somewhere-over-the-rainbow

Skies are blue...

Lundi 7 septembre 2009 à 11:42

http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/topnoiretblanc.jpg


Un petit bout de temps que je n'ai pas tapé sur ces touches pour laisser quelques traces de mon âme.
Pourquoi ?
Je ne sais pas exactement. J'avais des choses à dire, à raconter, à plaindre... mais face à cet écran, à cette feuille virtuelle, vide, je me sentais aussi blanche qu'elle.
Il est temps d'abréger les vacances de mon esprit, même s'il ne l'a jamais vraiment été, en vacances, et de le remettre au travail. De laisser les mots l'amadouer et le charmer.


On croise parfois des gens, dont la rencontre aurait été plus qu' improbable. On les croise. Puis encore. Et ensuite on s'aperçoit qu'on n'aura plus jamais à les croiser, parce qu'ils sont dans notre vie. Ils s'y sont installé pleinement. On nous, on les a laissé faire.

Je l'ai regardé s'installer dans la mienne. Je n'ai rien dit. Je l'ai laissée faire. Elle a fait ça avec efficacité et élégance, toujours.
Frappant aux portes de ce coeur marqué par des guerres et des bombardements passés, elle n'a pas pris peur, n'a pas eu pitié du décor. Et lui, méfiant, il a seulement entrouvert ses volets. Mais elle s'est faufilée, immiscée , glissée dans cette petite ouverture. Elle aurait même été capable de passer sous la porte...
Sa présence m'apaise. Il ne faut parfois pas grand chose pour aller bien... moi, il me faut la chaleur de sa présence dans ma vie. L'empreinte de ses sourires, la saveur de ses rêves, le son de ses rires. L'harmorie de notre joie de vivre. La couleur de notre bonheur.

En peu de temps, elle a su prendre une place dans ma vie, dans mon coeur. Et aujourd'hui, même consciente des coups de pute de la Vie, je ne vois plus ma vie sans elle.
Elle m'apporte quelque chose que je n'ai pas vraiment su trouver ailleurs. Quelque chose d'indéfinissable.
Cela ne veut pas dire que je n'ai besoin que d'elle. Non, du tout. Mais je sais que je pourrai toujours compter sur elle, qu'elle seras toujours là. Et ça fait tellement de bien, de pouvoir se reposer un peu sur les autres...

Je ne suis pas amoureuse. Ce n'est pas ce genre d'amour là... C'est quelque chose de bien plus fort, de bien plus précieux. Quelque chose qui durera toujours. Normalement... puisque rien ne pourrait venir nous nuir. Nos disputes (si disputes il y a) seront vaines, et nous seront toujours ratrappée par cet élan du coeur, cet amour porté à l'autre. Des fous rires pour amortir la chute. Des regards et des baisers pour apaiser les blessures.

"Non pas qu'elle m'aime, non, mais je la reposerai toujours de ses errances.
[...]
En tournée, de ville en ville, elle peut séduire, laisser sur son passage une légère trace de regret, je ne nie pas qu'elle puisse même avoir quelques passagères aventures, mais rien ne peut nuir à notre union : Le lendemain, nous reprendrons ensemble le train, notre fidélité est sans faille, et quoi que lui apportent les séductions de l'étape, jamais, au matin, lorsque nous devrons repartir, elle ne manquera."
  (J.L Lagarce - Nous, les héros)

Nourries de rêves et de projets, nous vivrons l'éternité. L'éternité la plus éternelle.
J'aimerais lui dire tant de choses, lui livrer mes peurs et mes angoisses, mais aussi mes joies, mes rêves. Mes envies de vivre. Mais je ne sais pas vraiment parler... je vois les mots dans ma tête, mon coeur en ressent la chaleur, ou au contraire, le goût glacial. Et rien ne veut sortir. Peut être parce que les mots prononcés sont transparents, s'effacent en un rien de temps. Ils tombent dans l'oubli, ce puit sans fond. De toute façon, je les trouve fade...
Alors je préfère les garder vivants. Ici. Couché sur le papier, mais tellement éveillés.

Je ne la laisserai jamais. J'ai besoin d'elle. Besoin qu'elle appartienne à mon avenir. Besoin de partager avec elle tant de choses. Des envies, des folies, des futilités et de grandes décisions. J'ai tout simplement besoin de partager ma vie avec elle.
Il se pourrait, et c'est certain, que chacune prenne sa route, pour aller vivre à l'autre bout du monde. Un jour. Mais même à l'autre bout du monde, elle m'accompagnera dans ce que je vivrai, das ce que je ferai. Et je la retrouverai souvent par surprise, ou pas, au coin d'une rue, dans un café, une salle de concert, où nous continuerions de collectionner les souvenirs.
Un autre jour, je viendrai la chercher. Je prendrai sa main dans la mienne, et la trainerai jusqu'à ce voilier qui nous attendra.
Beaucoup de rêves... à nous de nous donner les moyens de leur réalisation.

Notre relation a ses conditions. A sa condition. Ne jamais tomber amoureuses l'une de l'autre, pour que tout reste simple.
Mais j'ai peur. Un peu peur de disparaitre... Peur d'être remplacée, effacée. Peur qu'elle trouve mieux ailleurs et qu'elle se rende compte que je ne lui apporte pas tant que ça finalement. J'ai peur de devenir une étrangère pour elle.


http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/calinnoiretblanc.jpg

"Je n'aurais pas même eu besoin de mourir pour disparaitre. J'étais sans importance. "  (J.L Lagarce - Juste la fin du monde)

Mais je lui fait confiance, et essaie de ranger cette possessivité qui m'enlace avec une tendre violence, quand je sais que je ne serai pas la seule à pouvoir fondre sous son regard, à pouvoir m'envoler, accrochée à son rire, à me sentir exister sous ses mains.
Quelle gloutonnerie affective...
Peut-être ne suis-je qu'un ogre, qui couve jalousement ceux que j'aime. Je serais prête à dévorer tout cru qui s'approche trop près de ma couvée. Et j'étouffe mes protégés sous le poids d'un amour dévorant.
Je ne veux pas être comme ça. Et je dois commencer à accepter, à respecter le contrat, sa vie privée et ses amours.
Son coeur ne m'appartient pas.
Pas complètement.
Mais ce qui me console, c'est que ce petit bout de coeur, celui qui porte mon nom, lui, m'appartiendra toujours.

Dans l'abandon où elle pourrait me laisse un jour, je sentirai la présence affective pourtant, de cette solitude amère. Le chagrin sera de tous les voyages, rangé quelque part dans une de mes poches. Je ne m'abandonnerai pas à la détente, au calme, au sommeil, à la paresse, à la caresse du soleil, non. Je refuserai de me retrouver en tête à tête avec moi même, avec mes pensées, de peur d'en ressortir effondrée.
Parfois oui, je me souviendrai, et j'offrirai à ces souvenirs, les sourires heureux qu'ils méritent.

Heureusement, mes nuits sont bercée par l'odeur de ce t shirt, que j'attends de retrouver chaque soir pour m'aider à me retrouver dans les dédales de mon imaginations, et de mes rêves. Et comme fidèle compagnon, j'ai une coccinelle qui m'accompagne partout... Et j'aime quand elle galope dans mes pensées à l'image de la Reine Mab, dans Roméo et Juliette.

Mais de toute manière, je n'ose pas imaginer qu'elle puisse me laisser un jour.

J'aurais vécu des moments inoubliables avec elle. Accrochée aux ailes de cette petite coccinelle, nous nous laissons porter par le vent.
C'est quand on commence à goûter à l'onctuosité de ces moments là, qu'on est prêt à tout pour vivre plus longtemps, pour ne jamais quitter cette douceur. Qu'on se pense prèt à se battre, à ne jamais s'arrêter de se battre, même et surtout contre les plus gros démons. J'ai l'impression que rien ne pourrait m'arrêter dans ma course. Et il n'y a rien de plus plaisant, de plus agréable, que de se sentir invincible. Vivante.

"Mon rire s'est mélé au tien, et il résonnera toujours. Il sera toujours l'écho de ta joie de vivre."


http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/rirenoiretblanc.jpg


J'aime passer de doux moments avec elle. C'est onctueux, ces instants où les mots n'ont pas lieu d'être. Où on se sent bien, juste parce que l'autre est là.

Elle m'a embrassé là.
J'ai dit quelque chose mais si bas qu'elle ne pouvait pas l'entendre.
J'ai dit ; " S'il te plait, ne me laisse jamais, parce que quand tu n'es pas là, il me manque un morceau de moi même et je n'ai nulle part où aller où je ne sois pas en morceaux..."

Je voudrais simplement la marquer, laisser quelque part en elle une empreinte, une trace indélébile, pour qu'elle se souvienne de moi, pour qu'elle se souvienne que la vie vaut la peine d'être vécue et que jusqu'au bout, il faut y croire.
Je voudrais qu'elle sente ma main sur son épaule, qui la soutient.
Je voudrais qu'elle sente pour toujours, même quand je ne serai plus,  ma main dans la sienne, qui la tire et l'encourage à avancer, et à Vivre tout ce qu'elle a toujours voulu vivre.
Ses rêves et ses passions.
Cette vie dont elle rêve. Lui faire comprendre qu'il est temps d'ouvrir les yeux, et de commencer à se battre pour la Vivre.

"Vis pour deux, ma puce. Je t'aime."


http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/images/mainsnoiretblanc.jpg



Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire

Note : somewhere-over-the-rainbow n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://somewhere-over-the-rainbow.cowblog.fr/trackback/2901547

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast