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Le soleil vient tout juste de se lever, et ses fins rayons d'or viennent apporter un peu de chaleur à ce matin de Novembre. Un peu de gaité. Et quelques frissons qans ils vous caresse la peau. Les chansons défilent en mode aléatoire sur mon mp3. Mes humeurs s'obstiennent à touner sans moi... Little me fait me sentir légère. Un sourire effleure mes lèvres, et un ouragan de pensées et de souvenirs m'envahie. J'aime. Je suis autant rattachée au passé qua j'ai d'ambition pour la suite. "Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l'avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours, ou nous rappelons le passé  pour l'arrêter, comme trop prompt, si imprudents que nous errons dans des temps qui ne sont pas les nôtes et ne pensons point au seul qui nous appartient. C'est que le présent d'ordinaire nous blesse. Nous le cachons car il nous afflige. Et s'il nous est agréable, nous regrettons de le voir échapper.. L'avenir est notre fin, ainsi, nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant toujours à être heureux il est inévitable que nous le soyons jamais..." dit Pascal. Je ne fais pas partie de ceux là. Et moi qui me croyais si paradoxale, je me sensvexée quand on me dis normale... [Ce titre tourne en boucle. J'ai mis "répéter" sans faire attention. ] Moi, je suis heureuse. Je regarde dans le passé sans le regretter, et je fixe l'avenir sans trop l'envier. Ici, là où je suis, je suis bien. Je ne suis pas impatiente, mais ça ne m'empêche pas d'avoir de l'ambition.  L'ambition enivre plus que la gloire... Marcèle Proust. Et moi, je suis ivre de rêves et de projets.

En ce moment, je m'étonne même à vouloir ralentir le temps. Il passe trop vite, bien trop vite. Je ferme les yeux un instant, me noyant dans un océan aux couleurs d'arc en ciel et quand je les rouvre, on est déjà demain. Je temps passe. Et la fin approche. Ou le début ? Dix sept années, c'est long. Deux cent quatre mois. Environs six milles deux cent cinq jours. Et quelques cent quarante huit milles neuf cent vingts heures.Et ce n'est qu'un début. Mais c' est aussi une fin.
Je suis effrayée de quitter ce cycle scolaire auquel j'ai fini par tant m'habituer. J'ai peur de voir chacun partir dans sa direction sans le voir se retourner.  Et bizarement, je n'ai pas confiance en ces On se reverra, ni d'ailleurs en ces on se perd pas de vue ! Paroles innocentes d'enfants n'ayant même pas commencer à vivre, mais se croyant déjà les rois du monde, et pensant avoir un pouvoir infaillible sur ce qui les attends après chaque virage.. Ah ! La jeunesse ! Un âge où l'on ne doute de rien, parce qu'on ne se doute de rien !
Moi, j'ai arrêté de promettre. Je ne veux as décevoir, ni même être déçue. Je verrai bien où les vagues de la vie me mènent, où les vents me portent. Oui, je verrai bien. Alors peut être qu' un jour en pleine tempête j'appercevrai un sourire familier, reconnaitrai un regard apprivoisé. Surprise. Puis Jubilation. Bonheur. Tous ces visages oubliés qui reviennent à la charge...

La vie continue.
 
Je ne m'arrête pas et je marche. Je vole. Je me sens légère et heureuse. Comme quoi, il en faut vraiment peu !
Vole vole vole petite coccinelle, laisse moi compter tes vies sur tes ailes....




<3 De tout coeur... <3