Bon. Imaginons que le coeur est semblable à une feuille de papier. Pure et blanche. Vide, vierge. Qu'est ce qu'on peut faire avec une feuille ? Comment peut-on lui donner vie ? On peut dessiner. Un clown ? Un paysage de rêve ? Un portrait ? Je sais pas. On peut écrire aussi. Ecrire de mots. Des maux aussi, mais pas seulement. Juste, des Mots. Profonds ou superficiels. Doux ou amers. Sucrés ou salés. Délicats ou maladroits. Affables, charmants ou acerbes, importuns. Chauds ou froids.
Tu as pris une feuille. La mienne. Sans me demander, tu me l'as piquée sans aucun droit. Tu as ensuite prit ton stylo, et de ta plus belle écriture, tu y a tatoué des mots bleux, mielleux et dorés. Douceur exquise de la plume qui glisse sur le papier, que l'encre embrasse avec une somptueuse délicatesse. Tu a l'air totalement pris par ce que tu fais, et il semblerait que ce soit ton coeur qui te dicte les mots. Puis tu réfléchis. Tu grifonnes. Tu ratures et barres. Tu recommences. Tu te rends peut être compte que tu perds ton temps. Ce ne te ressemble pas, de mettre tes pensées sur papier. Tu n'es pas comme ça. Alors tu poses ton stylo et tu plis la feuilles. Tu t'appliques. Tu en fait un avion en papier. L'encre n'était pas totalement sèche et a déteinte sur les ailes. Certains mots ne sont plus lisibles, mais l'empreinte que la plume a laisée demeurer sur le papier. Invisible mais présente. Tu n'y penses pas, c'est déjà du passé. Tu vise la corbeille. Tu lances l'avion, qui vole pendant quelques secondes dans les airs. Il ne vole pas très bien, il est trop lourd. Alors tu le ramasse et le froisse. Tu lance.
Panier.
Tu as pris une feuille. La mienne. Sans me demander, tu me l'as piquée sans aucun droit. Tu as ensuite prit ton stylo, et de ta plus belle écriture, tu y a tatoué des mots bleux, mielleux et dorés. Douceur exquise de la plume qui glisse sur le papier, que l'encre embrasse avec une somptueuse délicatesse. Tu a l'air totalement pris par ce que tu fais, et il semblerait que ce soit ton coeur qui te dicte les mots. Puis tu réfléchis. Tu grifonnes. Tu ratures et barres. Tu recommences. Tu te rends peut être compte que tu perds ton temps. Ce ne te ressemble pas, de mettre tes pensées sur papier. Tu n'es pas comme ça. Alors tu poses ton stylo et tu plis la feuilles. Tu t'appliques. Tu en fait un avion en papier. L'encre n'était pas totalement sèche et a déteinte sur les ailes. Certains mots ne sont plus lisibles, mais l'empreinte que la plume a laisée demeurer sur le papier. Invisible mais présente. Tu n'y penses pas, c'est déjà du passé. Tu vise la corbeille. Tu lances l'avion, qui vole pendant quelques secondes dans les airs. Il ne vole pas très bien, il est trop lourd. Alors tu le ramasse et le froisse. Tu lance.
Panier.
Mais malgré la douleur, ça valait le coup j'en suis sûr, pour cette petite feuille vierge de devenir un avion gribouillé même si c'est pour finir dans une piteuse corbeille. Et puis, il y a toujours des explorateurs, qui a l'occasion récupèrent les bouts de papiers. Ton allégorie s'arrête là car, même empli d'encre et froissé, ton papier sera un jour récupéré, et on y dessinera de nouveau, et il sera de nouveau lisse et soyeux (juste un peu corné en haut à gauche, mais ça ne sera pas si grave).
Hum... je voulais dire quelque chose...
Oui! Merci pour ton passage chez moi. C'est très gentil. Ma vision des fêtes n'appartient qu'à moi, et n'oblige personne à les détester, ce n'est qu'un dégout personnel... alors malgré tout, bonnes fêtes à toi aussi. Peut être y trouveras-tu plus de plaisir que moi, sûrement même, et je te le souhaite.
~Tindomewen~