somewhere-over-the-rainbow

Skies are blue...

Dimanche 7 octobre 2012 à 19:34

http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/lamour.jpgAimer en secret.

Dans le silence. Le silence le plus pur, le plus noble. Sans un mot.
Aimer et faire "mine de". Et faire semblant. Mais s'en satisfaire et aimer ça, aimer sous aucun regard, parce que c'est de cela dont est fait cet amour la, aussi.
Aimer et vivre chacun de son côté. Vivre, avoir sa vie et les mêler à des moments. Les confondre. Unifier. Et séparer. Sans vraiment séparer. Séparer quand même. Quitter. Et retrouver. Et aimer encore. Aimer en cachette. En secret. En secret scellé. Un secret d'or. Un secret secret.
Aimer sans avenir. Aimer au présent. Sans avenir mais en espoir, peut être.
Espoir du lendemain.
Et le lendemain espoir du lendemain.
Encore.
Partager en public. Partager la parole, converser. Et écrire entre les mots. Écrire des secrets. Souffler l'invisible. L'invisible évidence. Transparente. Sauf pour les gardiens. Gardiens des secrets. Et faire "mine de".  "Mine de" ne rien garder, de n'être le gardien de rien. Faire semblant de tout dire sans dire l'essentiel.
Sentir le feu, à l'intérieur. Taire le cœur. L'étouffer un peu pour ne pas éveiller de soupçons
. Pas de soupçons, pas de douleur.
Pas de douleur.
Plus de douleur.
Voiler le regard. Transpercer l'autre sans le toucher. Sans que ça se voit. En secret. Discrètement.  Et démentir. Ne pas mentir. Mais explorer une autre vérité. Une vérité vrai. À côté de la vérité mais en dehors du mensonge.
Et entretenir tout ça. Longtemps. Le plus longtemps possible. Protéger. Essayer de ne rien froisser, de ne rien abîmer.
Contenir les pulsions, à l'intérieur. Adorer leur brutalité. Leur violence. Mais ne rien montrer d'autre qu'un calme profond. Profondément trompeur.
Trompeur pour les Autres.
Salvateur pour soit.
Doux.
Et apaisant. Faire mine de sourire de sympathie.
Partager des moments de Plaisir en surface, quand ils se reflètent en Bonheur. Au fond des yeux. Du regard. Lovés près du cœur. Fondus dans l'âme. Respirés à chaque inspirations. Légers. Expirations. 
Puis un jour, un jour, un matin, un soir ou une nuit.
Une nuit, peut être, deux nuits, dix.
Cent nuits.
Toutes les nuits, toutes celles qu'il reste après. Après ou pendant, mais c'est souvent après.
Toutes ces nuits la, ces éternités, les passer à chercher les mots. Les mots justes. Les mots vrais.
Ceux qui collent qui se fondent et se confondent avec les émotions. Chercher à l'extérieur comment dire l'intérieur.
Chercher pour toujours. Trouver ou pas. S'en moquer de ne pas trouver. Puisque ça a été vécu. Puisque ça a existé. Et que ça existera toujours. Mais quand même, continuer de chercher. Poser des mots.
Des limites à l'illimité.
Essayer d'attraper l'innattrapable.
Comprendre l'incompréhensible.
Mais essayer.
Vouloir laisser une trace, vouloir laisser en vie dans un certain sens, même perdu dans un tiroir oublié à la serrure scellée. Scellée comme le secret. Un tiroir poussiéreux. Et laisser la poussière conserver ce secret. 
Et pourquoi pas, un jour, donner la possibilité à quelqu'un, à l'inconnu, de trouver ce tiroir. De souffler sur la poussière. Laisser l'inconnu découvrir les mots.
Laisser l'inconnu dans un silence pur. Un silence noble.
Le laisser réécrire sur des pages moins jaunies. Moins vivantes, aussi, mais laisser l'encre redonner vie. Une nouvelle vie. Aux mots. Et ces mots, sur ces nouvelles pages, bouleversants de nouvelles âmes, des âmes éparses, par ci par la, et les laisser en suspend.
En suspend devant ce secret secret. Les mettre dans la confidence. Les laisser croire. Croire que tout est la. Croire que le secret est révélé. Et ne jamais leur murmurer l'essentiel. Ne pas deçevoir, ne pas leur souffler qu'ils n'ont que de vulgaires miettes du Vrai.
Les laisser appeler ça Amour.
Qu'ils trouvent cela fort. Ce mot est le plus faible des mots.
Parce qu'il se vit. Se sent. Sous la peau. Dans le sang. Dans les tripes. Le cœur. Jusqu'aux os.
Parce qu'il se vit. Et ne s'écrira jamais. 


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secrètement, moi.

Mardi 5 juin 2012 à 11:49

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Dans quelques jours l'aboutissement de plusieurs longs mois de travail acharné.
Dans quelques jours, naissance concrète de la raison pour laquelle mon stylo s'est quelque peu desséché.

J'avoue qu'il m'arrive de regretter les mots. Je ne les ai pas lâchement abandonnés. C'est faux. J'ai simplement dû les laisser reposer dans un coin, le temps de Vivre.
Ecrire prend du temps. Et ce temps, il m'a fallu le donner à autre chose. J'espère que le Dieu des Mots me le pardonnera. Je l'adule tout autant, mais je ne peux plus me tourner exclusivement vers lui.
Je reviens parfois pour m'alléger et me retrouver. Je ne me suis pas vraiment perdue, depuis, j'ai juste mis en "stand-by" une partie de moi même. Mon Dieu qu'il me plait de me retourner sur celle ci à mes heures perdues ! Qu'il est doux, ce fragment de ma personne ! Je ne l'abandonnerai jamais !

La vie avale le temps, les seconde, les minutes, les heures, les mois. Les années. Un peu jeune pour vraiment m'en rendre compte, pour les année, mais je commence à y réfléchir, et à me rendre compte.
J'ai voulu ces (longs) derniers temps, vivre avec mes yeux, avec mes mains, avec mon corps, plutôt qu'avec mon encre.


Quelques jours seulement.
Je serai prête. Il ne restera que quelques minutes avant que le théâtre ne prenne vie.
Et moi, j'irai seule, comme à chaque fois, m'allonger sur cette scène. Rideaux fermé. Les yeux levés vers le plafond habillé de projecteur, avec le chuchotement de tous ceux qui me prêteront leurs regards quelques instant plus tard comme dernière musique, avant le commencement.
Je sentirai cette puissance qui émanera de la scène, se propager dans tout mon corps. Cette puissance, cet amour, cet honneur, cette fierté. Cette liberté aussi. Epanouissement, assouvissement. J'en aurai les larmes aux yeux, le bonheur frétillant dans chacun de mes membres.
Et il y aura aussi cette petite boule au ventre. Je l'aime bien, j'aime qu'elle me dérange un peu. Elle me permet de prendre conscience. De me sentir Exister.

Je penserai à tous ces yeux, pour qui je serai -nous serons- la seule cible, pendant presque 2 heures. Leur esprit sera là tout entier. Leur coeur. J'espère le toucher. Leur arracher des sourires, des rires, et leur donner l'émotion, la beauté. Un flottement tranquille. Nous serons l'histoire dans laquelle ils se seront jetés, il faudra les faire voler.
Faire face à tous ces visages, fondus dans la pénombre. Faire qu'ils ne se détournent pas. Accrocher leur regard, tenir leur attention, s'approprier le rythme de leur respiration.
Ne pas décevoir. Donner envie. Rendre fier les petites âmes éparses que l'on aime tout particulièrement.
Ma famille, surtout.
Qu'elle soit fière.

Quelques jours. Et ce sera comme si j'écrivais. Ecrire avec mon corps. Dans l'espace, sur cette scène, devant eux. Me mettre à nue ? Oui, un peu, quand même. Mais pas complètement. Pas déjà.
Donner, partager un maximum. Offrir. Et ne vouloir en échange que la reconnaissance bruyante contre la sueur de nos corps, contre ce don de nos âmes légères à présent. S'ouvrir à des inconnus et faire naitre leur joie, leur enchantement. Les faire voyager. Offrir quelques fragments de rêves, le notre s'exauçant sur le champs.

La magie du spectacle.


J'écrirai plus tard ce qu'il en aura été. Je prendrai le temps de choisir mes mots.

Mercredi 11 janvier 2012 à 0:58

 Eh Non ! Je ne suis pas complètement partie.http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/route.jpgJe n'ai pas qu'un pied dans la vie, mais un corps et un esprit. Mais aussi toujours un oeil sur les choses que j'aime, pendant ces instants silencieux où je trouve quelques miettes de solitudes. 

Je devrais y avoir les deux yeux fixés. Parce qu'il y a des choses que l'on ne peut pas se permettre d'égarer, d'oublier en chemin. Il y a des choses qui devraient rester. Toujours. On en a besoin, on le sait. C'est l'essentiel.
Mais le temps court , les minutes s'envolent. Et on oublie, on met de côté. Jusqu'à la prochaine fois.

J'ai laissé ça un temps, posé quelque part. Sur un coin de mon bureau. Dans un renfoncement de mon âme.
Je voudrais dépoussiérer tout cela en soufflant fort, ou doucement plutôt, pour ne pas abîmer, risquer d'abîmer.

Il y a des soirs comme celui ci ou je souffle dessus. Doucement. La "pointe de mon stylo" n'a pas séchée. L'encre y est toujours en attente d' Ëtre.
Ces moments sont rares, à présent. Mais il y a ces quelques minutes flottantes qui me rappellent que rien n'est perdu. Mon esprit n'est pas égaré. Il est simplement lové en observateur, pour plus tard, un jour,- bientôt ?! - s'ouvrir et laisser couler. Comme avant.

Non, je ne suis pas complètement partie. Puis-je dire, même, avec plaisir - et remplie d'évidence à cette idée - , absolument pas.



De quelque part, pas si loin, et toujours très tendrement...
 

Jeudi 7 avril 2011 à 10:13

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Quatre jours. Pas d'quoi en faire en plat.

"Tu t'attaches trop...", j'me dis. "Pas la peine de m'dire ça c'est déjà fait, et j'peux rien y faire..." j'me réponds. "Et c'est sans regret", je conclus.

A la voir tous les jours, à l'avoir tous les jours, toute la journée, à partager le même lit presque plus de sept soirs par semaine, pratiquement.
Oui, je le dis, je l'assume -ma niaiserie amoureuse-,  quatres jours, cela me parait quatre ans.
C'est incroyable, cet amour et cet attachement qu'elle peut exercer sur moi. Je sais déjà que chaque seconde que je la saurai loin lui sera consacrée.
A peine partie, je penserai à elle comme si elle me manquait depuis deux siècles.
Je ne cesserai de me demander ce qu'elle fait. D'imagine ses gestes, ceux qu'elle pourrait faire à l'instant même où j'y pense. Je ne cesserai d'imaginer ce qu'elle pense, au moment même où mon esprit s'arrêtera sur son image.
Son image. Je la colle à l'écran de mes paupières comme un souvenir suceptible de se flétrir au fils des années, fâner, jaunir, et disparaitre. 

Mais quatre jours, bon sang !  

Ces heures là seront les plus solitaires que j'aurais pu connaitre depuis bien longtemps, même entourée de tous ces corps et de tous ces esprits que je connais si bien et avec qui je vis tous les jours. Seulement, il en manquera un, de corps. Il en manquera un, d'esprit. Et ce coeur, avec lequel j'ai appris à synchroniser les battements du mien au quotidien. Et cette main, que j'ai appris à serrer, et ce regard, sous lequel j'aime tant exister.
Ils manqueront ces bras... Ses bras.

"Un seul être vous manque et tout est dépeuple", à écrit Lamartine. Je n'en ai jamais douté. Mais aujourd'hui je sais qu'il n'y a rien de plus vrai.

Quatre jours.  Il ne m'en faudra pas si peu pour sombrer dans le manque d'amour. Car je le sais, son amour, peut importe où elle se trouve.
Il ne m'en faudra pas si peu pour me noyer dans son absence, comme ceux qui partent loin d'eux même des mois durant.

Mais quatre jours, c'est tout juste ce qui me suffira pour savoir plus fort encore -car je le sais déjà depuis bien longtemps, elle n'a jamais eu besoin de partir pour que je puisse le penser et le sentir partout dans mon corps-, que je ne veux jamais être séparée d'elle.

C'est fou, l'amour. S'attacher à une personne à ne plus pouvoir s'en déccrocher.
Mais il faut savoir.

Lundi soir, je ne dormirai pas. Je le sais, trop prise par la hâte de retrouver son sourire.
Puis je me lèverai pour aller travailler. Je passerai ma journée à vouloir bousculer le temps, à vouloir négocier les heures pour qu'elles ne durent que quelques minutes.
Et à un si court fragement de temps de la retrouver, j'angoisserai. J'aurai une ces boules au ventre qui me détruira l'estomac. Le coeur tout serré mais tellement bruyant et explosif. Et les poumons tous petits, le souffle court.
Je serai pleine de l'absence qu'elle aura laissé en moi.
Mais tout ça ne sera rien comparé à la joie qui m'emportera à l'instant même où mon corps aura retrouvé son moule, où mon visage retrouvera la chaleur de son cou.

Je suis prise au corps par l'Amour.
J'ai l'âme ligoté à ces plaisirs et à ce bonheur qui rempli ma vie à présent.

Et toute cette sensibilité qu'elle me fait découvrir et qui m'habite à chaque seconde me fait écrire des textes idiots.

Mais merde. J'ai 20ans, laissez moi écrire l'histoire de ma vie comme je l'entends. Comme je le ressens.
Mon conte de fée ne fait que commencer. Et croyez moi, il se finira comme il se doit.

"Elles vécurent heureuses et eurent beaucoup d'enfants..."




Ps :Si je n'ai écris aucun "je t'aime", c'est qu'à présent, ces mots sont d'une faiblesse que je n'avais encore jamais rencontrée dans la langue française, dans le langage même, et dont je ne pourrais me permettre d'en employer le sens pour dire ce qui me brûle vraiment à l'intérieur.
Et puis, de tout façon, que je l'aime, cela coule de source.
Je l'ai écris entre chaque lettre, entre chaque mot...





                                                                                                 
         A présent occasionnellement, 
                                                                                                                     mais toujours très tendredrement,
                                                                                                                                                             Lola.

Mercredi 15 décembre 2010 à 22:20

Depuis quelques mois, j'écoute l'amour en Italien. Je ne comprends pas tout. Mais je ressens beaucoup.

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Voici un paysage au dessus duquel je pourrais voler infiniment.  Liberté. Des sens et de l'esprit. Un gouffre de bonheur pour les yeux.

Mon thé est froid. Je repose ma tasse orange presque vide sur mon gros livre, celui que je lis en ce moment. Celui que je lis, quand j'ai le temps.
"One Day", de David Nicholls.
Je ne sais pas très bien ce que j'écris, je sais juste que mes doigts tapent inlassablement sur les lettres éparses de mon clavier.
J'étais motivée pour écrire une ou deux phrases sur ce qui tourbillonne en moi en ce moment. Mais au fur et à mesure que j'écris, mes pensées s'effacent. Un peu comme un message écrit sur le sable, et que la mer vient avaler, pour le garder en elle, ce message. La mer, elle est pleine de messages. Des prénoms, des "je t'aime", des marques d'instants de vie bien précis, d'un peu tout le monde qui a vu la mer au moins une fois dans sa vie. La mer, elle a faim de vie humaine. Ou peut être simplement de sa saveur. De son goût délicat, crépitant sous son écume.
Je pourrais écrire là dessus. C'est un sujet intéressant, la Mer. Le ventre de la mer. Sans copier Alessandro Baricco, je pourrais écrire là dessus.
J'ai ma propre idée de la Chose.

Un temps

J'ai été me refaire un thé. Il est trop chaud. Je viens de me brûler la langue. Je ne pourrai plus jamais parler.
Je regrade les photos collées sur mon mur. Et je pense à tous ces fragments de vie qui ne sont plus. Qui ne sont plus que dans mon esprit. Et sur mon mur. D'une photo à une autre, j'ai l'impression d'avoir vécu deux vies. Certains souvenirs me parraissent tellement loin, qu'ils ne me semble presque pas les avoir vécu. Pourtant si. Et ils font ce que je suis aujourd'hui. Une filler chiante et insupportable. Dont le caractère pourrira la vie. Mais avec un coeur énorme, et si bien caché. On sait jamais, soyons prudents...

La regarder dormir. Qu'est ce que j'aime ça. SOuvent je me réveille et je la regarde. Je ne bouge pas, pendant de longues minutes. Et je colle à elle, j'enfouie mon visage dans ses cheveux. Et je m'endore, heureuse. Amoureuse, un peu plus.
J'aime aussi passer mes doigts dans ses cheveux, caresser sa nuque, lorsqu'elle conduit. Des fois elle laisse tomber le poids de sa tête dans ma main. Je souris. J'aime quand elle me fait sourire. Quand elle me fait rire. Rire aux éclats. Ou même pleurer de rire.
J'aime la regarder fumer. Une grande dame. Une élégance rayonnante. Et je comprends Flannery qui trouve tous les charmes possibles à la bouche d'Anne, lorsqu'elle boit son café, ou fume sa cigarette. Je découvre la même beauté et la même grâce  tatouées sur les lèvres de Sa bouche à Elle. Et bien plus même. J'aime l'observer. Sa façon de bouger, de parler, de regarder, de se taire, de penser. Je la rencontre sous tous ses visages. Et je les aime tous.
J'aime lorsqu'elle chante. J'ai aimé qu'un soir d'été, elle me chante l'Amour en Italien. Je n'ai pas tout compris, mais j'ai beaucoup ressenti.
Et j'aime plus que tout lorsqu'elle danse....

Suite à suivre... (une idée de plus pour un article, un autre soir...)


Voilà quelques temps que je veux écrire quelque chose qui me tient à coeur. L'écrire, pour pouvoir y réfléchir, poser mes mots, pour pouvoir essayer de lui dire. Ou pour qu'elle le lise. Je sais qu'elle lit, parfois...
Je veux dire (mon thé est toujours trop chaud, ça me déconcentre...) que je me suis rendue compte de quelque chose, qui me semble important. Et seules quelques personnes pourront me comprendre.
C'est qu'aujourd'hui, je me retrouve conne.
Il n'y a qu'une fois qu'on a trouvé la bonne personne que l'on se rend compte que c'est vraiment différent. Ce que l'on croyait être tout, avant cette fois ci, n'était pas grand chose. Du mois, c'est beaucoup moins. C'était l'aventure. Et j'ai trouvé mon trésor.
"Alors c'est ça, l'amour... C'est ça aimer. Putain, j'en étais loin, quand même... maintenant je sais. C'est fait un peu mal parfois mais c'est tellement bon, à chaque réveil, à chaque couché..."

Oui, c'est ça. J'ai plus à chercher. Plus besoin, plus envie.
Attention certains cherchent toutes leurs vie. Ou restent plantés dans un mirage. Mais ce n'est pas si grave si c'est tout ce qu'ils connaissent...aucun regret.
C'est un bonheur que tout le monde ne connait pas.
Ou une tragédie que beaucoup ne comprennent pas.
Car lorsque on le laisse échapper, pour telle ou telle raison, on s'en veut à vie. On ne se pardonne pas toujours. Car en partant, il nous a pris le coeur. Il nous a pris la Vie. Envolé le sourire, éteint, le soleil. On peut s'y noyer dans la peine. Et on se laisse couler, envelopper dans les souvenirs heureux.

Sujet à développer.

L'amour, le grand Amour, au sens le plus niais et le plus délicieux aussi, il a tatoué ma peau. Et je ferai tout pour le garder près de moi. Ne jamais le perdre. Ne jamais la perdre...


J'ai comprit beaucoup de choses à la vie durant ces dernières années.
Et cette peur de perdre qui m'enlace si tendrement m'irrite la peau.
Je vais la laisser vivre un peu. Un peu plus loin de moi.
Je veux la sauver de cet amour dévastateur qui me prend aux tripes quand je la vois. Quand je pense à elle.
Est ce qu'elle ressent la même chose. Je ne veux pas parler pour son coeur, mais je pense que non.

La distance, même très minime, lui crira peut être que je lui manque. A elle, à son corps, à ses mains, à sa bouche...
On a pas le même état d'esprit. Pas les même besoins. Ni les mêmes exigences. Mais je sais qu'on s'aime extrêment fort.
Je rêve parfois de ne l'avoir qu'à moi. Des jours entiers, à la couvrir de cadeaux, de baisers, de romantisme, de bons moments, de rires et de tendresse. Je rêve de moments à partager rien qu'à deux. Nous, deux seuls témoins d'une histoire naissante et grandissante à chaque heure.
Puis parfois, partager notre bonheur avec les autres. Avec eux.

Maintenant j'y pense...

"Sempre Sempre
Quelques mots d'amour que tu m'as laissés
Si cet amour est tellement vrai
C'est un vide auquel je ne m'habitue pas
Dans mon âme il y a cet éclat
Cette lueur que l'on éteint jamais quand on a trop aimé"


Demain, levé 5.00.
Départ de la maison à 6.30 (embouteillages peut être...)
Arrivée à la gare à 8.00
Départ de Paris à 8.13
Arrivée à Londres à 9.27, heure locale.

Ce n'était qu'un brouillon de pensées, celles qui m'ont frôlées la veille de mon départ. Celles qui m'ont sourie avant de m'éloigner de tout ça.



Je pars pour un voyage duquel je reviendrai pleine de nouvelles choses. Avec de nouveaux yeux, de nouvelles idées, de nouveaux projets, de nouveaux rêves, des valises de souvenirs, un coeur encore plus gros. Et des milliards de "Je t'aime"  pleins la bouche. Collés aux lèvres. Se battant pour arriver jusqu'à elle.
Elle m'aura trop manquée...

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