somewhere-over-the-rainbow

Skies are blue...

Lundi 26 janvier 2009 à 20:50


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"Cette fille est tout ce que je ne suis pas. Enfin, presque. Déjà, elle est blonde. Je ne veux m'associer à aucun cliché, stéréotype ou autre dans ce genre là, mais cette couleur n'est pas celle du blé. C'est une couleur salope, petasse. Fausse et menteuse. Manipulatrice. Tout comme celle qui la porte d'ailleurs...
Elle sait y faire. Elle a apprit. Elle sait parler aux hommes. Aux femmes aussi. Elle parle brillamment, discours piqués de flateries et d'éloquence. Elle est distinguée et le laisse entrevoir à travers cet amour de soi, salement perverti en amour propre. Ses mots, tantôt  louangeurs, laudatifs, ou abrupts, acerbes, piquants, dévoilent pour les moins innocents l'habilité d'une jeune femme machiavélique et perverse.
Ses lèvres attirantes, peintes d'un délicat rouge pourpre. Ni trop vif ni top voyant, comme ce que portent les adolescentes, ni trop sombre comme ce qu'arborent les femmes riches ou les mannequins. Elle s'appelle certains soirs Délice crépusculaire, Lavande Désirable, Lavande Menaçante. D'autres, elle est Putain, Obscène, Outrage. Et les soirs où elle veut s'élever avec honneur au rang de femme fatale, elle est Le Rouge et le Noir. Plus littéraire, plus séducteur. Plus tentateur. 
Don Juan ou Casanova ne sont que vulgaires personnages secondaires. Humbles, faibles. Médiocres. Mesquins.
On pourrait l'appeler "fille facile". Elle ferait la sourde oreille. Elle ne marchande pas son corps, ni pour des mots, ni pour le l'or.
Un seul de ses regard suffit, pour que tout s'allume, en un soir.
Elle n'échange pas son plaisir pour ce qu'ils pensent ou ce qu'ils vont dire.
Sa stragégie se fonde que des procesus ensorcelants, de séduction, de corruption et de débauche. Ce ton catégorique avec lequel elle s'exprime traduit une grande assurance. Comme si chaque mot, chaque phrase, était choisie avec soin.
Elle veut être une récompense. Pas une consolation. Mais une fois piquée au jeu, elle ne sait plus où il s'arrête.
Sur ses talons hauts, elle a le monde à ses pieds. Petit. Minuscule. Elle en fait ce qu'elle veut.
Ses regards aguicheurs interpellent la gente masculine tout comme les demoiselles, à qui elle accorde des coins de lèvres rebiqués, sourires fripons. Espiègle. Elle aime ces regards envieux et admiratif posés sur elle, glissant doucement, légers comme une plume, la mettant presque à nu. Elle en frissonne même. D'exitation, de statisfaction. Elle s'abandonne aux enfers contre un peu de paradis sur terre.
Elle laisse derrière elle des traces avides. Elle sème ce sentiment désireux et jaloux. Sentiment qu'elle aime cultiver.
Parfois, non, souvent, un courageux ose une appoche. Elle ne refuse pas un défi. Elle commence la partie, lui se prend au jeu. Elle offre à ses mains et à ses lèvres une liberté incontestable. La liberté d'une libertine. Elle subjuge. Envoute. Fascine. Elle le sait. Elle aime laissé ce gout exquis de baisers volés sur ses victimes, toujours un petit peu plus sucré.
Elle a besoin d'exister. Et c'est la façon qu'elle a trouvé pour avoir l'impression d'importer, de valoir. Elle veut contrôler. Elle maîtrise la situation. C'est elle la dominatrice, derrière ses airs de fille facile, c'est une grande demoiselle. Classe et élégante. Elle se fait respecter. Elle se fait désirer aussi. Parfois aimer. Mais elle est trop dépendante de ce jeu pour le voir; ^pour le sentir, et l'accepter, aussi. Cet amour du jeu grandi en elle, et son coeur se retrouve cloîtré dans une prison de verre, d'où il peut observer ces faits et gestes, égoîstes. Il a besoin d'amour. Elle ne lui donne que de vulgaires échantillons qui ne feront jamais l'affaire, trop futils, légers, frivoles. Creux.
Il n'y aura jamais d'après, ni de promis, ni de juré. Les promesses ne sont que des mots, qui s'envolent avec le temps, dans l'air parfumé de tentation et d'envie.
Son odeur porte d'ailleurs un parfum de provocation. Provocateur. Elle est sans cesse à l'affut d'une proie. D'un moment de plaisir. D'appaisement, et d'assouvissement. Mais elle n'est jamais rasasiée. Elle en veut toujours plus, toujours plus pour continuer d'exister dans ce monde où tout se joue sur l'apparence.

De temps en temps, alors que les lumières de la ville sont éteinte et qu'il n'est pas encore l'heure de se préparer pour etre dans le monde nocturne, parfaite harmonie où se mèlent sexe, alcool, musique, paillettes, danse, ivresse et euphorie, elle succombe à l'envie d'enviler un jean troué et délavé, et un vieux t-shirt simple. Elle s'abandonne au désir de laisser sa peau respirer, ne lui imposant aucune couche de futilité, accordant à ses lèvres cette couleur tendrement rosée, à son regard, un peu de sincérité, de sympathie et de sentiment. Elle offre au vent la possibilité d'emméler gentiment les mèches de ses cheveux.
Et son coeur ? Oui, son coeur ? Lui accorde-t-elle une permission ? Le laisse-t-elle respirer ?
Son coeur. Elle lui accorde un peu de pureté, elle le laisse battre. Et dans certains moment, elle l'entend, le sent dans tout son corps.
Et dans ses converses noires, usées, fatiguée, elle n'est plus la reine du monde. Elle est petite. Minuscule. 1m60.
Elle devient moi.


Dimanche 25 janvier 2009 à 14:53

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Je ne sais pas nager. Je coule. Et c'est un peu tard pour apprendre à nager quand on commencer à couler. Je ne sais pas ce qui s'est lu sur mon visage. Si crainte et inquiétude ont réussi malgré tous mes efforts, à se laisser deviner. Mais on m'a lancé des bouées. Je m'y suis accrochée. Accrochée à ces sourires, j'étais rassurée. J'ai attrapé leurs mots, débonnaires, doux. Et je me suis envolée. Je me suis envolée, ils m'ont arrachée de ma peine, et de ma peur. Et je me sens légère. Je peux même plonger dans leurs regards. Je n'ai pas peur. Je sais que je ne m'y noierai pas. Leurs regards sont tout, sauf assassins. Et je ne me sens pas victime. Avec eux.
Pourquoi est-ce que je pleure ? Parce la vie est belle. Je n'ai pas assez d'images avec moi. Je ne peux pas la quitter tout de suite. Il me faut plus de bagages à emporter. Et je pleure parce que malgré tout, je n'en aurai jamais assez. Parce que j'en veux toujours plus.

J'ai tellement de gens à rencontrer, d'amis à revoir, de choses à découvrir, d'autres à partager. J'ai tellement de souvenirs à me créer. Tellement d'amour à offrir. J'ai tellement d'énergie à dépenser, beaucoup trop de livres à lire, quelques petites choses à me faire pardonner. Quelques coeurs à réconforter, certains à adorer, beaucoup à remercier. Une montagne d'aventures m'attend. Une tonne de choses à accomplir. Quelques conneries inévitables, surement...
J'ai des choses à oublier, d'autres à me rappeler. Des regards à éviter, d'autres auquels m'accrocher. Des sourires falsifiés, puis d'autres bourrés de sincérité.

Le temps va prendre mes pensée, et les emporter loin, loin, là où je pourrai m'envoler. Si je dois être seule, le silence embrassera mes larmes. je ferais mieux de rêver, si je dois me battre.

*Soupire, du coeur*

Accepter l'inévitable, sans révolte, ne pas s'appitoyer sur soi, penser encore à être utile, biensûr. Je pense que c'est ça le courage, beaucoup plus que dans les actes héroïques. 
Si vous saviez. Si vous saviez l'effet que ça me fait de me regarder dans un miroir. J'arrive même parfois à déceler, à surprendre une lueur de peur et de désespoir dans mon regard. Mais aussitôt découverte, je l'exile en terre inconnue, dans les abimes de mon âme, pour ne laisser d'une trace brûlante d'une rage de vaincre.
Mais il n'y a rien de plus navrant, que de se sentir impuissante devant une souffrance. Que de se heurter à un mur, lorsqu'on est rempli de bonne volonté.
Mais je m'entraîne. J'arriverai à escalader...


Affectueusement..
 

Dimanche 4 janvier 2009 à 16:38

Manchester. Sept jours à vivre à l'heure anglaise. A manger des repas anglais. A parler anglais. Sept jours de découverte, de réflexions, de rires, de pleurs, d'étonnements, de peur. Sept jours inoubliables.
J'ai écrit. Un peu. J'avais besoin.


 
Pensées...

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Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais depuis plusieurs jours, je me sens comme si on était un dimanche soir. En prenant en compte le levé à 11h30, la merveilleuse coloration grisâtre du ciel, l'ennui qui nous enlace si confortablement que ça en est insupportable, les magasins qui exhibent leurs grilles toutes poussièreuses ( à celle qui le sera le plus), la télé qui diffuse ce qui n'est pas diffusable en semaine, le temps qui passe, qui court, pressé, et les devoirs à terminer car le lendemain s'appelle Lundi.
Je me sens comme un dimanche du mois de Janvier. Sans intérêt particulier.

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J'ai fais quelque chose de pas bien. Je me suis appropriée ses propres pensées. Personnelles et privées, fragiles et profondes, je me suis invitée entre ces pages noircies de réflexions et de confessions. Je n'avais pas le droit de m'immicer entre ses tracas. Mais je l'ai fait. Ca m'a permis d'ouvrir les yeux, de voir ce que je n'aurais jamais imaginer apercevoir. De voir au delà des apparences et de l'imagination, qui selon Pascal, n'est qune "maitresse d'erreur et de fausseté". Je suis d'accord. Car en la voyant avec ses cheveux d'or tombant en cascade sur ses épaules, son "make-up" qui la rend "fake", dit elle, elle a l'air tellement sûre d'elle du haut de ses 21ans. Imagination trompeuse. Son coeur révèle bien des choses que son sourire et son regard tentent de dissimuler. Mal être transparent aux yeux des autres, elle a besoin qu'on l'aime. Elle veut changer, ne veut plus être la fille qu'elle était avant. Elle n'aime pas son corps. Elle voudrait être mince comme toutes ces Parisiennes qu'elle admire, alors qu'elle n'est pas grosse. Elle a le syndrôme du "Parisien Dream", tout comme l' "American Dream" m'a eu moi.
Je veux être là pour elle, parce que je la comprends. Alors je la regarde me sourire, je la vois différemment. Et je voudrais qu'elle me montre d'elle même cette personne qu'elle est réllement.

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L'alcool me tuera. Rien que de penser à la moindre goute de Vodka, ou au moindre cocktail, j'ai envie de vomir.
J'ai passé ma nuit acroupie devant les chiottes, à chialer ma connerie. Et elle était là. Elle prenait soin de moi. Elle séchait mes larmes et plantait son regard dans le mien. Elle m'apaisait. Je ne me souviens pas très bien. L'alcool avait bien embrumé mon esprit. Je me revois murmurer quelques mots à travers mes larmes, de mots de désespoirs. L'alcool n'était il qu'un prétexte pour pouvoir enfin parler de ce qui me brûle à l'intérieur ? En tout cas ça a marché. "I'm just a stupid anorexic who need to throw-up.." "No you're not. I'm here for you."
Alors que ma langue semblait libérer des choses que mon cerveau était trop lent à attraper, je pleurais sur son épaule. Je lui parlais d'Elle. De Moi. De Lui. De ma Vie.
"Am I fake or just Lost ?" " You just need to be yourself.."
Noyée dans mes larmes plus que dans l'alcool, la fatigue s'empara de mon âme. Mes paupières se firent lourdes. Trop de pensées de firent tourner la tête. Je m'endormais paisiblement dans ses bras, alors que ses dernières paroles me berçaient doucement... "We are the same. I'll always be there for you..."

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"Keep My Heart Somewhere Drugs Don't Go... "

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C'est étrange mais elle me manque. Parfois, je me souviens de ce soir là, ce soir où je l'ai rencontrée. J'aime me souvenir de ce moment. Je me souviens lorsqu'elle était assise à côté de moi, nos bras qui se touchaient, nos mains qui se frôlaient. Je me souviens de son souffle dans mes cheveux. Puis elle se leva et alla s'assoir en face. Et je me souviens de son regard dans le mien, ce coin de lèvre rebiquant vers le plafond. Puis plus tard, sa main dans la mienne, et mes lèvres pressées contre les siennes. Ma tête dans son cou, puis ses baisers dans le mien. Elle me manque. Son absence laisse un vide en moi. Etrange et inatendu... Je la veux.

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Elle est loin. Pourtant je la sens tout près. Elle est charmante, et j'ai peur qu'elle en prenne une autre dans ses filets. Je ne la connais pas parfaitement encore, mais j'aime ce que je découvre jour après jour. Je veux tellement être importante pour elle. Je veux qu'elle me voit. Qu'elle se souvienne de moi. Parce qu'elle part, elle s'en va bientôt. Elle retourne chez elle où elle continuera de vivre sa petite vie, de profiter et d'accumuler les souvenirs. Mais pourtant je voudrais qu'elle reste.
Je ne veux pas la perdre, et pourtant, elle ne m'appartient pas..

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J'aime rire de ma stupidité, lorsqu'elle ne me fait pas pleurer. Parce qu'elle est tellement présente que c'est à se demander si je ne fais pas exprès de l'apprivoiser chaque jour un peu plus. J'ai le don pour me mettre dans des situations incroyablement tordues, qui se lient de sentiments fragiles et finissent par faire quelques dégats, laissant toutes sortes de débris sur leurs passages.
Pourquoi est ce que tout est toujours si compliqué ? Ou plutôt, pourquoi est-ce qu'on nous bourre le cerveau d'histoires si roses et si lisses, si parfaites dès notre plus jeune âge ? Pourquoi est ce qu'on nous pousse dans l'erreur et la déception ? La vie n'est pas faite de ces stéréotypes ringards, de ces idées reçues, de mariages qui durent pour la vie ni de ce fameux mensonge du "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". La vie n'est pas un film ni une comédie romantique. La vie c'est un putain de terrain sur lequel se dressent sans cesse des obstacles, aussitôt qu'un est dépassé et surmonté, tous plus durs à franchir les uns que les autres. Ya du plat heureusement. Mais parfois j'ai l'impression que c'est juste pour nous laisser le temps de reprendre notre souffle, pour ne pas nous laisser crever tout de suite mais nous faire languir encore un peu sous un soleil brûlant de réalité qui nous assassine et nous achève un peu plus chaque jour.
En fait, c'est stupide de croire qu'un jour tout pourrait être simple.
( En même temps si un jour la vie était simple, elle se révèlerait sans doute sans intéret...?! Car on peut considérer que la complexité et l'envie de la dépasser nous sauve d'un ennui mortel qui pourrait être fatal pour nous, pauvres aventuriers de la vie.. )

Si la vie était aussi simple que certains le prétendent, si elle était aussi rose ou aussi bleue que la robe de la Belle au Bois Dormant, alors je n'aurais aucune difficulté à alléger mon coeur et mon esprit, et je n'aurais pas peur de crier que
je crois que je suis amoureuse.



Mais pour des raisons personnelles et privées, je préfère refouler ces petites choses tout au fond de moi pour essayer de ne pas rendre les choses plus compliquées qu'elle ne le sont.

"Am I fake or just lost ?"


[ Là, je me suis laissée emporter, je le reconnais... ^^ mais tant mieux. Ca fait du bien. ]

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