somewhere-over-the-rainbow

Skies are blue...

Mardi 7 avril 2009 à 23:29

 

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Partir. Partir, pour mieux revenir ? Partir pour ne pas dire fuir...


Je suis un être incompréhensible pour mon entourage. Naturellement paradoxale, je nage avec tant de facilité dans l'anti-thèse.

Je demande un peu d'attention, un peu de réflexion. Je demande à ce qu'on se mettre à ma place, qu'on y voit que d'ici, les choses ne sont pas si faciles, et que de simples décision sont pour moi des noeuds de réflexions.

Je pense, je pense, je pense... donc je suis ? Mais qui suis-je ? Et suis-je ?
Je suis une jeune fille, paumé. Plus je cherche, moins je suis. Je ne suis plus rien. Presque plus rien, en vérité.

Je ne suis que les lambeaux d'un passé aux jours sombres, et les confettis de souvenirs heureux. J'ai piétiné ma vie, et j'aimerais en éparpiller les miettes sur toute la surface de la Terre. Pour demeurer un peu partout, pour être aux quatre coins du monde, même, et surtout, quand je ne serai plus là.
Oui, parce qu'un jour, je ne serai plus là.
Je ne serai qu'une touche inodore, perdue au milieux de parfums exotiques qui enivrent l'esprit et éveillent les sens. Un regard avide, un visage lisse, n'ayant trace d'aucune expression, pendant que le monde pleure des cascades d'émotions.
Je serai un geste insignifiant, de trop, sans intérêt. Un murmure abîmé par les cris. Un sourire noyé par les larmes. Un soleil étouffé par la nuit. Un baiser volé, envolé et perdu au milieu d'une foule d'hypocrisie.
Je ne serai qu'un battement de coeur, d'un coeur aveugle, les yeux brûlés pas la réalité, muet et sourd, à force de crier trop fort qu'il est là.
Je ne serai plus qu'un esprit révolutionnaire et activiste tombé dans l'indifférence et la monotonie la plus totale. Un oiseau du voyage qui vole et ne se pose jamais. Car oui, j'aimerais me jeter dans un bain de liberté et de béatitude, au point que mes pieds n'aient plus jamais l'occasion de toucher cette Terre aride, où tout s'enflamme en une seconde. Cette terre, faite de sable, où rien n'y pousse et où tout s'y efface.

Je crois que j'ai besoin de m'envoler, pour un instant, oui, juste un moment qui pourrait durer indéfiniment, qui me permettrait de prendre assez de recule sur le monde pour y voir des vagues de sourires, vrais, au milieu de ce néant de mépris.

Mais par le passé, je veux créer un lien qui me lie à ce sempiternel présent pour au moins une éternité..
Je ne serai plus que quelques lettres, gribouillées sur un bout de papier, dans le coin d'une page de cahier remplis de toute une vie, assommant les curieux qui veulent pénétrer au plus profond de mes pensées en lisant ces seuls mots qui resteraient de moi, et qui hurleraient d'une encre noire :

"Je veux refaire le monde.. et qu'on se souvienne de moi. "

Lundi 16 mars 2009 à 23:05


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C'est drôle, parfois j'ai l'impression de ne pas être moi. J'ai l'impression d'être une autre. Une autre moi. Ca ne me dérange pas, et je me découvre avec curiosité.

J'aperçois depuis quelques temps, un coeur. Je le sens battre dans ma poitrine. Mon coeur, dans ma poitrine. Normalement, ça, ce n'est pas moi.

Je me découvre une nouvelle envie de plaire. Et ce n'est pas tant l'envie de plaire, qui est nouveau. Mais l'envie de Lui plaire. Et je pourrais aller jusqu'à dire que le regard des autres m'importe bien moins que le sien. Le sien... oui, le sien me fait me sentir vivante.

Je sens petit à petit un attachement, chaque jour plus fort. Un petit quelque chose qui me pousse vers Elle, me fait me souvenir d'Elle et ne m'empêche de regarder ailleurs, d'empreinter d'autres chemins. Je sens que je m'attache, oui. Moi qui aime tant ma liberté et mon indépendance, je sais qu'à présent je pourrais ne dépendre que d'Elle.

J'ai cette sensation de vide, à l'intérieur, parfois. Solitude accentuée quand Elle n'est pas là. Inutilité, je ne sers plus à grand chose..je ne suis plus grand chose.

Je peux sentir mon coeur se serrer si fort qu'il peut me faire mal, lorsque je la vois s'effacer, au loin, restée sur le quai.

J'ai cette impression bien étrange que le monde pourrait s'écrouler si je ne la revoyais pas. Plus jamais. Que le temps n'existerait plus, que moi même je ne serais plus moi, et que je n'aurais plus aucun but.

J'aime tellement la sentir près de moi. Sentir sa présence me réchauffe le coeur. Sentir sa peau glisser sous mes caresses, et ses cheveux entre mes doigts me fait me sentir bien. J'aime tant la voir sourire. Regarder au fond de ses yeux et y voir quelques étoiles émiettées.
J'aime lorsqu'elle me fait rire. Et moi je n'hésite pas à lui offrir tous ces rires trempés de larmes qu'on ne voit pas. Des larmes de joie, de l'avoir rencontrée, de l'avoir près de moi, de sentir que je suis importante pour elle, de sentir qu'elle est là. Avec moi.

Je veux jouer, et je sais que je la perdrai. La partie est finie. Il faut passer à un autre jeu. Et c'est Elle qui fixe les règles, cette fois. Elle lance les dés, moi je ne fais que la suivre. Pour elle, je serais capable de perdre. De la laisser gagner. Gagner quoi ? Des reflets d'amour, pour commencer. Des miettes de baisers, et des morceaux de bonheur.

J'ai tellement besoin d'Elle. Elle est mon remède, je le sais. Elle me guérira, elle le peut. Je le sens.

Pour elle, je suis capable de beaucoup.
Je lui construirai un monde où les capitalistes se seraient résignés, s'étant rendu compte de leur irrationalité.
Je ferai de chaque étoile un soleil au milieu de la nuit.
Je lui ferai l'amour avec toute la douceur et toute la tendresse dont elle n'a jamais osé rêver.
Je rennoncerai aux désires extérieurs pour ne désirer qu'elle toutes les nuits.
Je lui construirai des rêves pleins des vie et de couleurs.
Je la ferai voyager là où personne n'a encore jamais été.
J'attraperai une à une les minutes, puis les heures.
Je lui montrerai tout ce que tout le monde à vu mais n'a jamais regardé.
Je combattrai n'importe quel monstre, avec courage, et triompherai avec fierté.
J'affronterai la mort en face à face et je la ferai reculer.
Puis disparaitre.
Lorsqu'Elle est là, elle, ne peut pas être.
Je lui promettrai tout ce que l'on ne peut promettre.
Je partagerai mes rêves et mes pensées les plus secrètes.
Je défirai les lois de la nature pour que tout soit parfait.
Je nous ferai un passé de souvenirs vivants au présent
Et exilerai tout ce qui parlerait de nous à l'imparfait.
Je ferai de sa vie le plus beau des Romans.

Si j'avais du courage, j'écrirai noir sur blanc ces mots qui me brûlent les lèvres, et m'enflamment le coeur. Mais je préfère les lui murmurer, les lui souffler, entre deux baisers.

Elle. Je ne l'oublierai jamais, parce qu'elle est la seule qui a réussi à me faire changer. A me faire devenir moi.

Je l'aime.

 

Affectueusement, Lola

Mercredi 25 février 2009 à 12:00



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Amérique, me voilà !
Je me sens comme Christophe Colomb, à la découverte de nouvelles Terres. Cette Amérique utopique, explorée à la télé, au cinéma, dans les livres, les journaux, les bouquins d'histoire et de géographie, se prète enfin au spectacle de la réalité. Et je la déshabille du regard, scrutant chaque recoin, chaque endroit les plus secrets, les plus discrets, que tout le monde à surement déjà vu, mais que personne n'a jamais vraiment regardé.
Tout me semble si différent. L'air plus pur, la nature plus belle, les rêves plus grands. Plus accessibles, aussi...
-Encore une touriste du Rêve Américain, direz-vous. Non. Je suis juste émerveillée par une des plus belle ville au monde, je savoure juste cette chance d'être là où certains ne pourront aller qu'à travers leur imagination.
Alors peut être est-ce simplement le fait de voir quelque chose de nouveau ? Peut être. Mais je pense qu'ici tout est vraiment différent. C'est une autre vie, un autre monde.
Mes yeux ne cessent de briller, mes lèvres sont habillées d'un sourire chaleureux, admiratif, mon sang bouillonne, envoyant à mon coeur des décharges d'émotions qui raisonnent dans tout mon corps. Légère. Je me sens légère. Je suis sure que du haut d'un de ces buildings, je pourrais me jetter et m'envoler ! Mais au sommet, on se sent tellement fort, tellement libre. Il suffirait de tendre le bras pour atteindre le ciel, caresser les nuages, en cueillir un bout et le poser contre son coeur, pour se rappeler que rien n'est impossible, et
surtout pas de réaliser ses rêves.

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Brooklyn. 20/01/09.
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Ce nom raisonne dans ma tête. Je suis là pourtant. Au beau milieu d'un film ? Ces rues respirent les courses poursuites entre flics et gangsters. Elles ont un arrière gout de déjà vu. En fait, je les connais. Mais m'y voilà pour de vrai.
Je marche dans ces rues d'une banalité inconsidérable pour certains, et mythiques pour d'autres. Nous sommes aux U.S.A...
Pour moi, tout est unique. Rien n'est banal. Car ce n'est pas chez moi.
Le vent est glacial. Il me brûle la peau, le visage. Il me glace l'esprit, et je sens mon coeur grelotter. C'est pour cela que chaque rayon de soleil échappant au coup de balais du vent, est une véritable de goutte de plaisir. Si rares, si agréables...

Ils sont devant moi, marchant l'un à côté de l'autre. Je suis derrière. Je traîne. Chaque mètre de plus entre nous rend l'air plus pur, plus sain. Pendant une seconde, je me sens seule et oubliée. Et cette fausse sensation réchauffe mon cerveau qui se remet à fonctionner, alignant les idées folles les unes derrières les autres.
Les mains dans les poches, mes pas ralentissent encore, sans s'arrêter, comme attirés de toute façon par leur avancée. Comme si un élastique me liait à eux. Je peux ralentir et m'éloigner, mais jamais trop, finalement. Pourtant, j'ai l'impression que l'élastique pourrait se casser. Et si je me perdais ? Si ils me perdaient ? Si je mettais à courrir, quelque part, sans m'arrêter ? Que se passerait il ? S'ils ne me retrouvaient pas, repartaient sans moi ? Si je recommençais tout ici ? Tout à zéro. Un nouveau début avant la fin. Je me cacherais dans une ruelle, me tiendrais au chaud dans un café, et me ferais héberger, moi et mon sourire irrésistible..
Je pourrais chercher du travail. Et me faire de nouveaux amis. Sans oubliés tous ceux que j'ai déjà. Mais qui appartiendraient à une autre vie. Qui ne serait pas celle ci.
Je ferais de nouvelles rencontres. Passagères, sérieuses. Peu importe.
Je pourrais me créer un passé. Rafistolé de toute pièce, où j'y mettrais toute la vérité, mais en cachant mes fautes et mes erreurs. Recommencer. Réécrire. Ou écrire, un avenir différent de ce qu'il aurait dû être.

J'ai tellement faim d'aventure, soif de folie, je suis avide de risques et de nouveautés. Mon coeur encourage en secret mes jambes à prendre ce risque. Mais je traîne un putain de boulet au bout d'une bien longue chaine : ma raison. Et elle n'est pas convaincue.

Sa voix me sort de mes rêveries hypothétiques pour me demander si je trouve ça beau, New York. Si je trouve ça beau ? Bien plus encore. Le mot est faible. Mais ça personne ne peut vraiment le savoir, ce que je pense, ce que je ressens, tout au fond de moi. Cette béattitude qui s'est installée si confortablement, en réalisant le rêve de toute une vie ( <3 ) d'une personne que j'aime et qui n'es pas là, avec moi. Je profite pour deux. Je rêve pour deux. Non, assez parlé de rêve, ce n'en est pas un. Alors, je vis pour deux...
Je me contente de sourire et d'accélérer le pas pour les rejoindre. J'entre à nouveau dans cette prison de verre, de laquelle je peux tout voir, tout envier, sans jamais rien toucher. Tant pis, je touche avec les yeux. C'est toujours ça qu'on m'a appris de toute façon... mais je touche avec mon coeur, aussi.

Brooklyn. Ce nom raisonne dans ma tête. Je suis là pourtant. Et à présent, il n'aura plus jamais la même consonance. Il aura juste des allures de vécu, de réalité. Il aura ce parfum, qu'on tous les souvenirs qui nous sont chers...


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(Juste parce que je pense à toi, de là bas, d'ici)


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J'ai une petite fée dans la tête. Je la sens parfois venir s'installer sur mon épaule, secouer ses ailes d'or, dont les infimes paillettes qui s'en libèrent viennent se poser sur mon nez. Ca chatouille ! Je souris. J'ai quelques soupires de bien-être sur le bout des lèvres lorsque je pense à Elle. Elle me manque. Et bien que mon imagination me réchauffe le coeur en essayant de me convaincre de sa présence, abstraite -dans ma tête, elle est toujours là- je ne peux plus m'en contenter. J'ai besoin de concret. De sentir sa peau contre la mienne, ses cheveux me glisser entre les doigts, j'ai besoin de me laisser ennivrer par son odeur, de goûter à ses lèvres, même si je connais un peu leur goût, je sais qu'il change un peu chaque fois. Toujours plus délicieux.
En fait, j'aurais envie qu'elle soit avec moi, ici. J'aurais envie de prendre sa main, et de flâner dans les rues de New York à ses côtés, de l'embrasser sans honte, et même plutôt excitée par tous ces regards, curieux, méprisants, choqués, scandalisés rêveurs, timides, -quelle arrogance ! j'aime ça- qui pourraient nous prêter une seconde d'attention. J'aimerais grimper au sommet du plus haut gratte-ciel, creuser à travers les nuages et lui ramener un soleil pour lui tenir chaud -Il fait froid à New York en Février... et Elle ne doit jamais avoir froid- et des étoiles pour les semer au fond de ses yeux. Puis je lui offrirai une échelle pour monter plus haut encore, et se lover sur ce croissant de lune, celui en forme de sourire, et du quel on peut démasquer toutes les facettes du monde,  contempler ses merveilles, sans ignorer les zones d'ombres et de misères. Mais je ferais en sorte de les éclairer pour Elle. Même si elle les connait..
Elle n'est pas là. Mais apparait chaque fois que je ferme les yeux, sur l'écran de mes paupières. Elle est belle. Elle est là, juste là. Elle essaie de me dire quelque chose, ses lèvres bougent mes aucun son ne sort. De toute façon, je suis bien trop occupée à la regarder, pour l'écouter. Mais les fois où j'entends son rire s'envoler, je ris aussi. 
Parfois, j'ai peur d'oublier, j'ai peur qu'elle s'efface et de ne plus être capable de la contempler.
Ah ! Petite fée, ne me quitte pas. Petit trésor, fais moi partager tes richesses d'esprit, et je t'offrirai toute la douceur de mon coeur, et je t'y garderai une petite place, dabord. Je sais déjà que tu agrandiras ton espace.. Petite fée, continue de briller dans mon imagination. Ne t'éteinds pas, ne t'éteinds surtout pas... j'ai bien trop peur du noir.

Lundi 26 janvier 2009 à 20:50


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"Cette fille est tout ce que je ne suis pas. Enfin, presque. Déjà, elle est blonde. Je ne veux m'associer à aucun cliché, stéréotype ou autre dans ce genre là, mais cette couleur n'est pas celle du blé. C'est une couleur salope, petasse. Fausse et menteuse. Manipulatrice. Tout comme celle qui la porte d'ailleurs...
Elle sait y faire. Elle a apprit. Elle sait parler aux hommes. Aux femmes aussi. Elle parle brillamment, discours piqués de flateries et d'éloquence. Elle est distinguée et le laisse entrevoir à travers cet amour de soi, salement perverti en amour propre. Ses mots, tantôt  louangeurs, laudatifs, ou abrupts, acerbes, piquants, dévoilent pour les moins innocents l'habilité d'une jeune femme machiavélique et perverse.
Ses lèvres attirantes, peintes d'un délicat rouge pourpre. Ni trop vif ni top voyant, comme ce que portent les adolescentes, ni trop sombre comme ce qu'arborent les femmes riches ou les mannequins. Elle s'appelle certains soirs Délice crépusculaire, Lavande Désirable, Lavande Menaçante. D'autres, elle est Putain, Obscène, Outrage. Et les soirs où elle veut s'élever avec honneur au rang de femme fatale, elle est Le Rouge et le Noir. Plus littéraire, plus séducteur. Plus tentateur. 
Don Juan ou Casanova ne sont que vulgaires personnages secondaires. Humbles, faibles. Médiocres. Mesquins.
On pourrait l'appeler "fille facile". Elle ferait la sourde oreille. Elle ne marchande pas son corps, ni pour des mots, ni pour le l'or.
Un seul de ses regard suffit, pour que tout s'allume, en un soir.
Elle n'échange pas son plaisir pour ce qu'ils pensent ou ce qu'ils vont dire.
Sa stragégie se fonde que des procesus ensorcelants, de séduction, de corruption et de débauche. Ce ton catégorique avec lequel elle s'exprime traduit une grande assurance. Comme si chaque mot, chaque phrase, était choisie avec soin.
Elle veut être une récompense. Pas une consolation. Mais une fois piquée au jeu, elle ne sait plus où il s'arrête.
Sur ses talons hauts, elle a le monde à ses pieds. Petit. Minuscule. Elle en fait ce qu'elle veut.
Ses regards aguicheurs interpellent la gente masculine tout comme les demoiselles, à qui elle accorde des coins de lèvres rebiqués, sourires fripons. Espiègle. Elle aime ces regards envieux et admiratif posés sur elle, glissant doucement, légers comme une plume, la mettant presque à nu. Elle en frissonne même. D'exitation, de statisfaction. Elle s'abandonne aux enfers contre un peu de paradis sur terre.
Elle laisse derrière elle des traces avides. Elle sème ce sentiment désireux et jaloux. Sentiment qu'elle aime cultiver.
Parfois, non, souvent, un courageux ose une appoche. Elle ne refuse pas un défi. Elle commence la partie, lui se prend au jeu. Elle offre à ses mains et à ses lèvres une liberté incontestable. La liberté d'une libertine. Elle subjuge. Envoute. Fascine. Elle le sait. Elle aime laissé ce gout exquis de baisers volés sur ses victimes, toujours un petit peu plus sucré.
Elle a besoin d'exister. Et c'est la façon qu'elle a trouvé pour avoir l'impression d'importer, de valoir. Elle veut contrôler. Elle maîtrise la situation. C'est elle la dominatrice, derrière ses airs de fille facile, c'est une grande demoiselle. Classe et élégante. Elle se fait respecter. Elle se fait désirer aussi. Parfois aimer. Mais elle est trop dépendante de ce jeu pour le voir; ^pour le sentir, et l'accepter, aussi. Cet amour du jeu grandi en elle, et son coeur se retrouve cloîtré dans une prison de verre, d'où il peut observer ces faits et gestes, égoîstes. Il a besoin d'amour. Elle ne lui donne que de vulgaires échantillons qui ne feront jamais l'affaire, trop futils, légers, frivoles. Creux.
Il n'y aura jamais d'après, ni de promis, ni de juré. Les promesses ne sont que des mots, qui s'envolent avec le temps, dans l'air parfumé de tentation et d'envie.
Son odeur porte d'ailleurs un parfum de provocation. Provocateur. Elle est sans cesse à l'affut d'une proie. D'un moment de plaisir. D'appaisement, et d'assouvissement. Mais elle n'est jamais rasasiée. Elle en veut toujours plus, toujours plus pour continuer d'exister dans ce monde où tout se joue sur l'apparence.

De temps en temps, alors que les lumières de la ville sont éteinte et qu'il n'est pas encore l'heure de se préparer pour etre dans le monde nocturne, parfaite harmonie où se mèlent sexe, alcool, musique, paillettes, danse, ivresse et euphorie, elle succombe à l'envie d'enviler un jean troué et délavé, et un vieux t-shirt simple. Elle s'abandonne au désir de laisser sa peau respirer, ne lui imposant aucune couche de futilité, accordant à ses lèvres cette couleur tendrement rosée, à son regard, un peu de sincérité, de sympathie et de sentiment. Elle offre au vent la possibilité d'emméler gentiment les mèches de ses cheveux.
Et son coeur ? Oui, son coeur ? Lui accorde-t-elle une permission ? Le laisse-t-elle respirer ?
Son coeur. Elle lui accorde un peu de pureté, elle le laisse battre. Et dans certains moment, elle l'entend, le sent dans tout son corps.
Et dans ses converses noires, usées, fatiguée, elle n'est plus la reine du monde. Elle est petite. Minuscule. 1m60.
Elle devient moi.


Dimanche 25 janvier 2009 à 14:53

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Je ne sais pas nager. Je coule. Et c'est un peu tard pour apprendre à nager quand on commencer à couler. Je ne sais pas ce qui s'est lu sur mon visage. Si crainte et inquiétude ont réussi malgré tous mes efforts, à se laisser deviner. Mais on m'a lancé des bouées. Je m'y suis accrochée. Accrochée à ces sourires, j'étais rassurée. J'ai attrapé leurs mots, débonnaires, doux. Et je me suis envolée. Je me suis envolée, ils m'ont arrachée de ma peine, et de ma peur. Et je me sens légère. Je peux même plonger dans leurs regards. Je n'ai pas peur. Je sais que je ne m'y noierai pas. Leurs regards sont tout, sauf assassins. Et je ne me sens pas victime. Avec eux.
Pourquoi est-ce que je pleure ? Parce la vie est belle. Je n'ai pas assez d'images avec moi. Je ne peux pas la quitter tout de suite. Il me faut plus de bagages à emporter. Et je pleure parce que malgré tout, je n'en aurai jamais assez. Parce que j'en veux toujours plus.

J'ai tellement de gens à rencontrer, d'amis à revoir, de choses à découvrir, d'autres à partager. J'ai tellement de souvenirs à me créer. Tellement d'amour à offrir. J'ai tellement d'énergie à dépenser, beaucoup trop de livres à lire, quelques petites choses à me faire pardonner. Quelques coeurs à réconforter, certains à adorer, beaucoup à remercier. Une montagne d'aventures m'attend. Une tonne de choses à accomplir. Quelques conneries inévitables, surement...
J'ai des choses à oublier, d'autres à me rappeler. Des regards à éviter, d'autres auquels m'accrocher. Des sourires falsifiés, puis d'autres bourrés de sincérité.

Le temps va prendre mes pensée, et les emporter loin, loin, là où je pourrai m'envoler. Si je dois être seule, le silence embrassera mes larmes. je ferais mieux de rêver, si je dois me battre.

*Soupire, du coeur*

Accepter l'inévitable, sans révolte, ne pas s'appitoyer sur soi, penser encore à être utile, biensûr. Je pense que c'est ça le courage, beaucoup plus que dans les actes héroïques. 
Si vous saviez. Si vous saviez l'effet que ça me fait de me regarder dans un miroir. J'arrive même parfois à déceler, à surprendre une lueur de peur et de désespoir dans mon regard. Mais aussitôt découverte, je l'exile en terre inconnue, dans les abimes de mon âme, pour ne laisser d'une trace brûlante d'une rage de vaincre.
Mais il n'y a rien de plus navrant, que de se sentir impuissante devant une souffrance. Que de se heurter à un mur, lorsqu'on est rempli de bonne volonté.
Mais je m'entraîne. J'arriverai à escalader...


Affectueusement..
 

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