ai l'impression d'avoir vécu deux vies. Certains souvenirs me parraissent tellement loin, qu'ils ne me semble presque pas les avoir vécu. Pourtant si. Et ils font ce que je suis aujourd'hui. Une filler chiante et insupportable. Dont le caractère pourrira la vie. Mais avec un coeur énorme, et si bien caché. On sait jamais, soyons prudents...

La regarder dormir. Qu'est ce que j'aime ça. SOuvent je me réveille et je la regarde. Je ne bouge pas, pendant de longues minutes. Et je colle à elle, j'enfouie mon visage dans ses cheveux. Et je m'endore, heureuse. Amoureuse, un peu plus.
J'aime aussi passer mes doigts dans ses cheveux, caresser sa nuque, lorsqu'elle conduit. Des fois elle laisse tomber le poids de sa tête dans ma main. Je souris. J'aime quand elle me fait sourire. Quand elle me fait rire. Rire aux éclats. Ou même pleurer de rire.
J'aime la regarder fumer. Une grande dame. Une élégance rayonnante. Et je comprends Flannery qui trouve tous les charmes possibles à la bouche d'Anne, lorsqu'elle boit son café, ou fume sa cigarette. Je découvre la même beauté et la même grâce  tatouées sur les lèvres de Sa bouche à Elle. Et bien plus même. J'aime l'observer. Sa façon de bouger, de parler, de regarder, de se taire, de penser. Je la rencontre sous tous ses visages. Et je les aime tous.
J'aime lorsqu'elle chante. J'ai aimé qu'un soir d'été, elle me chante l'Amour en Italien. Je n'ai pas tout compris, mais j'ai beaucoup ressenti.
Et j'aime plus que tout lorsqu'elle danse....

Suite à suivre... (une idée de plus pour un article, un autre soir...)


Voilà quelques temps que je veux écrire quelque chose qui me tient à coeur. L'écrire, pour pouvoir y réfléchir, poser mes mots, pour pouvoir essayer de lui dire. Ou pour qu'elle le lise. Je sais qu'elle lit, parfois...
Je veux dire (mon thé est toujours trop chaud, ça me déconcentre...) que je me suis rendue compte de quelque chose, qui me semble important. Et seules quelques personnes pourront me comprendre.
C'est qu'aujourd'hui, je me retrouve conne.
Il n'y a qu'une fois qu'on a trouvé la bonne personne que l'on se rend compte que c'est vraiment différent. Ce que l'on croyait être tout, avant cette fois ci, n'était pas grand chose. Du mois, c'est beaucoup moins. C'était l'aventure. Et j'ai trouvé mon trésor.
"Alors c'est ça, l'amour... C'est ça aimer. Putain, j'en étais loin, quand même... maintenant je sais. C'est fait un peu mal parfois mais c'est tellement bon, à chaque réveil, à chaque couché..."

Oui, c'est ça. J'ai plus à chercher. Plus besoin, plus envie.
Attention certains cherchent toutes leurs vie. Ou restent plantés dans un mirage. Mais ce n'est pas si grave si c'est tout ce qu'ils connaissent...aucun regret.
C'est un bonheur que tout le monde ne connait pas.
Ou une tragédie que beaucoup ne comprennent pas.
Car lorsque on le laisse échapper, pour telle ou telle raison, on s'en veut à vie. On ne se pardonne pas toujours. Car en partant, il nous a pris le coeur. Il nous a pris la Vie. Envolé le sourire, éteint, le soleil. On peut s'y noyer dans la peine. Et on se laisse couler, envelopper dans les souvenirs heureux.

Sujet à développer.

L'amour, le grand Amour, au sens le plus niais et le plus délicieux aussi, il a tatoué ma peau. Et je ferai tout pour le garder près de moi. Ne jamais le perdre. Ne jamais la perdre...


J'ai comprit beaucoup de choses à la vie durant ces dernières années.
Et cette peur de perdre qui m'enlace si tendrement m'irrite la peau.
Je vais la laisser vivre un peu. Un peu plus loin de moi.
Je veux la sauver de cet amour dévastateur qui me prend aux tripes quand je la vois. Quand je pense à elle.
Est ce qu'elle ressent la même chose. Je ne veux pas parler pour son coeur, mais je pense que non.

La distance, même très minime, lui crira peut être que je lui manque. A elle, à son corps, à ses mains, à sa bouche...
On a pas le même état d'esprit. Pas les même besoins. Ni les mêmes exigences. Mais je sais qu'on s'aime extrêment fort.
Je rêve parfois de ne l'avoir qu'à moi. Des jours entiers, à la couvrir de cadeaux, de baisers, de romantisme, de bons moments, de rires et de tendresse. Je rêve de moments à partager rien qu'à deux. Nous, deux seuls témoins d'une histoire naissante et grandissante à chaque heure.
Puis parfois, partager notre bonheur avec les autres. Avec eux.

Maintenant j'y pense...

"Sempre Sempre
Quelques mots d'amour que tu m'as laissés
Si cet amour est tellement vrai
C'est un vide auquel je ne m'habitue pas
Dans mon âme il y a cet éclat
Cette lueur que l'on éteint jamais quand on a trop aimé"


Demain, levé 5.00.
Départ de la maison à 6.30 (embouteillages peut être...)
Arrivée à la gare à 8.00
Départ de Paris à 8.13
Arrivée à Londres à 9.27, heure locale.

Ce n'était qu'un brouillon de pensées, celles qui m'ont frôlées la veille de mon départ. Celles qui m'ont sourie avant de m'éloigner de tout ça.



Je pars pour un voyage duquel je reviendrai pleine de nouvelles choses. Avec de nouveaux yeux, de nouvelles idées, de nouveaux projets, de nouveaux rêves, des valises de souvenirs, un coeur encore plus gros. Et des milliards de "Je t'aime"  pleins la bouche. Collés aux lèvres. Se battant pour arriver jusqu'à elle.
Elle m'aura trop manquée...

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http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/commentaires-3069487.htmlWed, 15 Dec 2010 22:20:00 +0100http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/depuis-quelques-mois-j-ecoute-l-amour-en-italien-je-ne-comprends-pas-tout-mais-je-ressens-beaucoup-3069487.html
http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/je-voudrais-lui-manquer-et-qu-elle-realise-que-je-suis-la-et-que-peut-etre-elle-m-aime-3047355.htmlJe voudrais lui manquer, et qu'elle réalise que je suis là, et que peut être, elle m'aime.Ebauche d'une pensée tremblante. D'un sensibilité suprême...


Si je prends le temps de me confier à vous, ce n'est pas seulement pour alimenter mon blog et respecter les délais de publication de Cowblog -car il m'arrive de me fondre dans une lourde absence à certaines périodes, le manque d'inspiration, le vide, ou le manque de temps, vous devez surement connaître ça aussi et donc comprendre-, mais pour livrer les mots qui me pèsent à l'intérieur à d'autres coeurs, à d'autres regards sensibles peut être, avides d'un quelconque jugement, mais également pour m'imprégner l'esprit d'un faux courage de lui écrire ce que je pense.
Vous savez, un peu comme ces lettres qu'on écrit du bout de l'âme en friche certains soirs de solitude, et qu'on laisse paisiblement dormir dans une boîte, elle même bien cachée, à l'abri des curieux.
Ce sentiment de soulagement intérieur. Tout est sorti. Mais emprisonné entre des fibres blanches. Et qui ne trouvera, pour la plupart des cas, jamais son face à face.

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Suspendue à ses moindres désirs, j'essaie de la combler.  Lui offrir le meilleur de moi même. Et je jure que j'en saignerais s'il le fallait. Elle est ma vie.
Et tout ça, sans vouloir l'écraser du poids de mes sentiments. Sans vouloir l'étouffer dans mes draps de désirs.
Le plus magique dans cette histoire, est la certitude de passer chaque jour à croisant son regard, à tenir sa main, et à goûter la chaleur de ses lèvres contre les miennes. Chaque jour. Chaque jour elle est ma femme, une bonne amie selon les regards qui nous observent, mais au fond toujours mon amour.
Chaque jour je la vois s'épanouir dans sa passion, qui est la mienne, aussi. Coup de chance ?
Et l'on se soutiendra toujours dans ce monde farfelu artistique qui nous demande de la détermination et de la confiance. Parce qu'elle m'en apporte quand j'en manque. Et que je pense faire pareil pour elle. On sera toujours l'une derrière l'autre à se pousser. Et ça me rassure, en un sens.

Mais parfois, je voudrais simplement lui manquer. Que notre commune présence ne soit pas machinale. Qu'elle soit heureuse de me voir, pas juste contente, qu'elle soit surprise. Lui manquer. et qu'elle réalise que je suis là, et que peut être, elle m'aime. Que ce ne soit pas acquis. Qu'elle se le dise à elle même, "putain, c'est fou c'que j'l'aime...". Que son amour ne stagne pas.

Je voudrais partir. Lui faire gouter l'absence pour qu'elle se rende compte de la véritable saveur de la présence. Je veux qu'elle ai mal de vide.
Et qu'elle se sente revivre à mon souffle dans son cou, devenu si rare. A mes mains sur son corps. A mes lèvres sur sa peau. Qu'elle ne s'habitue pas. Qu'elle ne pense pas posséder. Car même si je lui appartiens, je veux qu'elle ne le sache jamais. Connaître toujours ce petit frisson, cette sueur froide, cette peur de voir s'éloigner tous ces espoirs qu'elle a enfouie en moi depuis le premier jour.


Moi, je n'ai pas besoin de la savoir loin pour me rendre compte chaque jour, à chaque réveil, un peu plus, de la chance que j'ai de l'avoir. "De l'avoir"...
Je n'ai pas besoin qu'elle me manque, pour jouir de l'idée même qu'elle m'aime en retour.
Sa présence me suffit.
Elle, me suffit.

Ses "je t'aime" me sont précieux. Tellement.
Et je sais qu'elle se perd, en ce moment. Et je crois qu'elle voudrait que je lui manque. Pour être sure...?

Je voudrais lui manquer, et qu'elle me regarde comme avant. Sans certitude aucune de ce que l'avenir nous réserve. Mais avec celle de l'existence bien réelle de cet amour si spécial qui nous borde.



Je ne remets aucunement en doute son amour pour moi. Je le sais fort et bien précieux, délicat. Doux.
J'exprime simplement cette petit peur que j'ai au fond de moi et qui picote, celle de courir à ma perte, à notre perte, ma moitié noyée par ce trop plein d'amour que je lui offre, dont je l'inonde peut être, en voulant bien faire. Cette peur de voir sa flamme s'éteindre, peu à peu. Par la montée des eux, atteignant la mèche...

Que dire... Que je serai prête à souffler dessus une vie entière jusqu'à ce qu'elle soit sèche. Pour un jour tenter de la rallumer.

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Amoureusement, un coeur qui bat. Merci.
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http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/commentaires-3047355.htmlSun, 10 Oct 2010 22:58:00 +0200http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/je-voudrais-lui-manquer-et-qu-elle-realise-que-je-suis-la-et-que-peut-etre-elle-m-aime-3047355.html
http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/les-grandes-folies-viendront-avec-le-temps-3045687.htmlLes grandes folies viendront avec le tempshttp://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/oiseauxorigami.jpg

Je ne comprends pas bien les sentiments humains, je crois. Je n'arrive pas à saisir. Je trouve bien désagréable de se laisser emporter dans un tourbillon de tourments où chaque chose n'est que sont contraire. Où chaque vérité n'est que mensonge. Je crois que je suis égarée au milieu du dédale de mes propres pensées. De mes propres émotions.

J'aurais pu croire qu'en avançant dans la vie, j'aurais commencé à la connaître, cette petite flamme. Que je les aurais apprivoisés, ces tambours intérieurs. Et cette légèreté. Et ce bonheur.
Mais c'est faux. J'accepte un peu plus chaque jour m'être trompée sur ce point.
Je peux avoir 12ans, 19ans, 25ans, 40ans. Ou 60. Je ne connaîtrai jamais rien à l'amour, pulsion imprévisible.

Aujourd'hui, j'Aime. J'aime de tout mon coeur, de tout mon corps. De tout mon être. Et j'aime tellement fort, que j'ai l'impression que ce n'est pas assez. Que ça ne sera jamais assez. Parce que Elle, elle vaut mieux que ça, qu'un amour terrien, qu'un petit coeur de rien du tout qui bat pour son petit être si précieux. Elle, elle vaut mieux qu'un amour de fourmis. Et j'aimerais arracher tous les coeurs de tous les gens de toutes les planètes de tous les systèmes solaires, pour les lui offrir et lui faire écouter combien je l'aime, moi.

Je voudrais chaque jour faire quelque chose pour le lui montrer.
Je suis trop petite pour lui décrocher la lune. Alors j'ai donné son nom, puis le mien -pour nous unir- à une étoile. Elle brille chaque soir au dessus de mon lit, collée à mon plafond, et je la regarde avant de fermer les yeux.
Je l'aime trop fort je crois, j'en suis parfois désespérée, car il me semble sombrer dans la folie certains soirs. Je voudrais l'enlever et l'emmener au bout du monde. Ou simplement en week-end, juste Elle et moi.
Et toutes ces choses qui me traversent l'esprit ne sont que folie. Pas impossibles. Mais pure folie. Et aujourd'hui, à l'heure qu'il est, pour des raisons personnelles, je ne peux pas me permettre de la cotoyer, cette cousine de la raison.

Et en ce soir d'Octobre, je crois devoir me tourner et lever les yeux vers un Dieu auquel je ne crois pas, pour lui implorer une infime réponse à tous ces questionnements insupportables.
Et je connais bien sa réponse. Je vais l'assimiler et l'écouter. Suivre son conseil. Je n'ai plus rien à perdre.

Juste l'aimer chaque jour au réveil, l'aimer chaque soir au coucher. Et vivre au jour le jour, de petites folies et de passions. Les grandes folies viendront avec le temps. Ce grand maître de la vie.

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http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/commentaires-3045687.htmlThu, 07 Oct 2010 22:57:00 +0200http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/les-grandes-folies-viendront-avec-le-temps-3045687.html
http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/moi-je-n-ai-pas-besoin-de-boire-pour-vomir-la-realite-quand-elle-t-arrache-les-tripes-3016045.htmlMoi, je n'ai pas besoin de boire pour vomir la réalité, quand elle t'arrache les tripes.



Quand elle sorti, c'était la nuit noire. La plus noire et la plus sombre depuis bien longtemps. Mais l'alcool allumait dans ses yeux des millions d'étoiles.
Tandis que les enseignes de la ville dormaient encore d'un bien lourd sommeil, elle les imaginait comme des centaines de soleils éparses, donnant un peu de chaleur et de couleurs à cette vie ténébreuse qu'elle cotoyait depuis maintenant tant d'années.

L'alcool, et tous ces artifices qui font vivre ailleurs, dans une autre dimension, elle en pleurait déjà.
C'était tellement facile... elle buvait sans modération les illusions qui la berçaient depuis toujours. Sous ses yeux se déroulait le tapis rouge de ce monde auquel elle avait osé rêver, parfois.

Et pendant que son âme flambait en enfer, son coeur tambourinait , vivant. Vivant, il ne l'avait jamais tant été.

Un jour, elle s'y noya, dans cette ivresse de vie.




Moi, je n'ai pas besoin de boire pour vomir la réalité, quand elle t'arrache les tripes.

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http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/commentaires-3016045.htmlTue, 06 Jul 2010 14:29:00 +0200http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/moi-je-n-ai-pas-besoin-de-boire-pour-vomir-la-realite-quand-elle-t-arrache-les-tripes-3016045.html
http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/c-est-con-mais-a-part-comme-ca-je-ne-sais-plus-comment-te-le-dire-2994187.htmlC'est con, mais à part comme ça, je ne sais plus comment te le dire...
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Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime.....




C'est con, mais à part comme ça, je ne sais plus comment te le dire. Je ne sais plus ce que ça veut dire. C'est tellement faible, ce mot. "Je t'aime"...
C'est tellement courant, tellement dit, et redis, en toute circonstance, pour rire ou sérieusement, crié ou murmuré, en français anglais chinois allemand espagnol russe breton suédois, écrit noir sur blanc, banc sur noir, en couleur, par sms, mms, mail, msn, c'est tellement inexacte, ça fait tellement mal, ou tan de bien, ça déchire ou ça recoud, ça fait rire, ça fait pleurer, ça fait vivre, ou mourir, ça change rien, ou ça change tout, ça gratte ou ça caresse... ça fatigue ou ça fait voler. Que l'on aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, ça reste pareil, un vulgaire "je t'aime" et tout est dit... ça fait fuir, ça retient. Ca comble, quand on a rien à dire.

Le mien renferme tant de chose. Nos souvenirs, nos projets, nos rêves, nos envies, nos baisers, nos rires, nos larmes, nos disputes, réconciliations, nos secrets, tous nos silences, toutes nos promesses, tout mon Moi, tout mon être mon âme, mon coeur, mon corps, mes pensées, mes ambitions. Toi, toi, toi, toi, toi, toi, toi, toi, toi...et toi, encore. Ma peur de te perdre, mon bonheur de t'avoir. Mon appartenance à tes beaux yeux, à tes sourires, à ta belle âme. Tant de choses que je voudrais te dire, tout ce que l'on a encore à faire et à partager. Ma jalousie, et toute ma tendresse. Ma fatigue et mes espoirs. Mon Espoir. Ma force, Notre force. Mon amour, indescriptible, pur et infini. Mon amour. Mon amour, mon amour....mon amour.
Ma vie que je te donne.

Il y a tout ça. Mais ce mot, aussi petit soit il, aussi commun... ce mot, c'est tout ce que je peux t'offrir. A toi d'y lire tout ça entre chaque lettre, entre les fibres de souffles au travers desquels je te les livre, toute ces merveilles.


J'espère que tu sauras trouver, derrière la faiblesse de ce mot, se faufilant d'entre mes lèvres mais venant du plus profond de mes tripes, toute la force qui le forge.

Je t'aime...

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Avec toutes mes tripes... Moi même
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http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/commentaires-2994187.htmlSat, 08 May 2010 08:49:00 +0200http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/c-est-con-mais-a-part-comme-ca-je-ne-sais-plus-comment-te-le-dire-2994187.html
http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/ceux-la-qui-ecrivent-que-l-on-ne-connait-qu-a-travers-ca-les-mots-2993893.htmlCeux là qui écrivent, que l'on ne connait qu'à travers ça, les mots...http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/clavier2.jpg

C'est drôle.
Il y a ces gens qui suivent notre routine comme si nous avions le même chemin à suivre, ceux là avec qui l'on passe notre temps parce qu'ils sont là, ceux là qui sont "tout près" et que "très loin", ne changerait pas grand chose.Ceux là dont on connait la vie, à force de la partager, même superficiellement.  Ceux là qui sont dans certains de nos souvenirs, agréables ne le nions pas, mais pas les plus sulfureux non plus. Ceux là qui... nous apportent ils quelque chose ? Peut être que notre relation ne devient qu'une habitude. Surement.

Et il y a ceux que l'on croise lors d'une journée ensoleillée, puis qu'il faut quitter. Ceux là que l'on ne connait pas mais qui ont chamboulé quelque chose à l'intérieur, et qui nous manquent. Qu'on apprend à connaitre, de près ou de loin. La distance efface l'ennuie. On ne se lasse pas.

Et encore, il y a ceux là, ceux que l'on rencontre superficiellement, et qui comme nous, collés à leur écran, laissent les secrets de leur âme naître à travers des confessions et des mots timides, destinés à toute une horde d'inconnus, dont les jugements n'atteignent rien ni personne, et au contraire, les admirations ou les compassions font chaud au coeur.
Ceux là qui écrivent, que l'on ne connait qu'à travers ça, les mots. Leurs mots. Pas ceux qu'ils soufflent doucement pour être accordés avec leur sourire -habitude-, mais ceux qu'ils crient sincèrement, comme une liberté.



C'est comme ça que je la connais. Jamais vue. Jamais entendue. -ça ne saurait tarder... . Mais lue. Et relue. Touchée par ses pensées, les vraies. Et c'est ainsi que j'aime la connaître.

De la même manière elle lit mes confessions, mes souffles spirituels. J'ai pris goût à ne pas aimer ce que j'écris. A me trouver pitoyable. Mais cette Belle Âme caresse cette infériorité qui m'agrippe et à ma grande surprise, elle desserre ses griffes. Quel apaisement. Grâce à elle, je doute. Je doute que ce soit ni nul que ça, même si je n'en suis pas si sur, encore...

Je voudrais simplement, avec des mots comme ceux avec lesquels je l'ai rencontrée, lui dire un grand Merci. Merci pour beaucoup beaucoup de choses. Pour me faire sourire et rire, seule, devant mon écran et ainsi me faire passer pour une folle. Merci pour me faire rêver chaque nuit à l'invention des "atebas chocolat kinder", pensée qui m'obsède radicalement à présent !
Merci pour ces larmes qui m'ont prises, dans le train, à la lecture d'un petit article à mon égard... Merci.

J'aimerais l'embrasser sur la joue, avec mes lèvres et mon sourire. Mais peut être qui si elle la colle à l'écran à peut marcher... en attendant, je le fais avec les mots... !
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http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/commentaires-2993893.htmlFri, 07 May 2010 11:14:00 +0200http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/ceux-la-qui-ecrivent-que-l-on-ne-connait-qu-a-travers-ca-les-mots-2993893.html